2016 – 13 titres Label : Samedi 14 / Inouïe Distribution Style : Chanson avec du Punk dedans Origine : France, Lyon Date de sortie de l’album : 19 février 2016
Notre avis : [star rating= »4.5″ max= »5″]
Avec cette voix grave d’écorché vif qui nous rappelle celle des Têtes Raides et ses chansons poético-cynico-dépressives proches de celles de Mano Solo, Erwan Pinard se lance dans une bataille perdue, avec juste le cynisme qu’il faut pour ne pas être trop pris au sérieux, et parvenir discrètement à faire passer toute une série de messages forts sur la vie qu’on vit et les malheurs qu’on croise quotidiennement. Le tout sur une orchestration rèche et épurée au premier abord mais en réalité, électrique et colorée.
La vie n’est pas rose dans le monde d’Erwan Pinard ! Jérôme Aubernon (guitares, violon, claviers) et Lionel Aubernon (batterie, claviers) l’accompagnent dans cette aventure au doux nom d’Obsolescence programmée. Un titre sans équivoque pour ce 3e album d’Erwan, qui recèlent de chansons acides, amères, piquantes, caustiques… sous de faux airs de poète flamand (J’élabore, Les Queues de Poisson), de chanteur immigré russe s’essayant au reggae marseillais(e) (Je ne sais pas dire non), de One Man Show (Tranquille, Comptes à rebours, Colère), de chanteur Rock à la tête lourde et aux idées noires (Laisse moi, Fleur d’Oranger) ou de crooner Mariachi (Pénurie, Qu’as-tu été capable de faire par Amour ?).
Impertinent, sarcastique et surtout anticonformiste, Erwan Pinard est un drôle d’olibrius dans le paysage Rock en France, totalement inclassable. On écoute d’abord ses textes. On entend ensuite sa musique et ses orchestrations faussement minimalistes. On découvre enfin l’acteur, qui transforme chaque chanson en pièce de théâtre, en tragédie ou en long monologue à l’écriture (pas toujours) fictionnelle.
Avec Obsolescence programmée, Erwan Pinard confirme ses talents d’auteur et d’interprète, épaississant le trait toujours un peu plus, dans ses chansons à tiroirs, pour y glisser la gravité de la vie et du monde dans lequel elle se développe, tant bien que mal. Cette longue maladie dont tout le monde finit par mourir, Erwan s’en sert de décor inépuisable.
Un album dramatique aux multiples rebondissements qui vous fera passer par toutes les émotions.
Erwan Pinard – Obsolescence programmée
2016 – 13 titres
Label : Samedi 14 / Inouïe Distribution
Style : Chanson avec du Punk dedans
Origine : France, Lyon
Date de sortie de l’album : 19 février 2016
Notre avis : [star rating= »4.5″ max= »5″]
Avec cette voix grave d’écorché vif qui nous rappelle celle des Têtes Raides et ses chansons poético-cynico-dépressives proches de celles de Mano Solo, Erwan Pinard se lance dans une bataille perdue, avec juste le cynisme qu’il faut pour ne pas être trop pris au sérieux, et parvenir discrètement à faire passer toute une série de messages forts sur la vie qu’on vit et les malheurs qu’on croise quotidiennement. Le tout sur une orchestration rèche et épurée au premier abord mais en réalité, électrique et colorée.
La vie n’est pas rose dans le monde d’Erwan Pinard ! Jérôme Aubernon (guitares, violon, claviers) et Lionel Aubernon (batterie, claviers) l’accompagnent dans cette aventure au doux nom d’Obsolescence programmée. Un titre sans équivoque pour ce 3e album d’Erwan, qui recèlent de chansons acides, amères, piquantes, caustiques… sous de faux airs de poète flamand (J’élabore, Les Queues de Poisson), de chanteur immigré russe s’essayant au reggae marseillais(e) (Je ne sais pas dire non), de One Man Show (Tranquille, Comptes à rebours, Colère), de chanteur Rock à la tête lourde et aux idées noires (Laisse moi, Fleur d’Oranger) ou de crooner Mariachi (Pénurie, Qu’as-tu été capable de faire par Amour ?).
Impertinent, sarcastique et surtout anticonformiste, Erwan Pinard est un drôle d’olibrius dans le paysage Rock en France, totalement inclassable. On écoute d’abord ses textes. On entend ensuite sa musique et ses orchestrations faussement minimalistes. On découvre enfin l’acteur, qui transforme chaque chanson en pièce de théâtre, en tragédie ou en long monologue à l’écriture (pas toujours) fictionnelle.
Avec Obsolescence programmée, Erwan Pinard confirme ses talents d’auteur et d’interprète, épaississant le trait toujours un peu plus, dans ses chansons à tiroirs, pour y glisser la gravité de la vie et du monde dans lequel elle se développe, tant bien que mal. Cette longue maladie dont tout le monde finit par mourir, Erwan s’en sert de décor inépuisable.
Un album dramatique aux multiples rebondissements qui vous fera passer par toutes les émotions.
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Tracklist :
By Mike S. • Albums francais • Tags: Erwan Pinard, Jérôme Aubernon, Lionel Aubernon