La Rockhal /
Comeback Kid + Strike Anywhere
+ A Wilhelm Scream /
Le 21 Octobre 2025 – Esch Sur Alzette (Lux) /
Notre avis : 5/5.
Il y a des soirs où la scène punk/hardcore rappelle pourquoi elle reste l’un des espaces les plus sincères et vibrants de la musique alternative. Ce mardi, La Rockhal a explosé sous les riffs et l’énergie de Comeback Kid, Strike Anywhere et A Wilhelm Scream. Une affiche taillée pour les passionnés de mosh et de refrains scandés, mais aussi pour ceux qui voient dans cette rage un message de résistance et de solidarité. Entre la puissance de Comeback Kid, le punk engagé de Strike Anywhere et la virtuosité d’A Wilhelm Scream, chaque groupe a prouvé que le hardcore est plus vivant que jamais.
A WILHELM SCREAM
Les Américains de A Wilhelm Scream lancent les festivités avec un set nerveux. Dès les premières notes de « Killing It », le ton est donné : riffs acérés, batterie mitrailleuse, et un pit qui monte en température. Sans répit, le groupe enchaîne avec « I Wipe My Ass With Showbiz », déclenchant l’euphorie générale. Le set alterne entre puissance et technicité, notamment sur « 5 To 9 », où les guitares s’entrelacent avec une précision chirurgicale. Les vétérans du punk hardcore mélodique démontrent leur maîtrise avec « Me vs. Morrissey In The Pretentiousness Contest (The Ladder Match) », repris en chœur par les fans. « Gimmetheshakes » et « Boat Builders » confirment que le groupe n’a rien perdu de sa rage ni de son sens du groove. Sur « The Horse », le public saute à l’unisson, porté par une section rythmique d’une solidité impressionnante. L’intensité ne faiblit jamais : « Anchor End » et « Famous Friends And Fashion Drunks » dégagent une énergie collective presque cathartique. « The King Is Dead » clôt le set dans un déchaînement final, les bras levés, les visages radieux. Du punk nerveux, précis et sincère : A Wilhelm Scream est une machine de guerre scénique, fidèle à son ADN et à son public. Excellente prestation, intense, et avec le sourire !

A Wilhelm Scream : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
STRIKE ANYWHERE
Le groupe de punk rock Américain, originaire de Richmond, en Virginie, enflamme la scène avec intensité, transformant la salle en un tourbillon d’énergie et de conviction. Le concert s’ouvre sur « To The World », cri de ralliement parfait pour fédérer un public déjà conquis. Sans temps mort, « Instinct » et « We Amplify » poursuivent l’assaut sonore, entre mélodies accrocheuses et rage politique. Le groupe démontre que son hardcore mélodique n’a rien perdu de sa sincérité. « Blaze » et « Documentary » alternent tension et émotion, les guitares tissant un mur de son vibrant. Le set atteint un premier sommet avec « Timebomb Generation », chantée à plein cœur par la foule. Thomas Barnett, charismatique, harangue la salle et n’hésite pas à aller au contact du premier rang. Le show se poursuit avec « How To Pray », moment plus introspectif. Puis « Refusal » et « Infrared » réveillent l’esprit contestataire du public, poings levés et voix unies. « Sunset On 32nd » fait chavirer les anciens fans, souvenir brûlant d’une époque militante. En clôture, « I’m Your Opposite Number » résume tout : énergie, idéaux, fraternité. Strike Anywhere quitte la scène sous une ovation, laissant derrière lui un sentiment d’urgence et d’espoir, fidèle à son héritage punk engagé.

Strike Anywhere : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
COMEBACK KID
Les Canadiens secouent la salle comme un véritable uppercut de hardcore. Dès l’intro (« Take On Me » qui fait sourire le public), la tension monte et la fosse s’embrase quand retentit « False Idols Fall », hurlée en chœur par un public déjà en transe. Andrew est au taquet et vient au contact du premier rang. Le groupe enchaîne sans répit avec « My Other Side » et « Heavy Steps ». Le chanteur, tel un lion cage, parcourt la scène de long en large. L’énergie est brute, contagieuse. Andrew Neufeld mène la danse avec son charisme habituel. La fosse est en ébullition et les slams se multiplient. Le set alterne entre puissance old school et intensité moderne : « G.M. Vincent & I » et « Absolute » déclenchent des pogos furieux, tandis que « Our Distance » apporte un souffle plus mélodique sans jamais perdre en impact. « Somewhere, Somehow » et « Partners In Crime » rappellent pourquoi Comeback Kid reste une référence de la scène hardcore mondiale. Le chanteur est à nouveau au contact du public. La fin du concert vire à l’émeute contrôlée : « All In A Year », « Step Ahead » et « Broadcasting… » relancent la machine, chaque riff résonnant comme une déclaration de guerre. Sur « Talk Is Cheap » et « Should Know Better », les voix du public couvrent presque celles du chanteur. Et quand retentit « Wake The Dead », l’hymne ultime, tout explose — une catharsis partagée, un moment de pure communion hardcore. Un concert intense, sans temps mort, certes un peu court, qui prouve une fois de plus que Comeback Kid reste maître dans l’art du live. À revoir bientôt en ouverture de Gojira !

Comeback Kid : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
Comeback Kid + Strike Anywhere
+ A Wilhelm Scream /
Le 21 Octobre 2025 – Esch Sur Alzette (Lux) /
Notre avis : 5/5.
Il y a des soirs où la scène punk/hardcore rappelle pourquoi elle reste l’un des espaces les plus sincères et vibrants de la musique alternative. Ce mardi, La Rockhal a explosé sous les riffs et l’énergie de Comeback Kid, Strike Anywhere et A Wilhelm Scream. Une affiche taillée pour les passionnés de mosh et de refrains scandés, mais aussi pour ceux qui voient dans cette rage un message de résistance et de solidarité. Entre la puissance de Comeback Kid, le punk engagé de Strike Anywhere et la virtuosité d’A Wilhelm Scream, chaque groupe a prouvé que le hardcore est plus vivant que jamais.
A WILHELM SCREAM
Les Américains de A Wilhelm Scream lancent les festivités avec un set nerveux. Dès les premières notes de « Killing It », le ton est donné : riffs acérés, batterie mitrailleuse, et un pit qui monte en température. Sans répit, le groupe enchaîne avec « I Wipe My Ass With Showbiz », déclenchant l’euphorie générale. Le set alterne entre puissance et technicité, notamment sur « 5 To 9 », où les guitares s’entrelacent avec une précision chirurgicale. Les vétérans du punk hardcore mélodique démontrent leur maîtrise avec « Me vs. Morrissey In The Pretentiousness Contest (The Ladder Match) », repris en chœur par les fans. « Gimmetheshakes » et « Boat Builders » confirment que le groupe n’a rien perdu de sa rage ni de son sens du groove. Sur « The Horse », le public saute à l’unisson, porté par une section rythmique d’une solidité impressionnante. L’intensité ne faiblit jamais : « Anchor End » et « Famous Friends And Fashion Drunks » dégagent une énergie collective presque cathartique. « The King Is Dead » clôt le set dans un déchaînement final, les bras levés, les visages radieux. Du punk nerveux, précis et sincère : A Wilhelm Scream est une machine de guerre scénique, fidèle à son ADN et à son public. Excellente prestation, intense, et avec le sourire !
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STRIKE ANYWHERE
Le groupe de punk rock Américain, originaire de Richmond, en Virginie, enflamme la scène avec intensité, transformant la salle en un tourbillon d’énergie et de conviction. Le concert s’ouvre sur « To The World », cri de ralliement parfait pour fédérer un public déjà conquis. Sans temps mort, « Instinct » et « We Amplify » poursuivent l’assaut sonore, entre mélodies accrocheuses et rage politique. Le groupe démontre que son hardcore mélodique n’a rien perdu de sa sincérité. « Blaze » et « Documentary » alternent tension et émotion, les guitares tissant un mur de son vibrant. Le set atteint un premier sommet avec « Timebomb Generation », chantée à plein cœur par la foule. Thomas Barnett, charismatique, harangue la salle et n’hésite pas à aller au contact du premier rang. Le show se poursuit avec « How To Pray », moment plus introspectif. Puis « Refusal » et « Infrared » réveillent l’esprit contestataire du public, poings levés et voix unies. « Sunset On 32nd » fait chavirer les anciens fans, souvenir brûlant d’une époque militante. En clôture, « I’m Your Opposite Number » résume tout : énergie, idéaux, fraternité. Strike Anywhere quitte la scène sous une ovation, laissant derrière lui un sentiment d’urgence et d’espoir, fidèle à son héritage punk engagé.
Strike Anywhere : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
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COMEBACK KID
Les Canadiens secouent la salle comme un véritable uppercut de hardcore. Dès l’intro (« Take On Me » qui fait sourire le public), la tension monte et la fosse s’embrase quand retentit « False Idols Fall », hurlée en chœur par un public déjà en transe. Andrew est au taquet et vient au contact du premier rang. Le groupe enchaîne sans répit avec « My Other Side » et « Heavy Steps ». Le chanteur, tel un lion cage, parcourt la scène de long en large. L’énergie est brute, contagieuse. Andrew Neufeld mène la danse avec son charisme habituel. La fosse est en ébullition et les slams se multiplient. Le set alterne entre puissance old school et intensité moderne : « G.M. Vincent & I » et « Absolute » déclenchent des pogos furieux, tandis que « Our Distance » apporte un souffle plus mélodique sans jamais perdre en impact. « Somewhere, Somehow » et « Partners In Crime » rappellent pourquoi Comeback Kid reste une référence de la scène hardcore mondiale. Le chanteur est à nouveau au contact du public. La fin du concert vire à l’émeute contrôlée : « All In A Year », « Step Ahead » et « Broadcasting… » relancent la machine, chaque riff résonnant comme une déclaration de guerre. Sur « Talk Is Cheap » et « Should Know Better », les voix du public couvrent presque celles du chanteur. Et quand retentit « Wake The Dead », l’hymne ultime, tout explose — une catharsis partagée, un moment de pure communion hardcore. Un concert intense, sans temps mort, certes un peu court, qui prouve une fois de plus que Comeback Kid reste maître dans l’art du live. À revoir bientôt en ouverture de Gojira !
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages 0 • Tags: A Wilhelm Scream, Comeback Kid, Esch sur Alzette, La Rockhal, Luxembourg, Rockhal, Strike Anywhere