CIGARETTES AFTER SEX en concert
+ Unloved
Une soirée en apesanteur…
Date : 30 mai 2019
Style : Pop Ambiant
Lieu : La Nouvelle Vague, Saint-Malo (35)
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Par Mike S.
En marge du Festival de la Route du Rock qui prend ses quartiers dans la région deux fois par an, il y avait ce soir, une soirée organisée par la même team. L’occasion de parler de la prochain programmation. Et de découvrir sur scène, un groupe dont on entend parler depuis longtemps mais qui n’avait encore jamais eu l’occasion de se voir sur scène, par ici, tout du moins. Et le public ne s’y est pas trompé. Plus de 500 personnes pour venir applaudir un jeudi – férié de surcroît – Cigarettes After Sex !
En ouverture de concert, la tâche était ardue. Le groupe UNLOVED se devait d’assurer rapidement son set pour réussir à capter l’attention d’un public venu entendre une musique d’exception. Cigarette After Sex, c’est de la musique d’orfèvre, provocateur d’émotions. Mais, dans ce registre, Unloved n’est pas en reste. Le groupe emmené par le producteur David Holmes, déjà connu pour son travail avec Etienne Daho, sur deux titres de son dernier album, Blitz, avant d’assurer quelques premières parties de concert.
Finalement, dès les premières chansons, la dream Pop ambiant de Unloved est assez proche de l’univers de Cigarettes After Sex. Sur leur disque Heartbreak, tout du moins. Car, dans le public, les avis sont partagés, certains trouvant les parties vocales, en duo, voire en trio, assez limite. Pour ma part, j’y ai retrouvé des atmosphères proche de l’album Take my head de Archive. Cette ambiance éthérée pleine de tensions et d’émotions frissonnantes. Des sons orientaux ont aussi participé à faire de Unloved un groupe singulier dans son registre. De quoi, finalement, passer un bon moment, hypnotisé par la voix et le charme de sa chanteuse principale. Une sorte de cerise avant le gâteau !

Même climat noir et blanc, pour la tête d’affiche. Il y a une atmosphère particulière en ce début de concert. La scène est vide, les musiciens sont tout au fond. Seul le chanteur est placé sur le devant de la scène, avec son pied de micro et sa guitare. Des chaussures jusqu’à la barbe, Greg Gonzalez est tout de noir vêtu. Sa guitare, une Parker, n’échappe pas à ce culte du Noir. Et la musique que le groupe distille avec un certain cérémonial a quelque chose d’intrigant tout en étant assez chaleureux. J’ai pensé, un moment, à un set de la Route du Rock, de l’été 2006 (ah oui déjà !) avec Band of Horses, qui me donne encore des frissons, juste en y repensant ! Et Greg et ses collègues texans, ce soir, ont ce même talent que les BoH, à rallonger les notes pour mieux faire vibrer nos cordes sensibles.
Les titres s’enchaînent alors avec une certaine fluidité. Pas de dialogues entre les titres. Juste les chansons. Pour qui ne connait pas le répertoire, il a un peu l’impression d’entendre le même titre à chaque nouvelle chanson. Pour autant, cette impression n’entache même pas la sensation de détente, voire de plaisir, pour ne pas dire de béatitude. C’est un peu bête de dire cela, mais vraisemblablement, la musique de C.A.S. a quelque chose de fort et de pénétrant, presque hypnotique, nous conduisant à faire abstraction du fond, et ne laissant agir que la force de la forme pour nous magnétiser, à la manière d’un charmeur de serpents, nous prenant au piège, de ces guitares et de cette voix envoûtante. Une voix que j’avais imaginé féminine au début.

A la setlist affichée, on a pu noter au moins un titre supplémentaire, Dreaming Of You, avant que le concert ne s’achève sur le tube du groupe, Apocalypse, une
chanson d’amour, sombre et entêtante, qui vous reste longtemps après le groupe a quitté la scène. Une chanson identique aux autres Sweet, Affection ou K, mais différente, qui vous hante, jusqu’à ses textes, si vous y donnez encore un peu plus d’attention, Come out & haunt me…
Et alors, si vous partez sur ce terrain-là, toutes les chansons de Cigarettes After Sex ont des paroles addictives, simples mais addictives ! Et qui donnent envie de retourner voir le groupe, une autre fois, en ayant passé plus de temps à écouter leur disque avant !
Le rendez-vous est pris !
[hr color= »red »]
CIGARETTES AFTER SEX en concert
+ Unloved
Une soirée en apesanteur…
Date : 30 mai 2019
Style : Pop Ambiant
Lieu : La Nouvelle Vague, Saint-Malo (35)
Notre avis : [star rating= »4″ max= »5″]
Par Mike S.
En marge du Festival de la Route du Rock qui prend ses quartiers dans la région deux fois par an, il y avait ce soir, une soirée organisée par la même team. L’occasion de parler de la prochain programmation. Et de découvrir sur scène, un groupe dont on entend parler depuis longtemps mais qui n’avait encore jamais eu l’occasion de se voir sur scène, par ici, tout du moins. Et le public ne s’y est pas trompé. Plus de 500 personnes pour venir applaudir un jeudi – férié de surcroît – Cigarettes After Sex !
En ouverture de concert, la tâche était ardue. Le groupe UNLOVED se devait d’assurer rapidement son set pour réussir à capter l’attention d’un public venu entendre une musique d’exception. Cigarette After Sex, c’est de la musique d’orfèvre, provocateur d’émotions. Mais, dans ce registre, Unloved n’est pas en reste. Le groupe emmené par le producteur David Holmes, déjà connu pour son travail avec Etienne Daho, sur deux titres de son dernier album, Blitz, avant d’assurer quelques premières parties de concert.
Finalement, dès les premières chansons, la dream Pop ambiant de Unloved est assez proche de l’univers de Cigarettes After Sex. Sur leur disque Heartbreak, tout du moins. Car, dans le public, les avis sont partagés, certains trouvant les parties vocales, en duo, voire en trio, assez limite. Pour ma part, j’y ai retrouvé des atmosphères proche de l’album Take my head de Archive. Cette ambiance éthérée pleine de tensions et d’émotions frissonnantes. Des sons orientaux ont aussi participé à faire de Unloved un groupe singulier dans son registre. De quoi, finalement, passer un bon moment, hypnotisé par la voix et le charme de sa chanteuse principale. Une sorte de cerise avant le gâteau !
Même climat noir et blanc, pour la tête d’affiche. Il y a une atmosphère particulière en ce début de concert. La scène est vide, les musiciens sont tout au fond. Seul le chanteur est placé sur le devant de la scène, avec son pied de micro et sa guitare. Des chaussures jusqu’à la barbe, Greg Gonzalez est tout de noir vêtu. Sa guitare, une Parker, n’échappe pas à ce culte du Noir. Et la musique que le groupe distille avec un certain cérémonial a quelque chose d’intrigant tout en étant assez chaleureux. J’ai pensé, un moment, à un set de la Route du Rock, de l’été 2006 (ah oui déjà !) avec Band of Horses, qui me donne encore des frissons, juste en y repensant ! Et Greg et ses collègues texans, ce soir, ont ce même talent que les BoH, à rallonger les notes pour mieux faire vibrer nos cordes sensibles.
Les titres s’enchaînent alors avec une certaine fluidité. Pas de dialogues entre les titres. Juste les chansons. Pour qui ne connait pas le répertoire, il a un peu l’impression d’entendre le même titre à chaque nouvelle chanson. Pour autant, cette impression n’entache même pas la sensation de détente, voire de plaisir, pour ne pas dire de béatitude. C’est un peu bête de dire cela, mais vraisemblablement, la musique de C.A.S. a quelque chose de fort et de pénétrant, presque hypnotique, nous conduisant à faire abstraction du fond, et ne laissant agir que la force de la forme pour nous magnétiser, à la manière d’un charmeur de serpents, nous prenant au piège, de ces guitares et de cette voix envoûtante. Une voix que j’avais imaginé féminine au début.
A la setlist affichée, on a pu noter au moins un titre supplémentaire, Dreaming Of You, avant que le concert ne s’achève sur le tube du groupe, Apocalypse, une
chanson d’amour, sombre et entêtante, qui vous reste longtemps après le groupe a quitté la scène. Une chanson identique aux autres Sweet, Affection ou K, mais différente, qui vous hante, jusqu’à ses textes, si vous y donnez encore un peu plus d’attention, Come out & haunt me…
Et alors, si vous partez sur ce terrain-là, toutes les chansons de Cigarettes After Sex ont des paroles addictives, simples mais addictives ! Et qui donnent envie de retourner voir le groupe, une autre fois, en ayant passé plus de temps à écouter leur disque avant !
Le rendez-vous est pris !
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