Festival Transversales – 6e édition
ARMAN MELIES + LA FELINE
en concert
Date : 18.03.2016
Salle : L’Ubu
Lieu : Bretagne, Rennes (35)
.
Notre avis :
Par Mike S.
Un Festival qui mêle concert et rencontre avec le public, c’est le Festival Transversales, qui proposait ce soir pour sa 6e édition, une rencontre avec Arman Méliès et La Féline, alias Agnès Gayraud, pour échanger autour du thème : « Rock, Spleen et idéal : Rock et Littérature au carrefour des Arts ». Une rencontre suivi d’un concert à l’Ubu, quelques instants plus tard.
Une programmation règlée comme un métronome, car le timing de l’Ubu est très serré ! A minuit, un second concert est programmé (Babazula – Dj Freshhh – Dj Haze). Pas le temps de palabrer, LA FELINE est déjà sur la scène, en solo, au milieu de ses pédales à effet, lorsque nous arrvons dans la salle. Pas le temps de prendre un verre, de s’installer tranquillement dans un coin. Rien de tout cela, on plonge directement dans la setlist du concert, avec des titres extrait de son dernier album en date, Adieu L’enfance.
L’émotion est vite au rendez-vous, avec cette voix lyrique et timide, mais décuplée, chaque qu’elle surfe en écho sur ses propres boucles. En plus de ses propres chansons, dans ce set qui ne doit pas durer plus de trente minutes, Agnès y intégre une premiere reprise, frissonnante, La peau, une chanson de Dominique A, interprétée avec respect mais aussi avec la singularité de son orchestration electronique. En rappel, La Féline, qui a abandonné le format trio pour cette soirée, reprend un titre de son EP Echo, une reprise, Johnny Remember Me, un vieux titre sixties de Geoff Goddard, un titre country pop, qu’elle catapulte dans le 21e siecle, en lui donnant plus de profondeur, tout en conservant les sonorités Country Folk des accords de sa Fender.
A peine quelques minutes, et la scène est déjà transformée pour les besoins d’ARMAN MELIES, qu’on a pu voir fin 2015 en format solo, en premier partie de Thiéfaine à Saint-Lô. Cette fois, c’est en trio qu’on a l’occasion de le revoir. On espérait à cette occasion voir plus que 4 chansons du répertoire pourtant déjà très dense du chanteur parisien. Mais la setlist placée au pied du micro ne nous laisse que peu d’espoir, puisque, outre une intro, seulement 7 titres y sont inscrits !
Les trois musiciens montent sur scène ensemble et entament une introduction instrumentale aux allures post-rock. C’est le nouveau son d’Arman Méliès depuis deux albums maintenant, avec un accent mis sur le Rock depuis Vertigone. De ce tout nouvel album sorti il y a 6 mois, le chanteur va en interpréter 5 extraits, dans un climat électrique, extrêment nerveux, loin, très loin du son aérien de ses débuts. Preuve d’une évolution certaine dans le répertoire d’Arman. Mercure, le premier titre conserve quelques nappes électro qui donne à la musique de Méliès des airs de film italien néo-réaliste, comme aimait les écrire Christophe dans les années 70, des Paradis perdus à la Dolce Vita. Les notes de saxophone ne sont pas étrangères à l’impression d’hypnotisme qui enveloppe toute la salle à cet instant.
Mais très vite, les watts augmentent, les riffs s’accélèrent, la batterie augmente le tempo. Insensiblement d’abord avec A deux pas du barrage et Tessa, puis beaucoup sensiblement, sur la seconde partie du set, qui débute avec Constamment je brûle, le tube électrique de son dernier album, avec ses textes répétés à l’envie, qui vous tourbillonnent dans la tête dès la première écoute, et que tout le monde a sur les lèvres à cet instant du concert.
C’est à cet instant, que le trio fait une petite sortie de route le temps de Fuir (La belle échapée), un morceau qui affiche ses 10 ans d’existence (Les Tortures Volontaires – 2006), mais qui contre toute attente, s’intègre à la perfection dans le set électrique et rapide. Un nouveau passage en 2015 avec Les chevaux du vent fou, autre titre épique qui donne au concert d’Arman Méliès toute la fougue d’un concert Rock. Et le voilà déjà reparti dans des ambiances Post Rock, avec Silvaplana, un titre qu’on avait découvert sur son album IV.
Et voilà déjà le trio qui sort de scène. On les voit déçu d’avoir dû écourter ce concert, dans cette salle appréciée des musiciens, pour la proximité qu’elle procure avec le public. Et c’est avec un dernier extrait, absent de la setlist que le groupe nous gratifie d’un rappel, Le Volcan, Même, qui débute sur une très longue introduction instrumentale, dans l’esprit de Mogwaï ou de Tortoise. Après moins d’une heure, le concert s’achèvent sur un goût un peu amer, l’impression de ne pas être tout à fait rassasié et repu. C’est une façon comme une autre de nous laisser sur notre faim pour nous encourager à revenir ! Trop court… Mais trop bon !
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La Féline : Site officiel / Facebook (Kwaidan Records)
Arman Méliès : Site officiel / Facebook (At(h)ome)
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Festival Transversales – 6e édition
ARMAN MELIES + LA FELINE
en concert
Date : 18.03.2016
Salle : L’Ubu
Lieu : Bretagne, Rennes (35)
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Notre avis :
Par Mike S.
Un Festival qui mêle concert et rencontre avec le public, c’est le Festival Transversales, qui proposait ce soir pour sa 6e édition, une rencontre avec Arman Méliès et La Féline, alias Agnès Gayraud, pour échanger autour du thème : « Rock, Spleen et idéal : Rock et Littérature au carrefour des Arts ». Une rencontre suivi d’un concert à l’Ubu, quelques instants plus tard.
Une programmation règlée comme un métronome, car le timing de l’Ubu est très serré ! A minuit, un second concert est programmé (Babazula – Dj Freshhh – Dj Haze). Pas le temps de palabrer, LA FELINE est déjà sur la scène, en solo, au milieu de ses pédales à effet, lorsque nous arrvons dans la salle. Pas le temps de prendre un verre, de s’installer tranquillement dans un coin. Rien de tout cela, on plonge directement dans la setlist du concert, avec des titres extrait de son dernier album en date, Adieu L’enfance.
L’émotion est vite au rendez-vous, avec cette voix lyrique et timide, mais décuplée, chaque qu’elle surfe en écho sur ses propres boucles. En plus de ses propres chansons, dans ce set qui ne doit pas durer plus de trente minutes, Agnès y intégre une premiere reprise, frissonnante, La peau, une chanson de Dominique A, interprétée avec respect mais aussi avec la singularité de son orchestration electronique. En rappel, La Féline, qui a abandonné le format trio pour cette soirée, reprend un titre de son EP Echo, une reprise, Johnny Remember Me, un vieux titre sixties de Geoff Goddard, un titre country pop, qu’elle catapulte dans le 21e siecle, en lui donnant plus de profondeur, tout en conservant les sonorités Country Folk des accords de sa Fender.
A peine quelques minutes, et la scène est déjà transformée pour les besoins d’ARMAN MELIES, qu’on a pu voir fin 2015 en format solo, en premier partie de Thiéfaine à Saint-Lô. Cette fois, c’est en trio qu’on a l’occasion de le revoir. On espérait à cette occasion voir plus que 4 chansons du répertoire pourtant déjà très dense du chanteur parisien. Mais la setlist placée au pied du micro ne nous laisse que peu d’espoir, puisque, outre une intro, seulement 7 titres y sont inscrits !
Les trois musiciens montent sur scène ensemble et entament une introduction instrumentale aux allures post-rock. C’est le nouveau son d’Arman Méliès depuis deux albums maintenant, avec un accent mis sur le Rock depuis Vertigone. De ce tout nouvel album sorti il y a 6 mois, le chanteur va en interpréter 5 extraits, dans un climat électrique, extrêment nerveux, loin, très loin du son aérien de ses débuts. Preuve d’une évolution certaine dans le répertoire d’Arman. Mercure, le premier titre conserve quelques nappes électro qui donne à la musique de Méliès des airs de film italien néo-réaliste, comme aimait les écrire Christophe dans les années 70, des Paradis perdus à la Dolce Vita. Les notes de saxophone ne sont pas étrangères à l’impression d’hypnotisme qui enveloppe toute la salle à cet instant.
Mais très vite, les watts augmentent, les riffs s’accélèrent, la batterie augmente le tempo. Insensiblement d’abord avec A deux pas du barrage et Tessa, puis beaucoup sensiblement, sur la seconde partie du set, qui débute avec Constamment je brûle, le tube électrique de son dernier album, avec ses textes répétés à l’envie, qui vous tourbillonnent dans la tête dès la première écoute, et que tout le monde a sur les lèvres à cet instant du concert.
C’est à cet instant, que le trio fait une petite sortie de route le temps de Fuir (La belle échapée), un morceau qui affiche ses 10 ans d’existence (Les Tortures Volontaires – 2006), mais qui contre toute attente, s’intègre à la perfection dans le set électrique et rapide. Un nouveau passage en 2015 avec Les chevaux du vent fou, autre titre épique qui donne au concert d’Arman Méliès toute la fougue d’un concert Rock. Et le voilà déjà reparti dans des ambiances Post Rock, avec Silvaplana, un titre qu’on avait découvert sur son album IV.
Et voilà déjà le trio qui sort de scène. On les voit déçu d’avoir dû écourter ce concert, dans cette salle appréciée des musiciens, pour la proximité qu’elle procure avec le public. Et c’est avec un dernier extrait, absent de la setlist que le groupe nous gratifie d’un rappel, Le Volcan, Même, qui débute sur une très longue introduction instrumentale, dans l’esprit de Mogwaï ou de Tortoise. Après moins d’une heure, le concert s’achèvent sur un goût un peu amer, l’impression de ne pas être tout à fait rassasié et repu. C’est une façon comme une autre de nous laisser sur notre faim pour nous encourager à revenir ! Trop court… Mais trop bon !
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La Féline : Site officiel / Facebook (Kwaidan Records)
Arman Méliès : Site officiel / Facebook (At(h)ome)
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