L’Autre Canal
Editors + Louis Arlette
Le 25 Avril 2019 – Nancy (54)
Notre avis :
Le groupe de Birmingham était de passage ce jeudi soir à L’Autre Canal pour nous présenter quelques extraits de son nouvel album « Violence » sorti en 2018. Après avoir longtemps évolué dans la cold wave, remise au goût du jour dans les années 2000, Editors a pris une nouvelle direction en s’orientant plus vers l’électro pop. À l’image de ce 6ème album, les guitares ont été en grande partie remplacées par les claviers et les boîtes à rythme. Il faut avouer que ce virage ne nous a pas entièrement convaincus… La première partie de soirée était quant à elle brillamment assurée par Louis Arlette qui nous a fait forte impression.
LOUIS ARLETTE
C’est avec Louis Arlette que nous avons le plaisir de débuter cette belle soirée. L’artiste prend possession de la scène, accompagné de Damien au clavier et de Pierre-Emmanuel à la guitare. Le set est lancé avec « Hécatombe ». Un tour de chant de 30 minutes va nous être offert pour nous présenter quelques extraits du nouvel album « Des Ruines Et Des Poèmes » sorti le 15 mars 2019. Avec son timbre de voix remarquable, son univers à la fois sombre et irradiant de puissance et de rage, Louis Arlette séduit d’emblée le public. Les premiers applaudissements se font entendre et le chanteur adresse ses premiers mots à la salle. Bonsoir ! Ça va ? Voici un morceau d’amour, un morceau d’amour sale… « Semence » nous est ainsi présenté, Louis passant au clavier pour l’occasion. L’enchaînement est fait avec « Tokyo », et l’artiste s’adresse une nouvelle fois à l’assistance. Je m’appelle Louis Arlette. J’ai une petite demi-heure pour vous présenter les morceaux du 2ème album. On en a ramené un peu avec nous, invitant ainsi le public à venir le rencontrer au merch à l’issue du set. On pourra discuter après si vous voulez…
Le show se poursuit avec « La Carence » et un titre inspiré de L’Iliade et de L’Odyssée qui a donné son nom au deuxième album : « Des Ruines Et Des Poèmes ». C’était un morceau qui donne chaud… Place maintenant à la fraîcheur de l’électro et de « La Discorde »… « L’Ange » nous est ensuite proposé, amenant encore des applaudissements nourris. Merci ! Voici maintenant une chanson qui n’est pas de moi… Ma version de « Je Suis Un Soir D’Été » de Jacques Brel. Une reprise extraordinaire, atomique et exaltante ! On va vous jouer un dernier morceau avant de retourner dans notre refuge… Merci à Editors et à Label LN pour l’accueil ! Il saisit l’occasion de présenter les musiciens, et c’est avec « Le Refuge » que le set se termine. Merci ! Bonne soirée à tous ! À bientôt ! Louis Arlette quitte la scène sous les applaudissements. Un très beau moment. Envoûtant, avec des textes ciselés, navigant entre la pop, l’électro rock, le rock indus et la chanson française. Louis Arlette sera le 26 juin 2019 au Café De La Danse à Paris et aura sans doute l’occasion de parcourir les 2 albums qui composent son actif : « Sourire Carnivore » sorti en 2018 et « Des Ruines Et Des Poèmes » qu’il nous a présenté ce soir.
Louis Arlette :
Louis Arlette.
Damien Keyser.
Pierre-Emmanuel Chassain.
Louis Arlette : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube
Les photos de la soirée : ici.
EDITORS
La salle est plongée dans l’obscurité et le groupe arrive sous les applaudissements. Le set est lancé tout en douceur avec « The Boxer », extrait de l’album « In This Light And On This Evening » sorti en 2013. Les premiers applaudissements se font entendre. Bonsoir ! Merci ! « Life Is A Fear », aux sonorités très électro pop, est alors enchaîné. Nous sommes en 2015, avec l’album « In Dream ». Le son est un peu brouillon au démarrage… Et il faut avouer que ces premiers morceaux ont du mal à nous saisir… Le groupe reçoit malgré tout une belle ovation. Le son s’améliore peu à peu et le volume sonore est poussé à 103 dB (A). Le nouvel album « Violence » est abordé avec « Darkness At The Door ». La voix grave et profonde de Tom Smith a disparu. Le chant se situe désormais dans les aigus… Il se dote d’une guitare pour « An End Has A Start » qui commence avec les claquements de mains. Nous retrouvons là les sonorités qui ont fait la marque de fabrique d’Editors. « A Ton Of Love » amène une nouvelle ovation et l’intensité monte encore d’un cran avec « Bullets », suivi de « All Sparks », extrait du premier album « The Back Room ». « Nothingness » amène des applaudissements nourris encore une fois, suivi de « Violence » et « No Harm ». Dans une ambiance lumineuse rouge, « Eat Raw Meat = Blood Drool » nous est proposé. Tom Smith est au piano. Le public reconnaît « The Racing Rats » dès les premières notes.
Le groupe reçoit une belle ovation et enchaîne avec « Blood ». La salle claque des mains. Le temps d’un petit merci, et « Magazine » est envoyé. Merci ! Is everybody ok ? Editors nous ramène en 2007 avec « Smokers Outside The Hospital Doors » avant de nous jouer l’incontournable « Munich ». Le groupe reçoit une nouvelle ovation et enchaîne avec « Papillon ». La formation quitte la scène pour le traditionnel rappel. Le retour est fait avec « Ocean Of Night », « Sugar » et « Hallelujah (So Low) ». Tom Smith s’installe au piano. Merci beaucoup, mesdames et messieurs ! Le set se termine avec « Nothing ». Le groupe salue le public et quitte la scène sous les applaudissements. L’ensemble proposé par Editors était plutôt carré, mais trop convenu et manquant de relief à notre goût. Les titres des trois premiers albums nous ont ravis, mais le groupe présent ce soir n’a plus grand chose à voir avec ce que l’on a connu il y a une décennie, où Tom Smith nous envoûtait avec sa voix grave, à l’appui du jeu de guitare si caractéristique de Chris Urbanowicz qui a depuis quitté le groupe. Nous avons le sentiment d’avoir assisté à un concert en demi-teinte. Il a fallu l’interprétation d’anciens titres pour amener un peu d’énergie et de dynamique au concert. Le changement de cap vers l’électro pop nous laisse sur notre faim et les derniers albums manquent de titres accrocheurs qu’on retrouvait sur « The Back Room » ou « An End Has A Start »…
Editors :
Tom Smith.
Russell Leetch.
Edward Lay.
Justin Lockey.
Elliott Williams.
Editors : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Dimitri D.
L’Autre Canal
Editors + Louis Arlette
Le 25 Avril 2019 – Nancy (54)
Notre avis :
Le groupe de Birmingham était de passage ce jeudi soir à L’Autre Canal pour nous présenter quelques extraits de son nouvel album « Violence » sorti en 2018. Après avoir longtemps évolué dans la cold wave, remise au goût du jour dans les années 2000, Editors a pris une nouvelle direction en s’orientant plus vers l’électro pop. À l’image de ce 6ème album, les guitares ont été en grande partie remplacées par les claviers et les boîtes à rythme. Il faut avouer que ce virage ne nous a pas entièrement convaincus… La première partie de soirée était quant à elle brillamment assurée par Louis Arlette qui nous a fait forte impression.
LOUIS ARLETTE
C’est avec Louis Arlette que nous avons le plaisir de débuter cette belle soirée. L’artiste prend possession de la scène, accompagné de Damien au clavier et de Pierre-Emmanuel à la guitare. Le set est lancé avec « Hécatombe ». Un tour de chant de 30 minutes va nous être offert pour nous présenter quelques extraits du nouvel album « Des Ruines Et Des Poèmes » sorti le 15 mars 2019. Avec son timbre de voix remarquable, son univers à la fois sombre et irradiant de puissance et de rage, Louis Arlette séduit d’emblée le public. Les premiers applaudissements se font entendre et le chanteur adresse ses premiers mots à la salle. Bonsoir ! Ça va ? Voici un morceau d’amour, un morceau d’amour sale… « Semence » nous est ainsi présenté, Louis passant au clavier pour l’occasion. L’enchaînement est fait avec « Tokyo », et l’artiste s’adresse une nouvelle fois à l’assistance. Je m’appelle Louis Arlette. J’ai une petite demi-heure pour vous présenter les morceaux du 2ème album. On en a ramené un peu avec nous, invitant ainsi le public à venir le rencontrer au merch à l’issue du set. On pourra discuter après si vous voulez…
Le show se poursuit avec « La Carence » et un titre inspiré de L’Iliade et de L’Odyssée qui a donné son nom au deuxième album : « Des Ruines Et Des Poèmes ». C’était un morceau qui donne chaud… Place maintenant à la fraîcheur de l’électro et de « La Discorde »… « L’Ange » nous est ensuite proposé, amenant encore des applaudissements nourris. Merci ! Voici maintenant une chanson qui n’est pas de moi… Ma version de « Je Suis Un Soir D’Été » de Jacques Brel. Une reprise extraordinaire, atomique et exaltante ! On va vous jouer un dernier morceau avant de retourner dans notre refuge… Merci à Editors et à Label LN pour l’accueil ! Il saisit l’occasion de présenter les musiciens, et c’est avec « Le Refuge » que le set se termine. Merci ! Bonne soirée à tous ! À bientôt ! Louis Arlette quitte la scène sous les applaudissements. Un très beau moment. Envoûtant, avec des textes ciselés, navigant entre la pop, l’électro rock, le rock indus et la chanson française. Louis Arlette sera le 26 juin 2019 au Café De La Danse à Paris et aura sans doute l’occasion de parcourir les 2 albums qui composent son actif : « Sourire Carnivore » sorti en 2018 et « Des Ruines Et Des Poèmes » qu’il nous a présenté ce soir.
Louis Arlette :
Louis Arlette.
Damien Keyser.
Pierre-Emmanuel Chassain.
Louis Arlette : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube
Les photos de la soirée : ici.
EDITORS
La salle est plongée dans l’obscurité et le groupe arrive sous les applaudissements. Le set est lancé tout en douceur avec « The Boxer », extrait de l’album « In This Light And On This Evening » sorti en 2013. Les premiers applaudissements se font entendre. Bonsoir ! Merci ! « Life Is A Fear », aux sonorités très électro pop, est alors enchaîné. Nous sommes en 2015, avec l’album « In Dream ». Le son est un peu brouillon au démarrage… Et il faut avouer que ces premiers morceaux ont du mal à nous saisir… Le groupe reçoit malgré tout une belle ovation. Le son s’améliore peu à peu et le volume sonore est poussé à 103 dB (A). Le nouvel album « Violence » est abordé avec « Darkness At The Door ». La voix grave et profonde de Tom Smith a disparu. Le chant se situe désormais dans les aigus… Il se dote d’une guitare pour « An End Has A Start » qui commence avec les claquements de mains. Nous retrouvons là les sonorités qui ont fait la marque de fabrique d’Editors. « A Ton Of Love » amène une nouvelle ovation et l’intensité monte encore d’un cran avec « Bullets », suivi de « All Sparks », extrait du premier album « The Back Room ». « Nothingness » amène des applaudissements nourris encore une fois, suivi de « Violence » et « No Harm ». Dans une ambiance lumineuse rouge, « Eat Raw Meat = Blood Drool » nous est proposé. Tom Smith est au piano. Le public reconnaît « The Racing Rats » dès les premières notes.
Le groupe reçoit une belle ovation et enchaîne avec « Blood ». La salle claque des mains. Le temps d’un petit merci, et « Magazine » est envoyé. Merci ! Is everybody ok ? Editors nous ramène en 2007 avec « Smokers Outside The Hospital Doors » avant de nous jouer l’incontournable « Munich ». Le groupe reçoit une nouvelle ovation et enchaîne avec « Papillon ». La formation quitte la scène pour le traditionnel rappel. Le retour est fait avec « Ocean Of Night », « Sugar » et « Hallelujah (So Low) ». Tom Smith s’installe au piano. Merci beaucoup, mesdames et messieurs ! Le set se termine avec « Nothing ». Le groupe salue le public et quitte la scène sous les applaudissements. L’ensemble proposé par Editors était plutôt carré, mais trop convenu et manquant de relief à notre goût. Les titres des trois premiers albums nous ont ravis, mais le groupe présent ce soir n’a plus grand chose à voir avec ce que l’on a connu il y a une décennie, où Tom Smith nous envoûtait avec sa voix grave, à l’appui du jeu de guitare si caractéristique de Chris Urbanowicz qui a depuis quitté le groupe. Nous avons le sentiment d’avoir assisté à un concert en demi-teinte. Il a fallu l’interprétation d’anciens titres pour amener un peu d’énergie et de dynamique au concert. Le changement de cap vers l’électro pop nous laisse sur notre faim et les derniers albums manquent de titres accrocheurs qu’on retrouvait sur « The Back Room » ou « An End Has A Start »…
Editors :
Tom Smith.
Russell Leetch.
Edward Lay.
Justin Lockey.
Elliott Williams.
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Les photos de la soirée : ici.
Photos : Dimitri D.
By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Editors, L'Autre Canal, Label LN, Louis Arlette, Nancy