La Rockhal /
Dropkick Murphys + Pennywise /
Le 24 Janvier 2023 – Esch Sur Alzette (Lux) /
Notre avis :
Den Atelier démarre l’année en trombe avec un excellent plateau aux accents folk celtique, rock et bien résolument punk. Au programme : Jesse Ahern, The Rumjacks, Pennywise et Dropkick Murphys.
PENNYWISE
L’hymne des copains
Nous arrivons à temps pour la prestation de Pennywise. Les californiens mettent en jambes la foule, encore tiraillée entre la scène et le bar. Le punk rock du groupe à de quoi ravir, et le chanteur Jim Lindberg communique énormément avec le public. Pour nombre de spectateurs de ce soir, Pennywise fait ressurgir les souvenirs d’adolescence, les sessions de skate avec les copains, c’est le même plaisir qu’un titre de Bad Religion. Sur scène évidemment, les titres marquants rallient toute l’assemblée, on entonne joyeusement « Fuck Authority », « Same Old Story » ou encore l’imbattable « Bro Hymn ».
Pennywise : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
DROPKICK MURPHYS
C’est maintenant au tour de Dropkick Murphys de faire vibrer les murs de La Rockhal. L’introduction est épique, à grands renforts de cornemuse et de flûte celtique. Il s’agit d’une reprise de « The Foggy Dew » de Sinéad O’Connor et The Chieftains. La foule se mue en un cortège de fidèles, acquis à la cause du plus irlandais des groupes américains, reprenant les refrains à l’unisson. Sur scène, la décoration est en parfaite adéquation avec le reste, on peut voir entre autres choses, des bougies et une statue de la Vierge Marie.
Cette machine tue des fascistes
La bande, originaire de Quincy dans le Massachusetts est de retour au Luxembourg après une date remarquée en 2017. Ils viennent défendre un nouvel album sorti en début d’année 2023, intitulé « This Machine Still Kills Fascists » (petit clin d’oeil au passage pour Woody Guthrie, à qui l’on doit la formule anti-fasciste). Et puisque l’on en est à parler de valeurs de tolérance, il faut bien souligner le fait que le groupe véhicule depuis toujours une onde puissante de fraternité, de camaraderie, avec une musique souvent dans les rouages du « Celtic Punk ».
Les garçons sont de retour
La formation ne cesse de déployer une énergie folle, en emphase totale avec le public. Les titres sont soigneusement choisis, on enchaîne avec le puissant « The Lonesome Boatman » et « The Boys Are Back ». On était déjà agréablement surpris par la communication de Pennywise avec ce dernier, mais il semble désormais impensable de désolidariser Ken Casey et Al Barr du premier rang. Il n’est pas certain que quiconque, à ce stade, se rappelle des gestes barrières d’il y a quelques mois ! Rapidement, le titre « Johnny, I Hardly Knew Ya » démarre, les notes caractéristiques font s’élever les voix. Les membres de Dropkick Murphys prennent un plaisir non dissimulé à se mêler aux spectateurs, toujours dans ce bel esprit de cohésion. On voudrait attraper une pinte bien fraîche avec chacun des musiciens ! Il faudrait cependant trouver le moment opportun pour trinquer avec ceux-là même car ils s’affairent sans discontinuer. Ils disposent tous de micros afin d’appuyer les voix sur chaque morceau, devenu hymne à ce stade. Parmi les nouveaux titres joués, on peut souligner l’efficacité ravageuse de « Two 6’s Upside Down » et « Cadillac Cadillac ». Il en va de soi, la richesse instrumentale sur scène permet de déployer une palette de sonorités qui fait la signature même du groupe. On voyage un peu et on varie les plaisirs. En plus des instruments habituels, la flute celtique, la cornemuse et même l’accordéon apportent inéluctablement une puissance fédératrice au live de Dropkick Murphys.
Un tatouage de Rose
Sur le titre « Barroom Hero », le chanteur de The Rumjacks se joint à Dropkick Murphys, pour toujours plus de joie et de communion. La fête bat son plein durant plus d’une heure et demie et le groupe décide évidemment de conclure sur le célèbre « I’m Shipping Up to Boston », rendu d’autant plus iconique avec sa présence dans le film « Les Infiltrés » de Martin Scorsese. L’happy hour n’est finalement pas tout à fait terminé, quand on aime, on ne compte pas ! Dropkick Murphys régalera encore un peu avec le non moins emblématique « Rose Tattoo » et « Kiss Me, I’m Shitfaced ». Cette fois-ci, c’est vraiment la fin du service. Il faut plier bagage, bras dessus bras dessous avec le camarade d’à côté. Tout cela, au son d’un « Comme d’habitude »… ou plutôt d’un « My Way » de Frank Sinatra.
Dropkick Murphys : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Maude J.
Report : Sébastien M.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
La Rockhal /
Dropkick Murphys + Pennywise /
Le 24 Janvier 2023 – Esch Sur Alzette (Lux) /
Notre avis :
Den Atelier démarre l’année en trombe avec un excellent plateau aux accents folk celtique, rock et bien résolument punk. Au programme : Jesse Ahern, The Rumjacks, Pennywise et Dropkick Murphys.
PENNYWISE
L’hymne des copains
Nous arrivons à temps pour la prestation de Pennywise. Les californiens mettent en jambes la foule, encore tiraillée entre la scène et le bar. Le punk rock du groupe à de quoi ravir, et le chanteur Jim Lindberg communique énormément avec le public. Pour nombre de spectateurs de ce soir, Pennywise fait ressurgir les souvenirs d’adolescence, les sessions de skate avec les copains, c’est le même plaisir qu’un titre de Bad Religion. Sur scène évidemment, les titres marquants rallient toute l’assemblée, on entonne joyeusement « Fuck Authority », « Same Old Story » ou encore l’imbattable « Bro Hymn ».
Pennywise : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
DROPKICK MURPHYS
C’est maintenant au tour de Dropkick Murphys de faire vibrer les murs de La Rockhal. L’introduction est épique, à grands renforts de cornemuse et de flûte celtique. Il s’agit d’une reprise de « The Foggy Dew » de Sinéad O’Connor et The Chieftains. La foule se mue en un cortège de fidèles, acquis à la cause du plus irlandais des groupes américains, reprenant les refrains à l’unisson. Sur scène, la décoration est en parfaite adéquation avec le reste, on peut voir entre autres choses, des bougies et une statue de la Vierge Marie.
Cette machine tue des fascistes
La bande, originaire de Quincy dans le Massachusetts est de retour au Luxembourg après une date remarquée en 2017. Ils viennent défendre un nouvel album sorti en début d’année 2023, intitulé « This Machine Still Kills Fascists » (petit clin d’oeil au passage pour Woody Guthrie, à qui l’on doit la formule anti-fasciste). Et puisque l’on en est à parler de valeurs de tolérance, il faut bien souligner le fait que le groupe véhicule depuis toujours une onde puissante de fraternité, de camaraderie, avec une musique souvent dans les rouages du « Celtic Punk ».
Les garçons sont de retour
La formation ne cesse de déployer une énergie folle, en emphase totale avec le public. Les titres sont soigneusement choisis, on enchaîne avec le puissant « The Lonesome Boatman » et « The Boys Are Back ». On était déjà agréablement surpris par la communication de Pennywise avec ce dernier, mais il semble désormais impensable de désolidariser Ken Casey et Al Barr du premier rang. Il n’est pas certain que quiconque, à ce stade, se rappelle des gestes barrières d’il y a quelques mois ! Rapidement, le titre « Johnny, I Hardly Knew Ya » démarre, les notes caractéristiques font s’élever les voix. Les membres de Dropkick Murphys prennent un plaisir non dissimulé à se mêler aux spectateurs, toujours dans ce bel esprit de cohésion. On voudrait attraper une pinte bien fraîche avec chacun des musiciens ! Il faudrait cependant trouver le moment opportun pour trinquer avec ceux-là même car ils s’affairent sans discontinuer. Ils disposent tous de micros afin d’appuyer les voix sur chaque morceau, devenu hymne à ce stade. Parmi les nouveaux titres joués, on peut souligner l’efficacité ravageuse de « Two 6’s Upside Down » et « Cadillac Cadillac ». Il en va de soi, la richesse instrumentale sur scène permet de déployer une palette de sonorités qui fait la signature même du groupe. On voyage un peu et on varie les plaisirs. En plus des instruments habituels, la flute celtique, la cornemuse et même l’accordéon apportent inéluctablement une puissance fédératrice au live de Dropkick Murphys.
Un tatouage de Rose
Sur le titre « Barroom Hero », le chanteur de The Rumjacks se joint à Dropkick Murphys, pour toujours plus de joie et de communion. La fête bat son plein durant plus d’une heure et demie et le groupe décide évidemment de conclure sur le célèbre « I’m Shipping Up to Boston », rendu d’autant plus iconique avec sa présence dans le film « Les Infiltrés » de Martin Scorsese. L’happy hour n’est finalement pas tout à fait terminé, quand on aime, on ne compte pas ! Dropkick Murphys régalera encore un peu avec le non moins emblématique « Rose Tattoo » et « Kiss Me, I’m Shitfaced ». Cette fois-ci, c’est vraiment la fin du service. Il faut plier bagage, bras dessus bras dessous avec le camarade d’à côté. Tout cela, au son d’un « Comme d’habitude »… ou plutôt d’un « My Way » de Frank Sinatra.
Dropkick Murphys : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Maude J.
Report : Sébastien M.
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Den Atelier, Dropkick Murphys, Esch sur Alzette, La Rockhal, Luxembourg, Pennywise, Rockhal