2024 – 12 titres – 49’54 Label : Ojet Records Style : Pop, folk, jazz, rock Origine : USA, New York / France Date de sortie de l’album : 3 mai 2024 .
Notre avis :
Par Mike S.
« What the thunder said » est le 13e album studio du quatuor new-yorkais Elysian Fields. Avec ses faux airs de famille indéniable avec Lana del Rey (Must Have Meant), il faut bien se souvenir que le groupe a été fondé en 1995, soit 15 ans avant le premier album de Lana, originaire, elle aussi de la grosse pomme.
Dans la veine d’une pop mélancolique teintée de sonorités jazz vintage, Elysian Fields est apparue au milieu des années 90, en même temps que d’autres artistes comme Julee Cruise ou Hope Sandoval (Mazzy Star), autres chanteuses aux qualités vocales dignes d’une sirène attirant les marins dans les profondeurs de l’océan.
Trente ans plus tard, le charme est toujours opérant. Sans même comprendre un mot des douze chansons de ce nouvel opus, on est rapidement entrainé dans cet univers aux atmosphères énigmatiques, qui nous font balancer entre douceur et mélancolie. Cela vient d’abord du rythme suave de Half Measures, le premier titre de l’album, puis de son refrain plaintif, chuchoté par sa chanteuse, Jennifer Charles, et puis enfin des notes de guitares, rares, précieuses, étranges, un peu à la manière de Tarnation, autre groupe marquant des 90’s, tout comme sa chanteuse Paula Frazer.
La recette est reproduite sur First Last Wishes, avec la même douceur, la même nonchalance, donnant même l’impression d’une facilité déconcertante à créer ces ambiances parfaites, totalement hypnotiques. On plonge dans ces nappes musicales dont les vagues vous submergent et vous enivrent d’émotions. Au milieu de ces courants qui vous emportent au large, Must Have Meant a forcément des airs de single évident. Sans doute le meilleur titre de l’album. Le plus envoutant. Le titre suivant débute d’ailleurs par des bruits de vagues, comme pour renforcer cette impression marine initiale. Il a des effets relaxants, après le charme enchanteur dont on a été les victimes volontaires précédemment.
Mais le groupe ne s’arrête pas là. Il réitère ses charges émotionnelles encore et encore, et notamment avec I can give you that, autre single de prime abord. Mais une fois le refrain entendu, il ne vous quitte plus. La sorcellerie de Jennifer et Oren, s’avère une fois encore redoutablement efficace.
De la première à la dernière note, « What the thunder said » se révèle véritablement ensorcelant, comme peuvent l’avoir été Born To Die de Lana Del Rey ou She Hangs Brightly de Mazzy Star en leur temps. Il est très certainement l’un des meilleurs que le groupe a pu enregistrer depuis 20 ans, peut-être même depuis Bleed Your Cedar en 1996.
Line-up : Jennifer Charles : chanteuse Oren Bloedow : guitariste
Tracklist : 01- Half Measures – 5’36 02- First Last Wishes – 3’30 03- This World is just a world – 4’11 04- Must Have Meant – 3’32 05- Before the crashing waves – 4’42 06- Know not Whorl – 4’46 07- We’re losing her – 3’45 08- I can give you that – 4’25 09- Changeling – 3’42 10- Say you’re sorry – 3’35 11- What the thunder said – 4’42 12- Strawberry Moon – 3’30
Elysian Fields – What the thunder said
2024 – 12 titres – 49’54
Label : Ojet Records
Style : Pop, folk, jazz, rock
Origine : USA, New York / France
Date de sortie de l’album : 3 mai 2024
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Notre avis :
Par Mike S.
« What the thunder said » est le 13e album studio du quatuor new-yorkais Elysian Fields. Avec ses faux airs de famille indéniable avec Lana del Rey (Must Have Meant), il faut bien se souvenir que le groupe a été fondé en 1995, soit 15 ans avant le premier album de Lana, originaire, elle aussi de la grosse pomme.
Dans la veine d’une pop mélancolique teintée de sonorités jazz vintage, Elysian Fields est apparue au milieu des années 90, en même temps que d’autres artistes comme Julee Cruise ou Hope Sandoval (Mazzy Star), autres chanteuses aux qualités vocales dignes d’une sirène attirant les marins dans les profondeurs de l’océan.
Trente ans plus tard, le charme est toujours opérant. Sans même comprendre un mot des douze chansons de ce nouvel opus, on est rapidement entrainé dans cet univers aux atmosphères énigmatiques, qui nous font balancer entre douceur et mélancolie. Cela vient d’abord du rythme suave de Half Measures, le premier titre de l’album, puis de son refrain plaintif, chuchoté par sa chanteuse, Jennifer Charles, et puis enfin des notes de guitares, rares, précieuses, étranges, un peu à la manière de Tarnation, autre groupe marquant des 90’s, tout comme sa chanteuse Paula Frazer.
La recette est reproduite sur First Last Wishes, avec la même douceur, la même nonchalance, donnant même l’impression d’une facilité déconcertante à créer ces ambiances parfaites, totalement hypnotiques. On plonge dans ces nappes musicales dont les vagues vous submergent et vous enivrent d’émotions. Au milieu de ces courants qui vous emportent au large, Must Have Meant a forcément des airs de single évident. Sans doute le meilleur titre de l’album. Le plus envoutant. Le titre suivant débute d’ailleurs par des bruits de vagues, comme pour renforcer cette impression marine initiale. Il a des effets relaxants, après le charme enchanteur dont on a été les victimes volontaires précédemment.
Mais le groupe ne s’arrête pas là. Il réitère ses charges émotionnelles encore et encore, et notamment avec I can give you that, autre single de prime abord. Mais une fois le refrain entendu, il ne vous quitte plus. La sorcellerie de Jennifer et Oren, s’avère une fois encore redoutablement efficace.
De la première à la dernière note, « What the thunder said » se révèle véritablement ensorcelant, comme peuvent l’avoir été Born To Die de Lana Del Rey ou She Hangs Brightly de Mazzy Star en leur temps. Il est très certainement l’un des meilleurs que le groupe a pu enregistrer depuis 20 ans, peut-être même depuis Bleed Your Cedar en 1996.
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Line-up :
Jennifer Charles : chanteuse
Oren Bloedow : guitariste
Tracklist :
01- Half Measures – 5’36
02- First Last Wishes – 3’30
03- This World is just a world – 4’11
04- Must Have Meant – 3’32
05- Before the crashing waves – 4’42
06- Know not Whorl – 4’46
07- We’re losing her – 3’45
08- I can give you that – 4’25
09- Changeling – 3’42
10- Say you’re sorry – 3’35
11- What the thunder said – 4’42
12- Strawberry Moon – 3’30