DARAN en concert
Une carte postale du canada !
Date : 10 avril 2018
Style : Rock / Chanson
Lieu : Le Petit Bain, Paris 13e (75)
Notre avis :
Par Mike S.
Les cheveux ont poussés et ont blanchi, mais la voix est intacte ! Daran, émigré au Canada depuis 2010, nous envoyait régulièrement des cartes postales musicales, à travers ses albums. Cette fois, il a fait le voyage inverse, pour venir nous jouer son nouvel opus, le temps d’une petite tournée française. L’occasion était trop rare et trop belle, pour ne pas la manquer. C’est sur une péniche parisienne amarée au pied de la Bibliothèque Francois Mitterrand, appelée Le Petit Bain que le groupe a pris ces quartier ce soir.
Sur les coups de 21h, dans une salle comble de 200 ou 250 fans, les musiciens montent sur scène. En fond de scène, la batterie affiche sur sa grosse caisse la photo du dernier album, Endorphine. Après deux titres, Dur à cuire et Elle dit, Daran confirme nous confirme : « La première partie de ce concert va consister à vous jouer le nouvel album, dans son intégralité, dans son jus ! »… Et en effet, il enchaîne sur les riffs revêches et électrisants de Pauvre ça rime à rien.. Une façon de nous dire aussi que, même sans ses chaises du début, la musique de Daran a conservé la force et l’énergie de ses débuts, cette musique qui hésite entre la Chanson et le Rock, sans jamais vraiment vouloir trancher, et se laisser cette liberté de franchir le pont qui les sépare, quand bon lui semble, le plus souvent en compagnie de son parolier, Pierre-Yves Lebert.
Sur scène, les accords répétés et accrocheurs sont joués par Julien Tellier sur une Fender, aidée par une miriage de pédales plantées à ses pieds. Quant à Daran, lui aussi accompagnée d’une magnifique guitare, en mosaiques nacrées or, avec le double de pédales à effet, qui prennent leur importances, sur la seconde partie de concert, nous offrant, à la virgule près, le son des albums qui nous ont bercé dans les années 90, au temps des Huit Barré, J’évite le soleil et autre Déménagé. Il en extrait ainsi quelques perles, ou plutôt des madeleines de Proust, tels que Trous noirs, Déménagé ou Léger.
Tout le monde chante avec Daran, personne n’a rien oublié. On voudrait bien entendre encore Les Morts le savent, Anatomique ou encore 35 ans à Moscou…. Mais bon, mais évident de faire plaisir à tout le monde, et de faire rentrer 20 ans de carrière en 90 minutes de concert… Certains y sont pourtant parvenus, des Nougaro, Bashung ou Higelin n’hésitaient pas à jouer 3 heures durant jusqu’à l’épuisement… des musiciens ou du public… 😉
Ce sera l’occasion de le revoir à nouveau, et d’en redemander un peu plus. En attendant, il nous offre Dormir Dehors, en guise de bouquet final. Mais, ne vous méprenez pas, la première partie du concert a été une pure merveille, car Daran a su retrouver le son qui nous avait émerveillé à ses débuts, le son mais aussi l’éloquence des textes et leur mélodicité, qui ont permis de passer les décennies, perdues dans notre mémoire, et d’en ressortir intactes en cette année 2018 !
Je suis prêt à parier que les chansons d’Endorphine emprunteront le même chemin, avec ces quelques temps forts déjà identifiés, comme Elle Dit, Je repars ou Pauvre ça rime à rien ! Un album que je vous conseille, tout comme le concert, en espérant que le chanteur entamera une tournée plus longue, la prochaine fois !
Facebook / Site officiel
Setlist :
Intégrale du nouvel album Endorphine + 6 ou 7 titres piochés dans le répertoire.
A lire :
La chronique d’Endorphine
DARAN en concert
Une carte postale du canada !
Date : 10 avril 2018
Style : Rock / Chanson
Lieu : Le Petit Bain, Paris 13e (75)
Notre avis :
Par Mike S.
Les cheveux ont poussés et ont blanchi, mais la voix est intacte ! Daran, émigré au Canada depuis 2010, nous envoyait régulièrement des cartes postales musicales, à travers ses albums. Cette fois, il a fait le voyage inverse, pour venir nous jouer son nouvel opus, le temps d’une petite tournée française. L’occasion était trop rare et trop belle, pour ne pas la manquer. C’est sur une péniche parisienne amarée au pied de la Bibliothèque Francois Mitterrand, appelée Le Petit Bain que le groupe a pris ces quartier ce soir.
Sur les coups de 21h, dans une salle comble de 200 ou 250 fans, les musiciens montent sur scène. En fond de scène, la batterie affiche sur sa grosse caisse la photo du dernier album, Endorphine. Après deux titres, Dur à cuire et Elle dit, Daran confirme nous confirme : « La première partie de ce concert va consister à vous jouer le nouvel album, dans son intégralité, dans son jus ! »… Et en effet, il enchaîne sur les riffs revêches et électrisants de Pauvre ça rime à rien.. Une façon de nous dire aussi que, même sans ses chaises du début, la musique de Daran a conservé la force et l’énergie de ses débuts, cette musique qui hésite entre la Chanson et le Rock, sans jamais vraiment vouloir trancher, et se laisser cette liberté de franchir le pont qui les sépare, quand bon lui semble, le plus souvent en compagnie de son parolier, Pierre-Yves Lebert.
Sur scène, les accords répétés et accrocheurs sont joués par Julien Tellier sur une Fender, aidée par une miriage de pédales plantées à ses pieds. Quant à Daran, lui aussi accompagnée d’une magnifique guitare, en mosaiques nacrées or, avec le double de pédales à effet, qui prennent leur importances, sur la seconde partie de concert, nous offrant, à la virgule près, le son des albums qui nous ont bercé dans les années 90, au temps des Huit Barré, J’évite le soleil et autre Déménagé. Il en extrait ainsi quelques perles, ou plutôt des madeleines de Proust, tels que Trous noirs, Déménagé ou Léger.
Tout le monde chante avec Daran, personne n’a rien oublié. On voudrait bien entendre encore Les Morts le savent, Anatomique ou encore 35 ans à Moscou…. Mais bon, mais évident de faire plaisir à tout le monde, et de faire rentrer 20 ans de carrière en 90 minutes de concert… Certains y sont pourtant parvenus, des Nougaro, Bashung ou Higelin n’hésitaient pas à jouer 3 heures durant jusqu’à l’épuisement… des musiciens ou du public… 😉
Ce sera l’occasion de le revoir à nouveau, et d’en redemander un peu plus. En attendant, il nous offre Dormir Dehors, en guise de bouquet final. Mais, ne vous méprenez pas, la première partie du concert a été une pure merveille, car Daran a su retrouver le son qui nous avait émerveillé à ses débuts, le son mais aussi l’éloquence des textes et leur mélodicité, qui ont permis de passer les décennies, perdues dans notre mémoire, et d’en ressortir intactes en cette année 2018 !
Je suis prêt à parier que les chansons d’Endorphine emprunteront le même chemin, avec ces quelques temps forts déjà identifiés, comme Elle Dit, Je repars ou Pauvre ça rime à rien ! Un album que je vous conseille, tout comme le concert, en espérant que le chanteur entamera une tournée plus longue, la prochaine fois !
Facebook / Site officiel
Setlist :
Intégrale du nouvel album Endorphine + 6 ou 7 titres piochés dans le répertoire.
A lire :
La chronique d’Endorphine