La Rockhal /

Atreyu + Zero 9:36 /

Le 14 Octobre 2025 – Esch Sur Alzette (Lux) /

Notre avis : 5/5.


Ce mardi soir, La Rockhal s’est enflammée au rythme du metalcore et de l’énergie alternative. Deux formations venues des États-Unis, Zero 9:36 et Atreyu, ont fait vibrer la scène de la salle Eschoise pour une soirée où intensité, émotion et communion avec le public étaient au rendez-vous. Entre la fougue des newcomers et la puissance des vétérans, La Rockhal s’est transformée en véritable exutoire collectif, rappelant à tous pourquoi la scène live reste le cœur battant de la musique rock et metal.

ZERO 9:36

Originaire de Pennsylvanie, Matthew Cullen, alias Zero 9:36, enflamme la scène avec un concert aussi intense que viscéral. Devant un public survolté, l’artiste de Langhorne maîtrise à la perfection son mélange unique de rap, de rock et de metal industriel. Dès les premières notes d’« Underneath », la tension monte et la voix rageuse de Zero transperce l’air. Il enchaîne avec « Chasing Shadows », révélant une présence scénique magnétique et une aisance impressionnante. Son flow incisif alterne avec des refrains déchirants qui captivent la foule. Sur « Break », l’énergie explose, rappelant ses collaborations avec Atreyu. Brandon Saller, le chanteur du groupe, fait irruption sur scène pour un duo survolté. Le public s’approche, les mains se lèvent, l’ambiance atteint un point d’incandescence. Les titres « Kill Me » et « Here To Bleed » plongent la salle dans une atmosphère sombre et cathartique. Avec « System », la foule est emportée dans une transe collective. Zero 9:36 révèle ensuite une facette plus introspective sur « Until The Day I » et « I’m Not », portées par une émotion brute et sincère. Le final « Adrenaline » met le feu à la salle avant que « The End » ne referme le set sur une note apocalyptique. Un concert coup de poing, témoin de la maturité d’un artiste qui brouille les frontières des genres avec une aisance déconcertante.

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ATREYU

Les piliers du metalcore Californien Atreyu célèbrent avec puissance les vingt ans de « The Curse » ce soir à La Rockhal. Dès l’intro « Blood Children 2.0 » jouée sur bande, la tension monte et explose sur « Bleeding Mascara ». Le public, conquis d’avance, reprend en chœur les refrains de « Right Side Of The Bed » et « This Flesh A Tomb ». L’énergie ne faiblit pas lorsque le groupe souhaite un joyeux anniversaire à Aude, une fan dans la salle, avant d’enchaîner sur un « The Crimson » incandescent. Les lumières LED illuminent la salle, plongeant la foule dans une nuit étoilée pendant « The Remembrance Ballad ». Brandon Saller passe à la batterie pour « An Interlude », avant que Kyle ne rejoigne à la basse sur « Corseting ». Le groupe prend ensuite un moment pour présenter chaque musicien, dans une ambiance fraternelle et complice. « Demonology And Heartache » et « My Sanity On The Funeral Pyre » rallument la furie : Brandon et Marc descendent tour à tour dans la fosse, attisant circle pits et pogos déchaînés. L’intensité atteint son apogée avec « Nevada’s Grace » et « Five Vicodin Chased With A Shot Of Clarity », où la foule saute à l’unisson. En rappel, Atreyu prouve qu’il ne vit pas que du passé : « Becoming The Bull » et « Ex’s And Oh’s » soulèvent la salle une dernière fois avant que « Lip Gloss And Black » ne referme ce set brûlant. Vingt ans après « The Curse », Atreyu reste plus vivant, fort et fédérateur que jamais.

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