2014– 11 titres – 40’57 Style : Slam Rock / Spoken word
Label : Fauve Corp / Warner
Sortie : 3 février 2014
Notre avis :
par Mike S.
Vous ne confondrez plus, comme moi, Fauve ≠ et Fauve. Le second, auteur compositeur suisse, Nicolas Julliard, alias Fauve sans ≠, a jeté l’éponge à la fin de janvier, après 10 ans de carrière, submergé par le succès grandissant de ses homonymes français, qui n’ont jamais répondu à ses alertes. Je ne sais que penser d’un tel mépris de la part de ce groupe. Pour autant, nombreux groupes anglais ont ajouté (UK) à leur nom en s’exportant aux USA.
Mais s’il n’y avait que ça… Musicalement, Fauve ≠, c’est du Diabologum, Programme, Expérience, Michel Cloup, Arnaud Michniak, (et même un peu du Mendelson, Orelsan ou encore Taxi-Girl…). Même si le groupe se revendique plus de Lou Reed que du collectif Toulousain. Là encore, les parisiens ne font pas dans l’humilité.
Ceci explique un peu pourquoi, ici dans La Magic Box, on a mis du temps à se pencher sur le phénomène Fauve ≠. Mais, après quelques singles prometteurs, reconnus autant par la critique que par le public, force est de constater qu’on ne peut rester sourd face à Vieux Frères Partie 1, qui devrait avoir une partie 2 d’ici la fin de l’année.
Alors voilà, en journaliste consciencieux et objectif, on a écouté. Et c’est vrai que, dès le premier titre, on ne peut rester insensible à la violence des mots plaqués sur la douceur du sample du Trio pour Violon, Piano et Violoncelle de Schubert.
Mais ici, pas besoin de plagier, Schubert est libre de droit, et qu’il se retourne ou non dans sa tombe, tout le monde s’en fout comme de sa première capote. Le titre est suivi de Requin-Tigre, 100 % plagié sur du l’album # 3 de Diabologum (notez encore la similitude du signe #) , dans son orchestration, dans le traitement de la voix, dans le thème abordé, dans le cynisme. Dans tout quoi ! Jeunesse Talking Blues, quant à lui, est répétitif et énervant !
Avec Infirmière, on tient là le titre original et fédérateur du groupe, ce mélange slam dans le couplet et chant dans le refrain. Comme pour le premier titre, on est touché par les mots, et la mélodie du refrain ouvre la musique de Fauve ≠ au plus grand nombre. Bien joué ! Il en va de même avec De ceux ou Vieux Freres. Efficace aussi cette façon de revenir toujours sur ce monologue, façon journal intime, adressé à ce vieux frère. Cela crée une sorte de fil conducteur dans cet album qu’on ne pourrait qualifier pour autant d’album concept. On sera une dernière fois touché au cœur par cette Lettre à Zoé. Bravo !
Percutant, tranchant, incisif, les synonymes se multiplient et s’additionnent à cynique, effronté, insolent pour décrire cette musique et leurs auteurs. On ne peut rester insensible à ces textes dépressifs, un brin philosophes. Mais on ne peut oublier difficilement de les dissocier de ceux qui les ont inspiré (ou non). A vous de vous faire votre propre idée !
Fauve ≠ – Vieux Frères Partie 1
2014– 11 titres – 40’57
Style : Slam Rock / Spoken word
Label : Fauve Corp / Warner
Sortie : 3 février 2014
Notre avis :
par Mike S.
Vous ne confondrez plus, comme moi, Fauve ≠ et Fauve. Le second, auteur compositeur suisse, Nicolas Julliard, alias Fauve sans ≠, a jeté l’éponge à la fin de janvier, après 10 ans de carrière, submergé par le succès grandissant de ses homonymes français, qui n’ont jamais répondu à ses alertes. Je ne sais que penser d’un tel mépris de la part de ce groupe. Pour autant, nombreux groupes anglais ont ajouté (UK) à leur nom en s’exportant aux USA.
Mais s’il n’y avait que ça… Musicalement, Fauve ≠, c’est du Diabologum, Programme, Expérience, Michel Cloup, Arnaud Michniak, (et même un peu du Mendelson, Orelsan ou encore Taxi-Girl…). Même si le groupe se revendique plus de Lou Reed que du collectif Toulousain. Là encore, les parisiens ne font pas dans l’humilité.
Ceci explique un peu pourquoi, ici dans La Magic Box, on a mis du temps à se pencher sur le phénomène Fauve ≠. Mais, après quelques singles prometteurs, reconnus autant par la critique que par le public, force est de constater qu’on ne peut rester sourd face à Vieux Frères Partie 1, qui devrait avoir une partie 2 d’ici la fin de l’année.
Alors voilà, en journaliste consciencieux et objectif, on a écouté. Et c’est vrai que, dès le premier titre, on ne peut rester insensible à la violence des mots plaqués sur la douceur du sample du Trio pour Violon, Piano et Violoncelle de Schubert.
Mais ici, pas besoin de plagier, Schubert est libre de droit, et qu’il se retourne ou non dans sa tombe, tout le monde s’en fout comme de sa première capote. Le titre est suivi de Requin-Tigre, 100 % plagié sur du l’album # 3 de Diabologum (notez encore la similitude du signe #) , dans son orchestration, dans le traitement de la voix, dans le thème abordé, dans le cynisme. Dans tout quoi ! Jeunesse Talking Blues, quant à lui, est répétitif et énervant !
Avec Infirmière, on tient là le titre original et fédérateur du groupe, ce mélange slam dans le couplet et chant dans le refrain. Comme pour le premier titre, on est touché par les mots, et la mélodie du refrain ouvre la musique de Fauve ≠ au plus grand nombre. Bien joué ! Il en va de même avec De ceux ou Vieux Freres. Efficace aussi cette façon de revenir toujours sur ce monologue, façon journal intime, adressé à ce vieux frère. Cela crée une sorte de fil conducteur dans cet album qu’on ne pourrait qualifier pour autant d’album concept. On sera une dernière fois touché au cœur par cette Lettre à Zoé. Bravo !
Percutant, tranchant, incisif, les synonymes se multiplient et s’additionnent à cynique, effronté, insolent pour décrire cette musique et leurs auteurs. On ne peut rester insensible à ces textes dépressifs, un brin philosophes. Mais on ne peut oublier difficilement de les dissocier de ceux qui les ont inspiré (ou non). A vous de vous faire votre propre idée !
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