Bobital, village des Côte d’Armor, près de Dinan, s’apprête à vivre sa 8eme édition du Festival L’Armor à sons. L’association Bowidel, née en 2009, a pour objet d’etre acteur du développement socio-culturel en milieu rural. La Bretagne ayant une réputation à respecter, le festival débute sous la pluie… Festival pluvieux, festival heureux !
1er juillet 2016
Ce vendredi, plus aucun billets en vente (et samedi les quelques entrées restantes trouvent preneur), l’association est heureuse comme un poisson dans l’eau…
Cette édition nous promet du bon, encore du bon et très bon. Les organisateurs ont mis la barre très haute. Avec, en ouverture, APES O’CLOCK, groupe rennais qui officiel dans le Punk Rock Psychédélique, est aussi gagnant du tremplin 2016. Auteur d’un EP (From Jungle to Downtown) en 2015, il nous donne le ton de ce qui nous attend tout au long de ce week-end. Du Rock et de la bonne humeur, surtout pour ces fanfarons déjà bien rodés avec leurs concerts de Fest Noz. Leur musique raccroche quelques rayons au soleil qui se fait porter pâle depuis le début de la journée.
A la suite de ce concert LAST TRAIN, révélation du printemps de Bourges et présents aux Papillons de nuit en mai dernier, le jeune quatuor nous délivre des titres tels que The Holy Family ou Cold Fever, dans un Rock plein d’énergie, sur un set intense. Voilà un groupe en devenir ! Trés bonne prestation !
BIGFLO & OLI, disque d’or en 2015 (La Cour des grands), on ne les présente plus, malgré leur jeune age (23 et 20 ans), ces 2 frangins originaires de Toulouse maîtrisent parfaitement leur art, le Rap ! Le public est médusé. Les 2 jeunes rappeurs s’offrent même un tour au milieu des festivaliers.
Après ce set de musique urbaine, on change radicalement de style… quoi que ! SOVIET SUPREME, Attention la Pravda et les Vopos de l’empire russe débarquent à Bobital. Ils nous enmenent dans un univers parallèle, d’une musique et d’un humour décalé de feu-l’Union Soviétique. Au programme : Musique techno, Hip Hop, musique Tzigane, mais aussi légérement Punk à chien sur les bords. Avec ces fous, déconneurs jusqu’à la dernière chanson et à ses jingles publicitaires, plus horripilants les uns que les autres, tout Bobital s’enflamme.
Plus conventionnel et même plus populaire, MIKA débarque en Bretagne avec son décor de scène, haut en couleur. Pendant son set, le dandy enchaîne sur un rythme effréné tout ses tubes, dans une Pop électrisante et une voix hors normes. Toutes les générations présentes ce soir sont conquise par cet artiste.
Pas de photos, mais LA RUE KETANOU était bien présente ce soir à Bobital avec Tryo comme invité spécial, En 2000, le groupe sortait son premier album, En attendant les caravanes, devenu immédiatement disque d’or. 16 ans plus tard, le public est toujours au rendez vous et le groupe aussi, avec Allons voir, leur 6e album, et toujours la même pèche communicative, et sa musique mêlant des ambiances tzigane, folk, reggae et même pop..
On s’enfonce ensuite plus profondément dans la nuit et la musique electronique prend le pas sur les guitares, avec SYNAPSON, duo parisien, qui s’impose sur la scene française electro orienté deep house, et finissant ce vendredi sur une très grosse ambiance festive, autour des titres de leur album au titre bien nommé, Convergence.
2 juillet 2016
Samedi, deuxième et dernier jour de festival qui débute avec GAD ZUKES, un groupe composé de 3 frères et 2 sœurs d’origine british, mais résidant à Dinan. Les régionaux du festival assure un superbe concert en mélangeant Pop, Rock , le tout sur des rythmes énergiques et bien orchestrés. Déjà croisés lors d’une édition de Saint-Malo Rock City, les GAD ZUKES continuent de nous intéresser avec leur chansons bien charpentées.
Pour la seconde fois en 2016, la Magic Box croise sur sa route le trio L.E.J sur un festival. Les 3 copines issu de la planéte youtube passés à Tinténiac il n’y a encore pas si longtemps, et qui avaient manqué leur rendez vous avec Musikadol, nous montre que leur musique et leur show a énormément évolué en si peu de temps. Lancé par le groupe Tryo (encore eux) en 2013, c’est avec maîtrise, pour ne pas dire maestria, qu’ ils reprennent des tubes planétaires, à la sauce L.E.J.. Autant vous le dire, l’ambiance est folle et relance le festival en mettant le feu dans la fausse !
Pas facile ensuite pourMINUIT d’enchaine dans ce contexte. D’autant que leur musique n’a rien d’aussi lumineux. Bien au contraire ! Composé de 5 musiciens, le groupe ne passe pas inaperçu : le frére et la sœur ne vous sont pas inconnus, car ce ne sont rien d’autres que les enfants des Rita Mitsouko, eh oui ! Accompagnés de 3 autre musiciens, ils nous livrent une sorte de Pop Rock, funky et New wave, avec énergie nonchalante, et même des reprises tel que Kiss en hommage à Prince ou meme Depeche Mode. On reste dans l’esprit New Wave. Mais vraiment, Minuit est à découvrir et vous serez pas déçu du voyage.
Autre dandy, après Mika la veille, CHARLIE WINSTON, le britannique est accueilli très chaleureusement par le public enflamme le public et délivre un super concert. BROKEN BACK, malouin d’origine, c’est quasi à domicile qu’il joue aujourd’hui. Quand arrive le titre en collaboration avec SYNAPSON, cela envoûte littéralement le public.
THE HIVES, ces suédois qui balancent du Rock garage Revival depuis 20 ans maintenant, n’ont rien sorti de studio depuis 2012 (Lex Hives). Cela ne les empêchent pas de tourner d’un bout à l’autre de la planète. Et ce soir, c’est à Bobital qu’ils ont décidé de mettre le feu, avec une énergie dévorant celle des festivaliers, jusqu’à leurs dernieres étincelles ! Le Tick tick boom, de 2007, reste une vrai bombe sur la scène 2016 ! Quelle énergie ! Pas une seconde de répit ! A voir absolument !
Apres The Hives, le public est sur les rotules, mais la féte continu a la sauce made in russia. LITTLE BIG, artistes russes découverts sur youtube dévorent la scène sur un rythme d’enfer, d’electro punk. Et BREAKBOT ferme le festival avec son style bien a lui electro disco funky, très dansant, le public peut finir la soirée en beauté.
Parlons un peu du festival : Cette année, un nouveau concept le Bo’Village, un espace de rencontre accessible à tous, 2 groupes de musiques s’y produisent et vous y trouvez un bar, un stand de merchandising et un stand Terre et mer. Autre nouveauté, le Bobi’Cash, plus besoin de tickets, jetons ou autres, une carte rechargeable pour acheter boissonx, repas et merch. Comme aux Papillons de nuit, pour ceux qui connaissent.
Merci aux bénévoles qui nous ont accuellies très chaleureusement et aux organisateurs pour leur travail. Longue vie à ce festival très chaleureux et très bien organisé.
Hâte d’être à l’année prochaine pour retouver des collègues avec qui j ai passé un très bon Week-end !
Festival L’Armor à Sons
Date : 01 et 02 juillet 2016
Lieu : Bretagne, Cotes-d-Armor, Bobital (22)
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Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Par David Bilot
Bobital, village des Côte d’Armor, près de Dinan, s’apprête à vivre sa 8eme édition du Festival L’Armor à sons. L’association Bowidel, née en 2009, a pour objet d’etre acteur du développement socio-culturel en milieu rural. La Bretagne ayant une réputation à respecter, le festival débute sous la pluie… Festival pluvieux, festival heureux !
1er juillet 2016
Ce vendredi, plus aucun billets en vente (et samedi les quelques entrées restantes trouvent preneur), l’association est heureuse comme un poisson dans l’eau…
Cette édition nous promet du bon, encore du bon et très bon. Les organisateurs ont mis la barre très haute. Avec, en ouverture, APES O’CLOCK, groupe rennais qui officiel dans le Punk Rock Psychédélique, est aussi gagnant du tremplin 2016. Auteur d’un EP (From Jungle to Downtown) en 2015, il nous donne le ton de ce qui nous attend tout au long de ce week-end. Du Rock et de la bonne humeur, surtout pour ces fanfarons déjà bien rodés avec leurs concerts de Fest Noz. Leur musique raccroche quelques rayons au soleil qui se fait porter pâle depuis le début de la journée.
A la suite de ce concert LAST TRAIN, révélation du printemps de Bourges et présents aux Papillons de nuit en mai dernier, le jeune quatuor nous délivre des titres tels que The Holy Family ou Cold Fever, dans un Rock plein d’énergie, sur un set intense. Voilà un groupe en devenir ! Trés bonne prestation !
BIGFLO & OLI, disque d’or en 2015 (La Cour des grands), on ne les présente plus, malgré leur jeune age (23 et 20 ans), ces 2 frangins originaires de Toulouse maîtrisent parfaitement leur art, le Rap ! Le public est médusé. Les 2 jeunes rappeurs s’offrent même un tour au milieu des festivaliers.
Après ce set de musique urbaine, on change radicalement de style… quoi que ! SOVIET SUPREME, Attention la Pravda et les Vopos de l’empire russe débarquent à Bobital. Ils nous enmenent dans un univers parallèle, d’une musique et d’un humour décalé de feu-l’Union Soviétique. Au programme : Musique techno, Hip Hop, musique Tzigane, mais aussi légérement Punk à chien sur les bords. Avec ces fous, déconneurs jusqu’à la dernière chanson et à ses jingles publicitaires, plus horripilants les uns que les autres, tout Bobital s’enflamme.
Plus conventionnel et même plus populaire, MIKA débarque en Bretagne avec son décor de scène, haut en couleur. Pendant son set, le dandy enchaîne sur un rythme effréné tout ses tubes, dans une Pop électrisante et une voix hors normes. Toutes les générations présentes ce soir sont conquise par cet artiste.
Pas de photos, mais LA RUE KETANOU était bien présente ce soir à Bobital avec Tryo comme invité spécial, En 2000, le groupe sortait son premier album, En attendant les caravanes, devenu immédiatement disque d’or. 16 ans plus tard, le public est toujours au rendez vous et le groupe aussi, avec Allons voir, leur 6e album, et toujours la même pèche communicative, et sa musique mêlant des ambiances tzigane, folk, reggae et même pop..
On s’enfonce ensuite plus profondément dans la nuit et la musique electronique prend le pas sur les guitares, avec SYNAPSON, duo parisien, qui s’impose sur la scene française electro orienté deep house, et finissant ce vendredi sur une très grosse ambiance festive, autour des titres de leur album au titre bien nommé, Convergence.
2 juillet 2016
Samedi, deuxième et dernier jour de festival qui débute avec GAD ZUKES, un groupe composé de 3 frères et 2 sœurs d’origine british, mais résidant à Dinan. Les régionaux du festival assure un superbe concert en mélangeant Pop, Rock , le tout sur des rythmes énergiques et bien orchestrés. Déjà croisés lors d’une édition de Saint-Malo Rock City, les GAD ZUKES continuent de nous intéresser avec leur chansons bien charpentées.
Pour la seconde fois en 2016, la Magic Box croise sur sa route le trio L.E.J sur un festival. Les 3 copines issu de la planéte youtube passés à Tinténiac il n’y a encore pas si longtemps, et qui avaient manqué leur rendez vous avec Musikadol, nous montre que leur musique et leur show a énormément évolué en si peu de temps. Lancé par le groupe Tryo (encore eux) en 2013, c’est avec maîtrise, pour ne pas dire maestria, qu’ ils reprennent des tubes planétaires, à la sauce L.E.J.. Autant vous le dire, l’ambiance est folle et relance le festival en mettant le feu dans la fausse !
Pas facile ensuite pour MINUIT d’enchaine dans ce contexte. D’autant que leur musique n’a rien d’aussi lumineux. Bien au contraire ! Composé de 5 musiciens, le groupe ne passe pas inaperçu : le frére et la sœur ne vous sont pas inconnus, car ce ne sont rien d’autres que les enfants des Rita Mitsouko, eh oui ! Accompagnés de 3 autre musiciens, ils nous livrent une sorte de Pop Rock, funky et New wave, avec énergie nonchalante, et même des reprises tel que Kiss en hommage à Prince ou meme Depeche Mode. On reste dans l’esprit New Wave. Mais vraiment, Minuit est à découvrir et vous serez pas déçu du voyage.
Autre dandy, après Mika la veille, CHARLIE WINSTON, le britannique est accueilli très chaleureusement par le public enflamme le public et délivre un super concert. BROKEN BACK, malouin d’origine, c’est quasi à domicile qu’il joue aujourd’hui. Quand arrive le titre en collaboration avec SYNAPSON, cela envoûte littéralement le public.
THE HIVES, ces suédois qui balancent du Rock garage Revival depuis 20 ans maintenant, n’ont rien sorti de studio depuis 2012 (Lex Hives). Cela ne les empêchent pas de tourner d’un bout à l’autre de la planète. Et ce soir, c’est à Bobital qu’ils ont décidé de mettre le feu, avec une énergie dévorant celle des festivaliers, jusqu’à leurs dernieres étincelles ! Le Tick tick boom, de 2007, reste une vrai bombe sur la scène 2016 ! Quelle énergie ! Pas une seconde de répit ! A voir absolument !
Apres The Hives, le public est sur les rotules, mais la féte continu a la sauce made in russia. LITTLE BIG, artistes russes découverts sur youtube dévorent la scène sur un rythme d’enfer, d’electro punk. Et BREAKBOT ferme le festival avec son style bien a lui electro disco funky, très dansant, le public peut finir la soirée en beauté.
Parlons un peu du festival : Cette année, un nouveau concept le Bo’Village, un espace de rencontre accessible à tous, 2 groupes de musiques s’y produisent et vous y trouvez un bar, un stand de merchandising et un stand Terre et mer. Autre nouveauté, le Bobi’Cash, plus besoin de tickets, jetons ou autres, une carte rechargeable pour acheter boissonx, repas et merch. Comme aux Papillons de nuit, pour ceux qui connaissent.
Merci aux bénévoles qui nous ont accuellies très chaleureusement et aux organisateurs pour leur travail. Longue vie à ce festival très chaleureux et très bien organisé.
Hâte d’être à l’année prochaine pour retouver des collègues avec qui j ai passé un très bon Week-end !
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