REPUBLIK
+ BOP’S + TINY FEET en concert
Date : 26.11.2015
Salle : L’Ubu
Lieu : Bretagne, Rennes (35)
.
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Notre avis :
Par Mike S.
On a pas assez souvent l’occasion de venir rendre visite à nos voisins rennais alors que la programmation y est souvent riche et novatrice. Mais le retour de Frank Darcel derrière une guitare, et qui plus est, un micro, était un bon prétexte. Il y présentait le premier album, Elements, de son nouveau groupe, Republik. Et pour compléter la soirée, le groupe proposait en ouverture deux formations tres différentes, Bop’s, un jeune trio Power Rock et Tiny Feet, une chanteuse multi-instrumentiste.
C’est le trio Rock BOP’S qui monte sur scène pour débuter la soirée. Accompagné de ses ‘groupies’, le jeune trio rennais présente les titres de son premier EP baptisé 156. Les titres, en anglais, s’enchainent rapidement, avec une bonne énergie, même si, je dois bien avouer, que je n’ai pas retenu de mélodies particulières. Juste une bonne humeur, une bonne énergie. Le set débute comme le EP par Issue et se termine comme le EP, par Old man, c’est tout ce que j’en ai retenu… avec quelques inédits dont le titre Sing, qui m’a sans doute le plus marqué, par sa mélodie plus marquée. Cela demanderait à être réécouter pour se faire une meilleure opinion, car ce soit, je suis un peu impatient d’entendre Republik, et je ne suis pas trop concentré sur ce set.
Pourtant, quelques minutes plus tard, je tombe sous le charme . C’est seule, que TINY FEET enchaine la soirée. Le DJ nous avait déjà un peu préparé au choc en diffusant du Radiohead et du Bjork, très electro. Car Tiny Feet, bien que seule sur scène, utilise toute un matériel electronique et crée sous nos yeux un patchwork entre les sonorités electro qui sortent de sa LoopStation, les cordes de sa guitare qu’elle caresse avec un archet et sa voix douce et fragile. L’univers de Tiny Feet, c’est un croisement savant entre Dead Can Dance, Portishead et CocoRosie. C’est bien évidemment un grand écart entre le Rock ado de Bop’s et le Rock underground de Republik. Mais le public est attentif, captivé par ce qui se déroule devant ses yeux. Et je ne vous parlerai pas de cette jeune femme qui se retrouvera quasiment en transe au cours d’un titre, ébauchant une gestuelle de danse indienne, totalement dans l’ambiance du set de Tiny Feet. Une belle découverte qu’il faudra absolument se reprogrammer au plus vite !
Campant leurs 4 visages sur la couverture de leur album, c’est avec un cinquième, aux claviers, qu’ils montent sur scène pour ce premier véritable concert d’inauguration de l’album Elements. Il aura fallu plus de 3 décennies à Frank Darcel, les cheveux devenus gris, pour donner une suite à Marquis de Sade. Et le moins qu’on puisse dire, que ce soit sur l’album ou en live, c’est que les chiens ne font pas des chats !!! Et si les chiens étaient encore tenus en laisse sur le disque, le concert, ce soir, révèle une meute de loups déchainés sur leurs instruments respectifs, à commencer par Stephane Kerihuel, qui s’en donne à coeur joie, tout le long du concert, poussant sa guitare et ses doigts jusque dans leurs extrêmes limites. Du grand art et un son incroyable. On en reste comme hypnotisé devant ces doigts qui se faufilent à très grande vitesse le long du manche de la guitare.
Si l’on avait pu avoir un petit regret sur l’album, et son travail tout en retenu, à peine relâché sur Democraty, Family ou Mystery, ce soir, c’est pendant quasiment tout le concert que les musiciens donnent le meilleur d’eux et proposent un set électrique dans la veine de la scène Rock rennaise et dans la continuité de leur concert découverte aux Transmusicales de Rennes, il y a deux ans. Encore un peu mal à l’aise avec la langue française, le groupe met de coté les chansons frenchy, si ce n‘est, je crois, La fin des temps, qui n’était pas prévue sur la setlist au départ. Dommage, car les textes ne sont vraiment pas inintéressant, même en français. Frank expliquera en introduction certaines chansons en anglais, comme Move, très beau titre, qui aborde le sujet des femmes battus (if You leave me, I’m gonna change…) avec des mots simples, et qui fera un peu écho avec la cover du premier rappel.
Car, après avoir épuisé la quasi-totalité des titres de l’album (hormis Saison et Le jour devrait venir), Republik revient sur scène, visiblement heureux de cette soirée et de sa prestation. Et ne voulant pas en finir comme ça, il propose d’abord une reprise, Hurt de Nine Inch Nails (sur l’album The Downward Spiral que je ne saurais trop vous conseiller !), dans une version plus proche de celle de Johnny Cash dans un premier temps, avant que la tempête électrique ne s’empare des musiciens. Le groupe et le public n’étant toujours pas rassasié, le groupe refait encore deux titres (Saleen, Family) de l’album Elements qu’il avait déjà joué une heure plus tôt, mais cette fois, beaucoup plus décontracté. A se demander s’ils ne vont pas nous refaire le set en entier… Mais non, la soirée s’achève finalement, en proposant d’aller prendre un verre tous ensemble au bar… Bah, oui, c’est ça la Bretagne aussi !
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Infos / Reseaux :
Republik : Site officiel/ Facebook
Tiny Feet : Site officiel / Facebook
Bop’s : Site officiel / Facebook
—
Setlist Republik :
In my Street – Family – Reality – Winter of love – Ich bin Schmutzig – La fin des temps (?) – All The Sun – Sixteen – Born this morning – The ride – Move – Democraty – Mystery
Rappel : Hurt – Saleen – Family
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REPUBLIK
+ BOP’S + TINY FEET en concert
Date : 26.11.2015
Salle : L’Ubu
Lieu : Bretagne, Rennes (35)
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Notre avis :
Par Mike S.
On a pas assez souvent l’occasion de venir rendre visite à nos voisins rennais alors que la programmation y est souvent riche et novatrice. Mais le retour de Frank Darcel derrière une guitare, et qui plus est, un micro, était un bon prétexte. Il y présentait le premier album, Elements, de son nouveau groupe, Republik. Et pour compléter la soirée, le groupe proposait en ouverture deux formations tres différentes, Bop’s, un jeune trio Power Rock et Tiny Feet, une chanteuse multi-instrumentiste.
C’est le trio Rock BOP’S qui monte sur scène pour débuter la soirée. Accompagné de ses ‘groupies’, le jeune trio rennais présente les titres de son premier EP baptisé 156. Les titres, en anglais, s’enchainent rapidement, avec une bonne énergie, même si, je dois bien avouer, que je n’ai pas retenu de mélodies particulières. Juste une bonne humeur, une bonne énergie. Le set débute comme le EP par Issue et se termine comme le EP, par Old man, c’est tout ce que j’en ai retenu… avec quelques inédits dont le titre Sing, qui m’a sans doute le plus marqué, par sa mélodie plus marquée. Cela demanderait à être réécouter pour se faire une meilleure opinion, car ce soit, je suis un peu impatient d’entendre Republik, et je ne suis pas trop concentré sur ce set.
Pourtant, quelques minutes plus tard, je tombe sous le charme . C’est seule, que TINY FEET enchaine la soirée. Le DJ nous avait déjà un peu préparé au choc en diffusant du Radiohead et du Bjork, très electro. Car Tiny Feet, bien que seule sur scène, utilise toute un matériel electronique et crée sous nos yeux un patchwork entre les sonorités electro qui sortent de sa LoopStation, les cordes de sa guitare qu’elle caresse avec un archet et sa voix douce et fragile. L’univers de Tiny Feet, c’est un croisement savant entre Dead Can Dance, Portishead et CocoRosie. C’est bien évidemment un grand écart entre le Rock ado de Bop’s et le Rock underground de Republik. Mais le public est attentif, captivé par ce qui se déroule devant ses yeux. Et je ne vous parlerai pas de cette jeune femme qui se retrouvera quasiment en transe au cours d’un titre, ébauchant une gestuelle de danse indienne, totalement dans l’ambiance du set de Tiny Feet. Une belle découverte qu’il faudra absolument se reprogrammer au plus vite !
Campant leurs 4 visages sur la couverture de leur album, c’est avec un cinquième, aux claviers, qu’ils montent sur scène pour ce premier véritable concert d’inauguration de l’album Elements. Il aura fallu plus de 3 décennies à Frank Darcel, les cheveux devenus gris, pour donner une suite à Marquis de Sade. Et le moins qu’on puisse dire, que ce soit sur l’album ou en live, c’est que les chiens ne font pas des chats !!! Et si les chiens étaient encore tenus en laisse sur le disque, le concert, ce soir, révèle une meute de loups déchainés sur leurs instruments respectifs, à commencer par Stephane Kerihuel, qui s’en donne à coeur joie, tout le long du concert, poussant sa guitare et ses doigts jusque dans leurs extrêmes limites. Du grand art et un son incroyable. On en reste comme hypnotisé devant ces doigts qui se faufilent à très grande vitesse le long du manche de la guitare.
Si l’on avait pu avoir un petit regret sur l’album, et son travail tout en retenu, à peine relâché sur Democraty, Family ou Mystery, ce soir, c’est pendant quasiment tout le concert que les musiciens donnent le meilleur d’eux et proposent un set électrique dans la veine de la scène Rock rennaise et dans la continuité de leur concert découverte aux Transmusicales de Rennes, il y a deux ans. Encore un peu mal à l’aise avec la langue française, le groupe met de coté les chansons frenchy, si ce n‘est, je crois, La fin des temps, qui n’était pas prévue sur la setlist au départ. Dommage, car les textes ne sont vraiment pas inintéressant, même en français. Frank expliquera en introduction certaines chansons en anglais, comme Move, très beau titre, qui aborde le sujet des femmes battus (if You leave me, I’m gonna change…) avec des mots simples, et qui fera un peu écho avec la cover du premier rappel.
Car, après avoir épuisé la quasi-totalité des titres de l’album (hormis Saison et Le jour devrait venir), Republik revient sur scène, visiblement heureux de cette soirée et de sa prestation. Et ne voulant pas en finir comme ça, il propose d’abord une reprise, Hurt de Nine Inch Nails (sur l’album The Downward Spiral que je ne saurais trop vous conseiller !), dans une version plus proche de celle de Johnny Cash dans un premier temps, avant que la tempête électrique ne s’empare des musiciens. Le groupe et le public n’étant toujours pas rassasié, le groupe refait encore deux titres (Saleen, Family) de l’album Elements qu’il avait déjà joué une heure plus tôt, mais cette fois, beaucoup plus décontracté. A se demander s’ils ne vont pas nous refaire le set en entier… Mais non, la soirée s’achève finalement, en proposant d’aller prendre un verre tous ensemble au bar… Bah, oui, c’est ça la Bretagne aussi !
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Infos / Reseaux :
Republik : Site officiel/ Facebook
Tiny Feet : Site officiel / Facebook
Bop’s : Site officiel / Facebook
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Setlist Republik :
In my Street – Family – Reality – Winter of love – Ich bin Schmutzig – La fin des temps (?) – All The Sun – Sixteen – Born this morning – The ride – Move – Democraty – Mystery
Rappel : Hurt – Saleen – Family
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By Mike S. • Reportage Concert • Tags: bop's, Republik, Tiny Feet