Le « Festoche le plus cool d’Armorique » est de retour en cette fin d’été 2023 pour sa 13e édition. Après une édition 2022 qui a fait pété les compteurs en atteignant pour la première fois les 50.000 festivaliers, la nouvelle édition entend bien maintenir la pression et mettre le feu une fois encore dans la plaine du Mafeu, avec une programmation éclectique, tout en mettant un accent particulier sur la musique actuelle. L’auto-tune a vraisemblablement détrôné la guitare électrique sur les principales scènes, laissant tout de même les sons traditionnels à la scène King Dôme et les DJ set à la Kouing Zone.
Pour cette 13e édition, le Festival nous a proposé cette programmation : 25/08 : Lomepal, The Blaze, Zola, Aime Simone, Miel de Montagne, Bekar, La Rennes des Voyous, Pure, Doolin’, Red Cardell, Fiddler’s Green, Jahiner, Zaatar b2b VBK. 26/08 : Louise Attaque, Josman, November Ultra, Dirtyphonics, Faada Freddy, Julien Granel, Pierre-Hugues José, B.R.E.T.O.N.S, Krakin’ Kellys, Uncle Bard & The Dirty Bastards, Green Lads, Gaya, Margaux59000, Neowise, OR’L. 27/06 : Black Eyed Peas, Dropkick Murphys, Izïa, Lujipeka, Aloïse Sauvage, Stéphane, H JeuneCrack, Celkilt, The Sidh Dorcha Cobs, The Greenings, Donov, Jim Irie, Timéo.
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La dernière journée de l’Edition 2023 du #RoiArthur débute dans la douceur avec STEPHANE. Non, il n’y a pas d’erreur sur la photo. Stéphane est une jeune chanteuse de 26 ans, auteur d’un premier album, Madame, sorti en janvier de cette année. Lunettes de soleil (oui, il y avait du soleil!), cheveux blonds, la chanteuse suisse a vite fait de prendre possession de la grande scène et d’attirer le public avec ses échanges entre les chansons, et avec les chansons elles-mêmes, mélancoliques, qui nous touchent, qui nous concernent aussi un peu. Comme sur le CD, en live, elle partage ses émotions liées à la séparation et les différents états/étapes par lesquelles on passe ensuite. Les titres des chansons parlent d’eux-mêmes : Nouveau départ, Douleurs je fuis, Mieux comme ça… Il y aussi des moments plus lumineux comme Green Dream, ou des reprises d’autres artistes comme Somewhere Only We Know qu’elle emprunte à Keane. Une jolie découverte, qui tranche avec le rap et l’auto-tune qui domine la programmation du Festival de cette année.
Pour rester dans une musique authentique, il faut aller sous le King Dôme, et découvrir THE GREENINGS, trio breton adepte de la musique et de la danse traditionnelle irlandaise. Un violon, une guitare folk et une danseuse, pour mettre une grosse ambiance so irish dans le Mafeu ! Le public ne s’y trompe et afflue, improvisant ici des rondes pour participer à la fête. De quoi confirmer que le Festival a eu une très bonne idée en créant ce lieu qui maintient le lien avec la celtitude de ses origines…
On change d’ambiance et de génération avec HJEUNECRACK. Auteur d’un album 100% rap, baptisé Matière Première, l’artiste a déjà ses fans sur le devant de la scène Lancelot. Pour autant, ne le trouvant pas très convaincant, je ne resterai pas au delà de 3 ou 4 « sons » pour aller plutôt profiter de l’ambiance qui monte dans la Kouign Zone. Au programme : patin à roulette, maquillage, bonbons et chapiteau dans lequel quelques dj se relayent jusqu’à la nuit. Original et ressourçant au milieu de cette foule grandissante.
ALOÏSE SAUVAGE a sorti un nouvel album, Sauvage, il y a moins d’un an, entre deux tournages au ciné ou à la télé. Là, elle termine avec le #RoiArthur, une grosse tournée des festivals d’été. La chanteuse s’était déjà forgée une bonne réputation auprès d’un public super jeunes avec Dévorantes, son premier opus, mais vu l’ambiance sur le devant de la scène, il est indéniable que la ferveur grimpe en flèche. Adepte de l’auto-tune, elle est clairement dans la tendance actuelle. Ajoutez à ça, des textes personnels, qui parle à la jeunesse millénium, et une chorégraphie de funambule, et vous obtenez un concert marquant, à l’image de ses clips en général, et de Présentement, en particulier. (photos FB)
DORCHA COBS, c’est « Le rock pur jus de Topher LOUDON et le répertoire Celtique d’Anthony MASSELIN ». Voici résumé en une phrase le concert auquel nous avons assisté ce soir au #RoiArthur. Un rock très énergique, dans la veine d’un Bruce Springsteen qui se serait aventuré du côté de l’Irlande (il a d’ailleurs sorti un DVD live à Dublin, non…). Parmi la dizaine de groupes vus ou aperçus sur la scène King Dôme tout au long de ce week-end, les Dorcha Cobs ont sans doute remporté ma préférence, par leurs compos, leurs orchestrations et la bonne humeur communicative du chanteur et de ses musiciens. Une très belle découverte. Le chapiteau semble même bien complet.
LUJIPEKAtotalise 55 millions de vues sur YT depuis 2019. Autant dire que l’auteur de Montagnes russes a déjà quelques fans. Pour ceux qui, comme moi, ne le connaissent, ils découvrent un artiste décontracté mais avec une plume aiguisée qui ne peut que toucher la jeunesse de 2023, avec des titres comme Putain d’époque. Qu’on aime ou pas ce style musical, on ne peut que trouver des qualités à cet artiste charismatique dont les paroles se retrouvent sur nombre de pancartes dans la foule amassées contre les barrières (cf photos sur FB).
Bientôt 30 ans que les DROPKICK MURPHYS assurent de véritables performances scénique en mêlant le punk à la musique celtique. Pour cela, les 6 musiciens propose un concert avec des instruments issus du rock et d’autres plus trad’ comme le banjo ou la cornemuse. Un beau mélange qui emporte rapidement le public de la grande scène dans son tourbillon de punk rock furieusement entêtant.
Le concert débute sur une bande-son qui rend hommage à une grande artiste récemment disparue, Sinéad O’Connor avec un titre en compagnie des Chieftains. Le groupe dégaine ensuite l’artillerie lourdes avec quelques pépites de son album Turn Up That Dial sorti en 2021 (tel Queen Of Suffolk County ou L-EE-B-O-Y facilement identifiable dans le set), et quelques autres bonnes chansons, comme Rose Tattoo, extrait d’un album plus ancien (Signed and Sealed in Blood – 2013) . Le groupe ajoute à son set quelques covers d’artistes irlandais.
Avec Louise Attaque, les DROPKICK MURPHYS sont parmi les rares groupes du week-end à être parvenus à unifier le public de la grande plaine. Une belle énergie extrêmement communicative et un registre musicale celtique qui continue à attirer l’attention d’un large public. Pas étonnant que le groupe soit aussi à l’aise au Hellfest que dans des festivals plus grand public. Plus incroyable encore, une prestation aussi furieuse, le groupe en a donné une chaque jour durant tout l’été, dans une cinquantaine de festivals dans toute l’Europe, aux USA et au Canada. Vraiment impressionnants les gars !
Dans la même veine, mais un peu plus sage que les Dropkick Murphys, ce sont les DIGRESKqui ont pris place dans le King Dôme, à peu près à la même heure. Autant vous dire que le public était plus rare sous le chapiteau. Mais, cela n’a pas empêché le groupe de donner un bon concert. On avait pu voir déjà quelques membres du groupe, la veille, au sein du projet collectif B.R.E.T.O.N.S. .
C’est le second été qu’IZÏA Higelin se consacre à la tournée des festivals suite à la sortie de son 5e album La Vitesse. Elle arrive ce soir comme une vrai tornade sur la scène Lancelot. Je ne sais pas ce qu’elle prend pour ça, mais je veux la même chose le lundi matin pour aller au taf. Habillée de façon sexy, avec un body et un perfecto, comme seule tenue. Le concert dure une petite heure, mais elle y glisse un maximum de titres de ce 5e album, finissant avec La Vitesse, un titre qui rappelle les premières heures de Téléphone (Sur la route). On y entendra aussi Mon coeur, Etoile Noire, Folle. Des titres qui ont rompu avec le style Rock de ses débuts, mais qu’elle parvient à imposer avec son énergie et son talent. Et comme en plus, le festival du Roi Arthur n’est pas vraiment un Festival rock, de moins en moins, en tout cas, elle trouve ici un bel écho dans les premiers rangs. Elle en profite pour « genrer » le festival en lui retirant son caractère masculin le temps du concert, et en le renommant Festival de la reine reine Guenièvre. Le temps passe vite, à tout Vitesse même. Et le public est déjà en partie partie de l’autre côté de la pelouse, pour essayer de trouver une bonne place pour apercevoir Will I Am et ses amis.
Avec la sortie de leur nouvel album Levitation en novembre 2022, le groupe californien BLACK EYED PEAS a repris la route. Une route qui est passé par Bréal-sous-Monfort, ce soir. On ze road again, mais pas tout à fait avec les mêmes membres. Sans la présence de Fergie depuis leur retour aux affaires, le groupe demeure tout de même un ensemble de 4 voix, avec la présence J. Rey Soul, la chanteuse philippine s’est vite intégré au collectif vocal, en signant quelques chansons de l’album et en prenant une place importante dans les parties vocales de certaines chansons. On la retrouve ce soir soudée au collectif, et même mise en avant sur plusieurs titres. Le public, déçu du départ de Fergie, n’a finalement pas trop perdu au change. Le groupe a la simplicité de se présenter, un par un, devant le public. C’est assez rare pour le signaler : Hello, my name is Will I Am… (je me demande même s’ils ne l’a pas dit en français ?).
Pour ce concert au #RoiArthur, le groupe passe en revue tous ses tubes dès le début du set, avec des titres emblématiques comme RITMO, Mamacita et Pump it, tous trois enchainés dans des effets visuels et sonores que le public apprécie, rassemblé en masse autour de la scène Excalibur. On a l’impression de ne pas pouvoir bouger un orteil, mais quand le groupe encourage au jump ou à lever les bras, la foule bouge d’un seul tenant. On se sent comme dans une vague au milieu d’une marée humaine. On se laisse porter tout simplement. Le groupe a surtout des boites à rythme, des samplers et autres machines à effets. Mais il a aussi un batteur, qui joue aussi du synthé. Et un guitariste que le groupe fait venir sur l’avancée de la scène, et laisse jouer tel un guitar heros… en reprenant un riff de Michael Jackson. Et il y a même, un instant, une fan, invitée sur scène qui viendra impressionner le quatuor en chantant avec J. Rey Soul. Au point que les 3 autres, scotchés, sortent leur smartphone pour immortaliser le moment. Pendant les 90 mn de concert, le groupe ajoutera aussi des titres de Will I Am comme This is Love, et terminera le concert par leur grand tube de 2009, I gotta Feeling, que le public accompagnera de bout en bout. Alors, oui, ici, dans la Magic Box, on n’est pas trop habitué à écouter ce genre de musique, qui utilise beaucoup trop les samples des autres artistes, qui utilise un peu trop aussi l’auto-tune, mais, au finale, les #BlackEyedPeas parviennent à mettre une super ambiance dans ce grand final de l’édition 2023, la 13e édition du Roi Arthur. Alors, respect men (and women) !
Un grand merci aux organisateurs, aux centaines de bénévoles, et à l’Equipe du Service Presse en particulier qui nous a super bien accueilli, pour cette toute première fois au #RoiArthur. Un festival qu’on ne peut que recommander après un tel week-end !
13e édition du
Festival du Roi Arthur
Black Eyed Peas, Dropkick Murphys, Izïa…
Lieu : Bretagne, Bréal-sous-Monfort (35)
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Par Mike S.
Le « Festoche le plus cool d’Armorique » est de retour en cette fin d’été 2023 pour sa 13e édition. Après une édition 2022
qui a fait pété les compteurs en atteignant pour la première fois les 50.000 festivaliers, la nouvelle édition entend bien maintenir la pression et mettre le feu une fois encore dans la plaine du Mafeu, avec une programmation éclectique, tout en mettant un accent particulier sur la musique actuelle. L’auto-tune a vraisemblablement détrôné la guitare électrique sur les principales scènes, laissant tout de même les sons traditionnels à la scène King Dôme et les DJ set à la Kouing Zone.
Pour cette 13e édition, le Festival nous a proposé cette programmation :
25/08 : Lomepal, The Blaze, Zola, Aime Simone, Miel de Montagne, Bekar, La Rennes des Voyous, Pure, Doolin’, Red Cardell, Fiddler’s Green, Jahiner, Zaatar b2b VBK.
26/08 : Louise Attaque, Josman, November Ultra, Dirtyphonics, Faada Freddy, Julien Granel, Pierre-Hugues José, B.R.E.T.O.N.S, Krakin’ Kellys, Uncle Bard & The Dirty Bastards, Green Lads, Gaya, Margaux59000, Neowise, OR’L.
27/06 : Black Eyed Peas, Dropkick Murphys, Izïa, Lujipeka, Aloïse Sauvage, Stéphane, H JeuneCrack, Celkilt, The Sidh Dorcha Cobs, The Greenings, Donov, Jim Irie, Timéo.
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La dernière journée de l’Edition 2023 du #RoiArthur débute dans la douceur avec STEPHANE. Non, il n’y a pas d’erreur sur la photo. Stéphane est une jeune chanteuse de 26 ans, auteur d’un premier album, Madame, sorti en janvier de cette année. Lunettes de soleil (oui, il y avait du soleil!), cheveux blonds, la chanteuse suisse a vite fait de prendre possession de la grande scène et d’attirer le public avec ses échanges entre les chansons, et avec les chansons elles-mêmes, mélancoliques, qui nous touchent, qui nous concernent aussi un peu. Comme sur le CD, en live, elle partage ses émotions liées à la séparation et les différents états/étapes par lesquelles on passe ensuite. Les titres des chansons parlent d’eux-mêmes : Nouveau départ, Douleurs je fuis, Mieux comme ça… Il y aussi des moments plus lumineux comme Green Dream, ou des reprises d’autres artistes comme Somewhere Only We Know qu’elle emprunte à Keane. Une jolie découverte, qui tranche avec le rap et l’auto-tune qui domine la programmation du Festival de cette année.
Pour rester dans une musique authentique, il faut aller sous le King Dôme, et découvrir THE GREENINGS, trio breton adepte de la musique et de la danse traditionnelle irlandaise. Un violon, une guitare folk et une danseuse, pour mettre une grosse ambiance so irish dans le Mafeu ! Le public ne s’y trompe et afflue, improvisant ici des rondes pour participer à la fête. De quoi confirmer que le Festival a eu une très bonne idée en créant ce lieu qui maintient le lien avec la celtitude de ses origines…
On change d’ambiance et de génération avec HJEUNECRACK. Auteur d’un album 100% rap, baptisé Matière Première, l’artiste a déjà ses fans sur le devant de la scène Lancelot. Pour autant, ne le trouvant pas très convaincant, je ne resterai pas au delà de 3 ou 4 « sons » pour aller plutôt profiter de l’ambiance qui monte dans la Kouign Zone. Au programme : patin à roulette, maquillage, bonbons et chapiteau dans lequel quelques dj se relayent jusqu’à la nuit. Original et ressourçant au milieu de cette foule grandissante.
ALOÏSE SAUVAGE a sorti un nouvel album, Sauvage, il y a moins d’un an, entre deux tournages au ciné ou à la télé. Là, elle termine avec le #RoiArthur, une grosse tournée des festivals d’été. La chanteuse s’était déjà forgée une bonne réputation auprès d’un public super jeunes avec Dévorantes, son premier opus, mais vu l’ambiance sur le devant de la scène, il est indéniable que la ferveur grimpe en flèche. Adepte de l’auto-tune, elle est clairement dans la tendance actuelle. Ajoutez à ça, des textes personnels, qui parle à la jeunesse millénium, et une chorégraphie de funambule, et vous obtenez un concert marquant, à l’image de ses clips en général, et de Présentement, en particulier.
(photos FB)
DORCHA COBS, c’est « Le rock pur jus de Topher LOUDON et le répertoire Celtique d’Anthony MASSELIN ». Voici résumé en une phrase le concert auquel nous avons assisté ce soir au #RoiArthur. Un rock très énergique, dans la veine d’un Bruce Springsteen qui se serait aventuré du côté de l’Irlande (il a d’ailleurs sorti un DVD live à Dublin, non…). Parmi la dizaine de groupes vus ou aperçus sur la scène King Dôme tout au long de ce week-end, les Dorcha Cobs ont sans doute remporté ma préférence, par leurs compos, leurs orchestrations et la bonne humeur communicative du chanteur et de ses musiciens. Une très belle découverte. Le chapiteau semble même bien complet.
LUJIPEKA totalise 55 millions de vues sur YT depuis 2019. Autant dire que l’auteur de Montagnes russes a déjà quelques fans. Pour ceux qui, comme moi, ne le connaissent, ils découvrent un artiste décontracté mais avec une plume aiguisée qui ne peut que toucher la jeunesse de 2023, avec des titres comme Putain d’époque. Qu’on aime ou pas ce style musical, on ne peut que trouver des qualités à cet artiste charismatique dont les paroles se retrouvent sur nombre de pancartes dans la foule amassées contre les barrières (cf photos sur FB).
Bientôt 30 ans que les DROPKICK MURPHYS assurent de véritables performances scénique en mêlant le punk à la musique celtique. Pour cela, les 6 musiciens propose un concert avec des instruments issus du rock et d’autres plus trad’ comme le banjo ou la cornemuse. Un beau mélange qui emporte rapidement le public de la grande scène dans son tourbillon de punk rock furieusement entêtant.
Le concert débute sur une bande-son qui rend hommage à une grande artiste récemment disparue, Sinéad O’Connor avec un titre en compagnie des Chieftains. Le groupe dégaine ensuite l’artillerie lourdes avec quelques pépites de son album Turn Up That Dial sorti en 2021 (tel Queen Of Suffolk County ou L-EE-B-O-Y facilement identifiable dans le set), et quelques autres bonnes chansons, comme Rose Tattoo, extrait d’un album plus ancien (Signed and Sealed in Blood – 2013) . Le groupe ajoute à son set quelques covers d’artistes irlandais.
Avec Louise Attaque, les DROPKICK MURPHYS sont parmi les rares groupes du week-end à être parvenus à unifier le public de la grande plaine. Une belle énergie extrêmement communicative et un registre musicale celtique qui continue à attirer l’attention d’un large public. Pas étonnant que le groupe soit aussi à l’aise au Hellfest que dans des festivals plus grand public. Plus incroyable encore, une prestation aussi furieuse, le groupe en a donné une chaque jour durant tout l’été, dans une cinquantaine de festivals dans toute l’Europe, aux USA et au Canada. Vraiment impressionnants les gars !
Dans la même veine, mais un peu plus sage que les Dropkick Murphys, ce sont les DIGRESK qui ont pris place dans le King Dôme, à peu près à la même heure. Autant vous dire que le public était plus rare sous le chapiteau. Mais, cela n’a pas empêché le groupe de donner un bon concert. On avait pu voir déjà quelques membres du groupe, la veille, au sein du projet collectif B.R.E.T.O.N.S. .
C’est le second été qu’IZÏA Higelin se consacre à la tournée des festivals suite à la sortie de son 5e album La Vitesse. Elle arrive ce soir comme une vrai tornade sur la scène Lancelot. Je ne sais pas ce qu’elle prend pour ça, mais je veux la même chose le lundi matin pour aller au taf. Habillée de façon sexy, avec un body et un perfecto, comme seule tenue. Le concert dure une petite heure, mais elle y glisse un maximum de titres de ce 5e album, finissant avec La Vitesse, un titre qui rappelle les premières heures de Téléphone (Sur la route). On y entendra aussi Mon coeur, Etoile Noire, Folle. Des titres qui ont rompu avec le style Rock de ses débuts, mais qu’elle parvient à imposer avec son énergie et son talent. Et comme en plus, le festival du Roi Arthur n’est pas vraiment un Festival rock, de moins en moins, en tout cas, elle trouve ici un bel écho dans les premiers rangs. Elle en profite pour « genrer » le festival en lui retirant son caractère masculin le temps du concert, et en le renommant Festival de la reine reine Guenièvre. Le temps passe vite, à tout Vitesse même. Et le public est déjà en partie partie de l’autre côté de la pelouse, pour essayer de trouver une bonne place pour apercevoir Will I Am et ses amis.
Avec la sortie de leur nouvel album Levitation en novembre 2022, le groupe californien BLACK EYED PEAS a repris la route. Une route qui est passé par Bréal-sous-Monfort, ce soir. On ze road again, mais pas tout à fait avec les mêmes membres. Sans la présence de Fergie depuis leur retour aux affaires, le groupe demeure tout de même un ensemble de 4 voix, avec la présence J. Rey Soul, la chanteuse philippine s’est vite intégré au collectif vocal, en signant quelques chansons de l’album et en prenant une place importante dans les parties vocales de certaines chansons. On la retrouve ce soir soudée au collectif, et même mise en avant sur plusieurs titres. Le public, déçu du départ de Fergie, n’a finalement pas trop perdu au change. Le groupe a la simplicité de se présenter, un par un, devant le public. C’est assez rare pour le signaler : Hello, my name is Will I Am… (je me demande même s’ils ne l’a pas dit en français ?).
Pour ce concert au #RoiArthur, le groupe passe en revue tous ses tubes dès le début du set, avec des titres emblématiques comme RITMO, Mamacita et Pump it, tous trois enchainés dans des effets visuels et sonores que le public apprécie, rassemblé en masse autour de la scène Excalibur. On a l’impression de ne pas pouvoir bouger un orteil, mais quand le groupe encourage au jump ou à lever les bras, la foule bouge d’un seul tenant. On se sent comme dans une vague au milieu d’une marée humaine. On se laisse porter tout simplement. Le groupe a surtout des boites à rythme, des samplers et autres machines à effets. Mais il a aussi un batteur, qui joue aussi du synthé. Et un guitariste que le groupe fait venir sur l’avancée de la scène, et laisse jouer tel un guitar heros… en reprenant un riff de Michael Jackson. Et il y a même, un instant, une fan, invitée sur scène qui viendra impressionner le quatuor en chantant avec J. Rey Soul. Au point que les 3 autres, scotchés, sortent leur smartphone pour immortaliser le moment. Pendant les 90 mn de concert, le groupe ajoutera aussi des titres de Will I Am comme This is Love, et terminera le concert par leur grand tube de 2009, I gotta Feeling, que le public accompagnera de bout en bout. Alors, oui, ici, dans la Magic Box, on n’est pas trop habitué à écouter ce genre de musique, qui utilise beaucoup trop les samples des autres artistes, qui utilise un peu trop aussi l’auto-tune, mais, au finale, les #BlackEyedPeas parviennent à mettre une super ambiance dans ce grand final de l’édition 2023, la 13e édition du Roi Arthur. Alors, respect men (and women) !
Un grand merci aux organisateurs, aux centaines de bénévoles, et à l’Equipe du Service Presse en particulier qui nous a super bien accueilli, pour cette toute première fois au #RoiArthur. Un festival qu’on ne peut que recommander après un tel week-end !
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