2018 – 9 titres – 30’00
Label : Autoprod
Style : Rock, Mathrock
Origine : France, Bretagne, Rennes (35)
Date de sortie de l’album : 7 octobre 2017
Notre avis : [star rating= »3″ max= »5″]
Par Mike S.
Après trois années à travailler le son, comme le ferait un artisan du bois, le quatuor rennais Catherine Baseball a trouvé sa singularité au travers d’une musique empreinte de plusieurs scènes musicales, qui va du Rock alternatif à un Math Rock plus cérébral.
Pour ce premier album, le groupe s’est lancé dans un travail assez scolaire au premier abord, en proposant une dizaine de compositions à l’esthétique propre et lisse, malgré une partie rythmique, que l’on découvre déjà un brin revêche sous des guitares tantôt mélodiques, tantôt épileptiques !
Loin d’être expérimental au premier regard, la musique de Catherine Baseball se révèle malgré tout plus complexe qu’elle n’y parait, à force d’écoutes répétées. J’en prend pour exemple Rude kids, qui pourrait bien trouver ses fondements dans la musique Jazz, voire Free Jazz, par son jeu en déconstruction/reconstruction, en mesures asymétriques, et ses changements de rythmes, mais aussi dans le Rock progressif, pour son coté instrumental aérien et hypnotique.
Bien que majoritairement instrumental, comme je l’évoquais ci-dessus, l’album de Catherine Baseball a quelque chose de narratif, dans ce que les notes nous racontes, dans les émotions qu’elles provoquent, dans les images qu’elles évoquent ou simplement les mots qui illustrent leurs titres énigmatiques ou arbitraires. En milieu d’album, You’ve been a good boy ou The bright side of my life nous prennent à contre-pied, en glissant quelques mots plus mélodiques, donnant un air plus Pop ou Post Rock, à cette musique, la liant à des scènes plus abordables (Muse, Radiohead, Kaolin) de façon très éphémère avant de revenir à des univers plus élitistes et plus éthérés (Carillon), que Sonic Youth ou Liars ne rejetteraient pas.
Particularité de ce groupe, me semble-t-il, c’est que la voix et les mots n’ont pas une place véritablement prépondérante. Elle se comporte comme un instrument, suivant autant la mélodie que la rythmique, et laissant la part belle aux « autres » instruments !
C’est autant une expérience musicale qu’un voyage sensoriel.
Facebook / Bandcamp
Line-up :
Germain : drums.
Hugo : guitar.
Leny : bass.
Camille : guitar, vocals.
Tracklist :
1. See you where there’s no light – 05:19
2. Koruseko – 01:13
3. Rude kids – 04:11
4. Balcon – 01:17
5. You’ve been a good boy – 04:31
6. Carillon – 02:03
7. The bright side of my life – 04:47
8. 4 – 02:19
9. I didn’t conceive things could stop breathing – 06:58
Catherine Baseball – éponyme
2018 – 9 titres – 30’00
Label : Autoprod
Style : Rock, Mathrock
Origine : France, Bretagne, Rennes (35)
Date de sortie de l’album : 7 octobre 2017
Notre avis : [star rating= »3″ max= »5″]
Par Mike S.
Après trois années à travailler le son, comme le ferait un artisan du bois, le quatuor rennais Catherine Baseball a trouvé sa singularité au travers d’une musique empreinte de plusieurs scènes musicales, qui va du Rock alternatif à un Math Rock plus cérébral.
Pour ce premier album, le groupe s’est lancé dans un travail assez scolaire au premier abord, en proposant une dizaine de compositions à l’esthétique propre et lisse, malgré une partie rythmique, que l’on découvre déjà un brin revêche sous des guitares tantôt mélodiques, tantôt épileptiques !
Loin d’être expérimental au premier regard, la musique de Catherine Baseball se révèle malgré tout plus complexe qu’elle n’y parait, à force d’écoutes répétées. J’en prend pour exemple Rude kids, qui pourrait bien trouver ses fondements dans la musique Jazz, voire Free Jazz, par son jeu en déconstruction/reconstruction, en mesures asymétriques, et ses changements de rythmes, mais aussi dans le Rock progressif, pour son coté instrumental aérien et hypnotique.
Bien que majoritairement instrumental, comme je l’évoquais ci-dessus, l’album de Catherine Baseball a quelque chose de narratif, dans ce que les notes nous racontes, dans les émotions qu’elles provoquent, dans les images qu’elles évoquent ou simplement les mots qui illustrent leurs titres énigmatiques ou arbitraires. En milieu d’album, You’ve been a good boy ou The bright side of my life nous prennent à contre-pied, en glissant quelques mots plus mélodiques, donnant un air plus Pop ou Post Rock, à cette musique, la liant à des scènes plus abordables (Muse, Radiohead, Kaolin) de façon très éphémère avant de revenir à des univers plus élitistes et plus éthérés (Carillon), que Sonic Youth ou Liars ne rejetteraient pas.
Particularité de ce groupe, me semble-t-il, c’est que la voix et les mots n’ont pas une place véritablement prépondérante. Elle se comporte comme un instrument, suivant autant la mélodie que la rythmique, et laissant la part belle aux « autres » instruments !
C’est autant une expérience musicale qu’un voyage sensoriel.
Facebook / Bandcamp
Line-up :
Germain : drums.
Hugo : guitar.
Leny : bass.
Camille : guitar, vocals.
Tracklist :
1. See you where there’s no light – 05:19
2. Koruseko – 01:13
3. Rude kids – 04:11
4. Balcon – 01:17
5. You’ve been a good boy – 04:31
6. Carillon – 02:03
7. The bright side of my life – 04:47
8. 4 – 02:19
9. I didn’t conceive things could stop breathing – 06:58