2022 – 12 titres – 38’38 Label : E Works Records / [PIAS] Style : Rock indé Origine : USA, Californie, Los Angeles Date de sortie de l’album : 28 janvier 2022
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Par Mike S.
Mark Oliver Everett alias Eels n’aime pas faire deux fois la même chose. L’idée de jouer les mêmes morceaux et les mêmes ambiances sur deux tournées à suivre n’est pas entendable. Cela nous permet alors de choisir entre le Eels mélancolique et le Eels plus rocker, entre Dr Eels et Mister Everett ! Extreme Whitchcraft, le quatorzieme album stodio, sera donc celui de Mister Everett.
Au delà de cette alternance d’ambiance, Eels marque aussi, avec Extreme Whitchcraft , un retour collaboratif, avec John Parish, avec qui Mark Oliver avait travaillé il y a 20 ans de ça, sur l’excellent album Souljacker. Mais sans faire du resucé, ce rapprochement des deux hommes sur ce nouvel album, est l’occasion de retrouver ici et là, des sons, des instruments… Pour le reste, le son est tout de même bien plus brut qu’il y a 20 ans. On est loin des ritournelles obsédantes de leur première rencontre. Les rythmes sont cassés (What It Isn’t), imprégné de Blues Rock comme sur Steam Engine, pour ne citer que celui-ci, presque Hard Rock 70’s pour le single Good night on Earth. Le Jon Spencer Blues Explosion aurait tout aussi bien pu signer de telles orchestrations dans les années 90.
Les titres mi-tempo viennent jouer parfois les trouble-fêtes, comme sur Strawberries And Popcorn, Stumbling Bee ou bien sur Grandfather Clock Strikes Twelve. Ce titre, d’ailleurs, renoue véritablement avec un esprit de recherche sonore, et nous entraine cette fois dans un univers où l’on pourrait imaginer croiser Prince. Enfin, à contre courant, So Anyway vient jouer la seule carte mélancolique du disque.
Pas vilain du tout, ce nouvel opus de Eels devrait donner envie à ceux qui s’en étaient éloignés, de redécouvrir la musique de Eels. Il faut dire que 14 albums en à peine plus de 20 ans, cela demande une certaine fidélité, difficile à respecter tant l’offre musicale s’est élargie depuis deux décennies ! En d’autres termes, Extreme Whitchcraft est un énième album de Eels. Extreme Whitchcraft est un petit coup d’oeil dans le rétro. Mais Extreme Whitchcraft est avant tout un très bon nouveau disque de Eels, avec ou sans la participation de John Parish.
Line-up : Mark Oliver Everett
Jeff Lyster (The Chet)
Tracklist : 1.Amateur Hour
2.Good Night On Earth
3.Strawberries And Popcorn
4.Steam Engine
5.Grandfather Clock Strikes Twelve
6.Stumbling Bee
7.The Magic
8.Better Living Through Desperation
9.So Anyway
10.What It Isn’t
11.Learning While I Lose
12.I Know You’re Right
Eels – Extreme Whitchcraft
2022 – 12 titres – 38’38
Label : E Works Records / [PIAS]
Style : Rock indé
Origine : USA, Californie, Los Angeles
Date de sortie de l’album : 28 janvier 2022
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Par Mike S.
Mark Oliver Everett alias Eels n’aime pas faire deux fois la même chose. L’idée de jouer les mêmes morceaux et les mêmes ambiances sur deux tournées à suivre n’est pas entendable. Cela nous permet alors de choisir entre le Eels mélancolique et le Eels plus rocker, entre Dr Eels et Mister Everett ! Extreme Whitchcraft, le quatorzieme album stodio, sera donc celui de Mister Everett.
Au delà de cette alternance d’ambiance, Eels marque aussi, avec Extreme Whitchcraft , un retour collaboratif, avec John Parish, avec qui Mark Oliver avait travaillé il y a 20 ans de ça, sur l’excellent album Souljacker. Mais sans faire du resucé, ce rapprochement des deux hommes sur ce nouvel album, est l’occasion de retrouver ici et là, des sons, des instruments… Pour le reste, le son est tout de même bien plus brut qu’il y a 20 ans. On est loin des ritournelles obsédantes de leur première rencontre. Les rythmes sont cassés (What It Isn’t), imprégné de Blues Rock comme sur Steam Engine, pour ne citer que celui-ci, presque Hard Rock 70’s pour le single Good night on Earth. Le Jon Spencer Blues Explosion aurait tout aussi bien pu signer de telles orchestrations dans les années 90.
Les titres mi-tempo viennent jouer parfois les trouble-fêtes, comme sur Strawberries And Popcorn, Stumbling Bee ou bien sur Grandfather Clock Strikes Twelve. Ce titre, d’ailleurs, renoue véritablement avec un esprit de recherche sonore, et nous entraine cette fois dans un univers où l’on pourrait imaginer croiser Prince. Enfin, à contre courant, So Anyway vient jouer la seule carte mélancolique du disque.
Pas vilain du tout, ce nouvel opus de Eels devrait donner envie à ceux qui s’en étaient éloignés, de redécouvrir la musique de Eels. Il faut dire que 14 albums en à peine plus de 20 ans, cela demande une certaine fidélité, difficile à respecter tant l’offre musicale s’est élargie depuis deux décennies ! En d’autres termes, Extreme Whitchcraft est un énième album de Eels. Extreme Whitchcraft est un petit coup d’oeil dans le rétro. Mais Extreme Whitchcraft est avant tout un très bon nouveau disque de Eels, avec ou sans la participation de John Parish.
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Line-up :
Mark Oliver Everett
Jeff Lyster (The Chet)
Tracklist :
1.Amateur Hour
2.Good Night On Earth
3.Strawberries And Popcorn
4.Steam Engine
5.Grandfather Clock Strikes Twelve
6.Stumbling Bee
7.The Magic
8.Better Living Through Desperation
9.So Anyway
10.What It Isn’t
11.Learning While I Lose
12.I Know You’re Right