Caroline Pastorelli9782362030321FS
Destins tragiques du Rock
– La malédiction du Club des 27

185 pages
Style : Enquête
Editeur : Editions Grimal
Photographies : Editions Grimal
Sortie : 3 mars 2012

 

Notre avis

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Apres les révélations croustillantes de Brünhilde Jouannic, en fin d’année 2011, dans son ouvrage GRANDEUR ET DECADENCE DU ROCK, on passe cette fois à la rubrique nécrologique, avec DESTINS TRAGIQUES DU ROCK – LA MALEDICTION DU CLUB DES 27, un livre écrit par Caroline Pastorelli. L’auteur s’attarde, en effet, dans ce livre de 190 pages, sur ce chiffre tristement mythique des 27 printemps, constitutifs d’un point commun de bon nombre d’artistes, ayant choisi – ou pas – de passer l’arme à gauche !

Tout au long de cet ouvrage, Caroline Pastorelli s’applique, chapitre apres chapitre, à enquête sur les chroniques de morts, plus ou moins annoncées. Elle revient sur les dernières heures des artistes, et parfois plus loin encore, pour essayer d’établir l’élément déclencheur. Pour plusieurs d’entre eux, comme Kurt Cobain, Janis Joplin ou encore la petite dernière invitée du club, Amy Winehouse, il est évident qu’un profond mal-être les a accompagné tout au long de leur courte, mais toujours terriblement riche carriere. Incapable de gêrer leur soudaine notoriété, ou en difficulté à trouver l’inspiration ailleurs que dans l’alcool et les paradis artificiels, chacun s’est finalement illustré dans les colonnes people et faits divers, en affichant leur lente mais certaines descente en enfer. Ironie du sort, ce sont sans doute ces mêmes frasques et cette même irrésistible déchéance qui ont participé au mythe de chacun, né bien souvent apres leur décès.
Malgré un sujet un peu pesant, Caroline Pastorelli parvient à nous captiver par son analyse et sa recherche de sens. Le dernier chapitre consacré au dernier drame, celui d’Amy Winehouse attirera bien entendu plus l’attention, puisqu’il apportera un regard différent de celui qu’on avait trop l’habitude d’avoir sur cette artiste plus connue des tabloïds que des scènes de concert ou des studios d’enregistrement. Notons aussi l’ajout d’Ottis Redding à la liste, quoi que décédé à 26 ans, et non 27… Mais son talent et son départ bien trop tot lui apporte une déragation méritée, et confirme une fois encore que le malheur des uns fait le bonheur des autres, son tube, (Sittin’ On) The Dock of the Bay, ayant été enregistré quelques jours avant sa mort, a été propulsé à la première place des charts quelques semaines plus tard… et je ne vous parle pas de la quinzaine d’albums posthumes sortis depuis 1967…

D’ailleurs, Caroline Pastorelli vous parlera bien mieux que moi de tous ces petits détails étonnants qui entourent cette douzaine de figures emblématiques de la musique et de quelques autres encore… Rendez vous maintenant sur vos plateformes préférées ou chez votre libraire pour y demander le dit-ouvrage. …