2017 – 5 titres – 18’24 Label : Muses Style : Pop, Electro Pop Origine : France, Occitanie, Toulouse (31) Date de sortie de l’album : 17 novembre 2017
Notre avis :
Par Mike S.
On avait quelque peu oublié DeLaurentis depuis son premier EP en 2015. Et pourtant, la chanteuse ne s’est pas endormie dans son « BedroomStudio », puisqu’un second EP (Brand New Soul) est sorti en 2016. Et la voici logiquement en 2017 avec un 3e EP, composé de 5 nouveaux titres, habillés de nappes electro et de voix aériennes, constituant la marque de fabrique de la toulousaine qui est à la fois compositrice et productrice de ses enregistrements.
Pour cet hymne à la nature, la chanteuse s’est inspirée notamment d’un film magnifique de Sigur Rós (Heimat) que je vous conseille vivement. Elle y a ainsi construit un pont entre la musique islandaise de ce groupe et les enregistrements introspectifs et éthérés de la française. Les sujets sont proches et l’approche musicale voisine.
DeLaurentis, avec son choix – volontaire ou non – de travailler en homestudio, y met sans doute plus de traitement électronique, autant dans l’orchestration que dans la voix, comme c’est le cas, flagrant, sur le premier titre de cet EP, A Big Part Of A Big Sun. Il y a, pour le coup, quelques autres liens, avec Lana Del Ray ou avec Saint Vincent. Le titre est planant, l’atmosphère éthérée, malgré un rythme assez marqué qui donne à ce titre la force d’un single capable de gravir les charts et les playlists des radios les plus branchées.
A contre courant, le second titre Sky Mirror nous entraîne dans les errements chimériques de la chanteuse, un monde parallèle où les parois blanches et molletonnées, vous font hésiter entre le Paradis et les murs d’une chambre capitonnée. L’impression s’accentue avec The Last House On The Street et son chant plus aérien, plus vaporeux que jamais, pareil à un album sélectionné par le label Prikosnovenie. DeLaurentis se révèle un peu plus à chaque titre, elle et son talent de créatrice d’ambiance. Et c’est finalement un retour à la réalité, si naïve, si candide, avec I believe, et la liste de ses croyances, réalistes ou intuitives, quelque part entre le « Je crois donc je suis » et une confiance inébranlable, presque mystique, en toutes choses qui nous entourent. De quoi renforcer l’impression énigmatique, pour ne pas dire ésotérique, de la musique de DeLaurentis.
Le dernier songe, intitulé Final Call, ne vient que confirmer toutes les émotions ressenties tout au long de cet EP, qui vous laisse, à son dénouement, comme dans un rêve éveillé. Un disque qui donne goût au voyage au pays des merveilles d’Alice.
DeLaurentis – Big Part Of A Big Sun EP
2017 – 5 titres – 18’24
Label : Muses
Style : Pop, Electro Pop
Origine : France, Occitanie, Toulouse (31)
Date de sortie de l’album : 17 novembre 2017
Notre avis :
Par Mike S.
On avait quelque peu oublié DeLaurentis depuis son premier EP en 2015. Et pourtant, la chanteuse ne s’est pas endormie dans son « BedroomStudio », puisqu’un second EP (Brand New Soul) est sorti en 2016. Et la voici logiquement en 2017 avec un 3e EP, composé de 5 nouveaux titres, habillés de nappes electro et de voix aériennes, constituant la marque de fabrique de la toulousaine qui est à la fois compositrice et productrice de ses enregistrements.
Pour cet hymne à la nature, la chanteuse s’est inspirée notamment d’un film magnifique de Sigur Rós (Heimat) que je vous conseille vivement. Elle y a ainsi construit un pont entre la musique islandaise de ce groupe et les enregistrements introspectifs et éthérés de la française. Les sujets sont proches et l’approche musicale voisine.
DeLaurentis, avec son choix – volontaire ou non – de travailler en homestudio, y met sans doute plus de traitement électronique, autant dans l’orchestration que dans la voix, comme c’est le cas, flagrant, sur le premier titre de cet EP, A Big Part Of A Big Sun. Il y a, pour le coup, quelques autres liens, avec Lana Del Ray ou avec Saint Vincent. Le titre est planant, l’atmosphère éthérée, malgré un rythme assez marqué qui donne à ce titre la force d’un single capable de gravir les charts et les playlists des radios les plus branchées.
A contre courant, le second titre Sky Mirror nous entraîne dans les errements chimériques de la chanteuse, un monde parallèle où les parois blanches et molletonnées, vous font hésiter entre le Paradis et les murs d’une chambre capitonnée. L’impression s’accentue avec The Last House On The Street et son chant plus aérien, plus vaporeux que jamais, pareil à un album sélectionné par le label Prikosnovenie. DeLaurentis se révèle un peu plus à chaque titre, elle et son talent de créatrice d’ambiance. Et c’est finalement un retour à la réalité, si naïve, si candide, avec I believe, et la liste de ses croyances, réalistes ou intuitives, quelque part entre le « Je crois donc je suis » et une confiance inébranlable, presque mystique, en toutes choses qui nous entourent. De quoi renforcer l’impression énigmatique, pour ne pas dire ésotérique, de la musique de DeLaurentis.
Le dernier songe, intitulé Final Call, ne vient que confirmer toutes les émotions ressenties tout au long de cet EP, qui vous laisse, à son dénouement, comme dans un rêve éveillé. Un disque qui donne goût au voyage au pays des merveilles d’Alice.
Site officiel / Facebook
Line-up :
DeLaurentis : interprète auteure-compositrice et productrice
Tracklist :
01- A Big Part Of A Big Sun
02- Sky Mirror
03- The Last House On The Street
04- I Believe
05- Final Call