Lieu : Le Café de la Danse, Paris (75)
Tournée Soyo, album Soyo.(2ème album)
Date : Mardi 5 mai 2015
Notre avis :
Par Annie Claire
Dom La Nena virtuose au violoncelle chante le moelleux du saudade…
Ce qui frappe avec Dominique Pinto (alias Dom La Nena), c’est sa jeunesse et sa simplicité sur scène : elle arrive seule, vêtue d’une robe à tranches scintillantes, un collant noir et des ballerines. Elle semble se promener, jouant de la sanza doucement. Puis elle s’installe parmi les nombreux instruments disposés sur scène, et commence à faire jouer son violoncelle acajou. Tout en elle est douceur et volupté. La musique est belle et chaude, sa voix est toute en légèreté, les harmonies sont recherchées, sa voix est posée sur une toile de mélancolie.
La chanteuse vient d’Argentine, elle a vécu en France, et s’est beaucoup déplacée dans les pays hispanophones et lusitanophones. Elle chante en français, anglais, espagnol et portugais. Elle n’a que vingt cinq ans, et un beau parcours déjà partout dans le monde. Elle a accompagné Jane Birkin dans ses tournées avec son violoncelle, et comme elle, démontre qu’il n’est point besoin d’une voix de stentor pour conduire l’émotion vers le public. Le saudade s’en charge, la douceur des mots et l’ivresse des arpèges. On est tout de suite saisi par la densité de cette toute jeune femme, seule sur scène, très à l’aise avec tous ses instruments. Dom La Nena a des tournées prévues dans le monde entier, mais c’était sa seule date à Paris, bien qu’elle y réside désormais.
Le public la connaît bien, il la suit, il sait qu’elle va chanter des airs populaires brésiliens ou argentins. Certains même savent qu’elle va inviter des personnes à venir danser sur la scène pendant qu’elle chante (photo). C’est un joli moment coloré. Puis retour au calme, à la poésie du désir doucement nostalgique des lieux et des hommes. A travers les riches strates instrumentales et les mots doux à l’accent charmeur se révèle des pensées sur le sens de la vie, et l’urgence qu’il semble y avoir à se déplacer lentement.
C’est ce que fait Dom la Nena, en fin de spectacle, elle se rend dans la salle avec son yukulélé lumineux et chante parmi les nombreux spectateurs installés sur les marches. Quand elle revient sur scène, c’est pour parler de Violeta Parra, la très grande chanteuse chilienne qui a composé le très belle chanson qui a été maintes fois reprise Gracias a la vida. Bien sûr, elle nous la chante, et ça nous fait un bien fou.
Bandcamp / Site officiel / Facebook
Dom La Nena au Café de la Danse
Lieu : Le Café de la Danse, Paris (75)
Tournée Soyo, album Soyo.(2ème album)
Date : Mardi 5 mai 2015
Notre avis :
Par Annie Claire
Dom La Nena virtuose au violoncelle chante le moelleux du saudade…
Ce qui frappe avec Dominique Pinto (alias Dom La Nena), c’est sa jeunesse et sa simplicité sur scène : elle arrive seule, vêtue d’une robe à tranches scintillantes, un collant noir et des ballerines. Elle semble se promener, jouant de la sanza doucement. Puis elle s’installe parmi les nombreux instruments disposés sur scène, et commence à faire jouer son violoncelle acajou. Tout en elle est douceur et volupté. La musique est belle et chaude, sa voix est toute en légèreté, les harmonies sont recherchées, sa voix est posée sur une toile de mélancolie.
La chanteuse vient d’Argentine, elle a vécu en France, et s’est beaucoup déplacée dans les pays hispanophones et lusitanophones. Elle chante en français, anglais, espagnol et portugais. Elle n’a que vingt cinq ans, et un beau parcours déjà partout dans le monde. Elle a accompagné Jane Birkin dans ses tournées avec son violoncelle, et comme elle, démontre qu’il n’est point besoin d’une voix de stentor pour conduire l’émotion vers le public. Le saudade s’en charge, la douceur des mots et l’ivresse des arpèges. On est tout de suite saisi par la densité de cette toute jeune femme, seule sur scène, très à l’aise avec tous ses instruments. Dom La Nena a des tournées prévues dans le monde entier, mais c’était sa seule date à Paris, bien qu’elle y réside désormais.
Le public la connaît bien, il la suit, il sait qu’elle va chanter des airs populaires brésiliens ou argentins. Certains même savent qu’elle va inviter des personnes à venir danser sur la scène pendant qu’elle chante (photo). C’est un joli moment coloré. Puis retour au calme, à la poésie du désir doucement nostalgique des lieux et des hommes. A travers les riches strates instrumentales et les mots doux à l’accent charmeur se révèle des pensées sur le sens de la vie, et l’urgence qu’il semble y avoir à se déplacer lentement.
C’est ce que fait Dom la Nena, en fin de spectacle, elle se rend dans la salle avec son yukulélé lumineux et chante parmi les nombreux spectateurs installés sur les marches. Quand elle revient sur scène, c’est pour parler de Violeta Parra, la très grande chanteuse chilienne qui a composé le très belle chanson qui a été maintes fois reprise Gracias a la vida. Bien sûr, elle nous la chante, et ça nous fait un bien fou.
Bandcamp / Site officiel / Facebook
By Annie-Claire Hilga • Reportage Concert