2017 – 10 titres – 39’45 Label : Caroline International Style : Pop Origine : USA, Californie, Los Angeles Date de sortie de l’album : 13 octobre 2017
Notre avis : [star rating= »4,5″ max= »5″]
Par Mike S.
3 années se sont écoulées depuis la sortie de « Morning phase », le précédent album de Beck. Mais il en a fallu quatre pour faire aboutir ce 13 albums, enregistré avec le producteur Greg Kurstin, dans son studio de Los Angeles. Un accouchement difficile des propres dire de Beck, mais un album qui renoue avec l’esprit de la Pop Home made, au travers d’une orchestration synthétique un brin rétro-futuriste.
Greg Kurstin, producteur de l’année aux derniers Grammy Awards, associé à Beck, lui-même récompensé en 2015, présageait d’un album majeur de la carrière de Beck. Travaillant à l’ancienne depuis quelques années, en enregistrant et en sortant les singles un à un avant la sortie du long format, Beck a réussi à retrouver le succès qu’il avait rencontré un peu par hasard en 1994 avec son énorme tube Loser. C’est les riffs électriques de Dreams, que le musicien a annoncé, il y a deux ans, l’arrivée prochaine de ce Colors. Prochaine, pas tant que ça, finalement, mais le single valait bien qu’on s’y attarde quelques temps. Gros son de guitares en introduction, donc, chœurs vifs et réjouissants, quelques notes de claviers un peu 80’s, et voilà Beck qui s’offrait son 2e n°1 aux USA en quelques mois (après Blue Moon). L’association Beck/Kurstin était belle et bien lancée !
Sur Wow, sorti en single en 2016, on y retrouvait alors le phrasé de Loser, mais sur un rythme nonchalant et une mélopée discrète et rapidement entêtante, rappelant ici, le dernier album solo de Damon Albarn, un autre génie de la Pop moderne.
C’est ensuite avec Dear Life, qu’il a continué à jouer avec les nerfs de ses fans, en aout dernier, proposant une balade Pop, conduite par les notes d’un piano, sa voix identifiable entre mille et un refrain entêtant, élément indispensable à cette perfect song. Au final, 3 singles irrésistibles, pour un album qui n’était pas encore arrivés dans les bacs des meilleurs revendeurs de galettes à sons. Généreux, l’album de Beck proposait encore, avant de se dévoiler entièrement, Up All Night, un OVNI entre Rock et Electro, totalement dans l’air du temps, mêlant phrasé et chanté, une fois encore, sur une mélodie ensorcelante, pour la tête et les pieds. Et finalement, en octobre, l’album pointait le bout de son sillon, accompagné d’un… 5e single, baptisé Colors, à la fois le titre de l’album et la piste introductive de ce dernier. Des sonorités electro, des Ouh ouh ouh dans le refrain, des envolées vocales et des claviers aux sons de flûte traversière des années 80, et revoilà Beck, au meilleur de son art, tout simplement.
I’m on a one-man waiting list I’m bored again I buried all my memories I’m so free now
Déjà 5 singles sur le nouvel opus, mais pourquoi s’arrêtait-il au milieu du gué, alors que l’album regorge encore de 5 autres titres, tout aussi forts et enivrant que les premiers, à l’instar de ce paradisiaque Seventh Heaven ou de cet auto-proclamation I’m Free, à la fois puissant et ingénieux dans le son.
A ne manquer sous aucun prétexte, ce 13e volet de la discographie de Beck, est la surprise de l’automne, la pomme d’amour, le vin chaud à la cannelle, la châtaigne cuite au chaudron, le pancake au sirop d’érable, le pain perdu à la vanille bourbon, le sucre d’orge de votre enfance. Colors, c’est tout ça à la fois, et plus encore ! Bon appétit !
Beck – Colors
2017 – 10 titres – 39’45
Label : Caroline International
Style : Pop
Origine : USA, Californie, Los Angeles
Date de sortie de l’album : 13 octobre 2017
Notre avis : [star rating= »4,5″ max= »5″]
Par Mike S.
3 années se sont écoulées depuis la sortie de « Morning phase », le précédent album de Beck. Mais il en a fallu quatre pour faire aboutir ce 13 albums, enregistré avec le producteur Greg Kurstin, dans son studio de Los Angeles. Un accouchement difficile des propres dire de Beck, mais un album qui renoue avec l’esprit de la Pop Home made, au travers d’une orchestration synthétique un brin rétro-futuriste.
Greg Kurstin, producteur de l’année aux derniers Grammy Awards, associé à Beck, lui-même récompensé en 2015, présageait d’un album majeur de la carrière de Beck. Travaillant à l’ancienne depuis quelques années, en enregistrant et en sortant les singles un à un avant la sortie du long format, Beck a réussi à retrouver le succès qu’il avait rencontré un peu par hasard en 1994 avec son énorme tube Loser. C’est les riffs électriques de Dreams, que le musicien a annoncé, il y a deux ans, l’arrivée prochaine de ce Colors. Prochaine, pas tant que ça, finalement, mais le single valait bien qu’on s’y attarde quelques temps. Gros son de guitares en introduction, donc, chœurs vifs et réjouissants, quelques notes de claviers un peu 80’s, et voilà Beck qui s’offrait son 2e n°1 aux USA en quelques mois (après Blue Moon). L’association Beck/Kurstin était belle et bien lancée !
Sur Wow, sorti en single en 2016, on y retrouvait alors le phrasé de Loser, mais sur un rythme nonchalant et une mélopée discrète et rapidement entêtante, rappelant ici, le dernier album solo de Damon Albarn, un autre génie de la Pop moderne.
C’est ensuite avec Dear Life, qu’il a continué à jouer avec les nerfs de ses fans, en aout dernier, proposant une balade Pop, conduite par les notes d’un piano, sa voix identifiable entre mille et un refrain entêtant, élément indispensable à cette perfect song. Au final, 3 singles irrésistibles, pour un album qui n’était pas encore arrivés dans les bacs des meilleurs revendeurs de galettes à sons. Généreux, l’album de Beck proposait encore, avant de se dévoiler entièrement, Up All Night, un OVNI entre Rock et Electro, totalement dans l’air du temps, mêlant phrasé et chanté, une fois encore, sur une mélodie ensorcelante, pour la tête et les pieds. Et finalement, en octobre, l’album pointait le bout de son sillon, accompagné d’un… 5e single, baptisé Colors, à la fois le titre de l’album et la piste introductive de ce dernier. Des sonorités electro, des Ouh ouh ouh dans le refrain, des envolées vocales et des claviers aux sons de flûte traversière des années 80, et revoilà Beck, au meilleur de son art, tout simplement.
I’m on a one-man waiting list
I’m bored again
I buried all my memories
I’m so free now
Déjà 5 singles sur le nouvel opus, mais pourquoi s’arrêtait-il au milieu du gué, alors que l’album regorge encore de 5 autres titres, tout aussi forts et enivrant que les premiers, à l’instar de ce paradisiaque Seventh Heaven ou de cet auto-proclamation I’m Free, à la fois puissant et ingénieux dans le son.
A ne manquer sous aucun prétexte, ce 13e volet de la discographie de Beck, est la surprise de l’automne, la pomme d’amour, le vin chaud à la cannelle, la châtaigne cuite au chaudron, le pancake au sirop d’érable, le pain perdu à la vanille bourbon, le sucre d’orge de votre enfance. Colors, c’est tout ça à la fois, et plus encore ! Bon appétit !
Site officiel / Facebook
Line-up :
Beck Hanson
Tracklist :
1. Colors
2. 7th Heaven
3. I’m So Free
4. Dear Life
5. No Distraction
6. Dreams
7. Wow
8. Up All Night
9. Square One
10. Fix Me