2015 – 12 titres
Style : Rock Experimental
Pays d’origine : Londres, Royaume Uni
Label : Dangervisit / Pias Coop
Sortie : 12/01/2015
[star rating= »4.5″ max= »5″]
[hr color= »red »]
Il y a moins d’un an, en mai 2014, Archive nous avaient surpris en sortant un mini album, aux allures bigarées, assez conventionnel pour les titres les plus formatés, et quarément délirant concernant le titre éponyme de l’album, Axiom, et son chapelet de cloches, digne d’un dimanche de Pâques sur la Place St Pierre de Rome.
Restés sur notre fin, c’est avec une agréable suprise, que l’on découvre l’arrivée rapide d’un nouvel album pour balayer le souvenir du précédent.
Et pour mieux mettre Axiom sous le tapis, Archive propose un virage non contrôlé, qui propulse des sons, des rythmes, des voix, tout azimut, sans aucun respect des genres, des étiquettes, des styles existants ou même des codes. Et c’est à ce moment même qu’on se met à aimer de nouveau Archive. Peu de répétitions éternelles des précédents spleens floydiens, pas de trip hop, pas de pop quasi mieleuse.
Non cette fois, Archive nous prend par surprise, avec un album dominé par ces rythmes Rock terriblement répétitifs, et cette voix tonitruante, dès le premier titre, Feel it. Toute proportion gardée, on dirait une ode à Steve Reich !
Seule variante entre le premier et le troisieme titre, Kid Corner, la voix devient féminine. Pour ça, Archive ne change pas ses habitudes. Marqué tout de même par l’absence du guitariste, Steve Harris, Archive montre ici sa volonté de mutation, de renouvellement perpetuel.
Petites pauses dans ce tourbillon, End Of Our Days et Black and Blue (entendu dans la tournée précédente), au féminin, et Third Quarter Storm, au masculin, reprennent les codes planants des balades atmosphériques bien connues du groupe. L’ambiance est sombre, glacée, aceptisée, mais toujours hypnotique.
Et tres vite, on repart dans un pséchédélisme musical quasi épileptique, gorges déployées, programmation convulsée, pour nous conduire dans un final furieux et destructuré.
Avec Restriction, Archive poursuit son travail de défricheur pour marquer les années 10 de son emprunte indélébile. Un album qui ne sera pas facile à dompter !
Site officiel / Facebook
Archive – Restriction
2015 – 12 titres
Style : Rock Experimental
Pays d’origine : Londres, Royaume Uni
Label : Dangervisit / Pias Coop
Sortie : 12/01/2015
[star rating= »4.5″ max= »5″]
[hr color= »red »]
Il y a moins d’un an, en mai 2014, Archive nous avaient surpris en sortant un mini album, aux allures bigarées, assez conventionnel pour les titres les plus formatés, et quarément délirant concernant le titre éponyme de l’album, Axiom, et son chapelet de cloches, digne d’un dimanche de Pâques sur la Place St Pierre de Rome.
Restés sur notre fin, c’est avec une agréable suprise, que l’on découvre l’arrivée rapide d’un nouvel album pour balayer le souvenir du précédent.
Et pour mieux mettre Axiom sous le tapis, Archive propose un virage non contrôlé, qui propulse des sons, des rythmes, des voix, tout azimut, sans aucun respect des genres, des étiquettes, des styles existants ou même des codes. Et c’est à ce moment même qu’on se met à aimer de nouveau Archive. Peu de répétitions éternelles des précédents spleens floydiens, pas de trip hop, pas de pop quasi mieleuse.
Non cette fois, Archive nous prend par surprise, avec un album dominé par ces rythmes Rock terriblement répétitifs, et cette voix tonitruante, dès le premier titre, Feel it. Toute proportion gardée, on dirait une ode à Steve Reich !
Seule variante entre le premier et le troisieme titre, Kid Corner, la voix devient féminine. Pour ça, Archive ne change pas ses habitudes. Marqué tout de même par l’absence du guitariste, Steve Harris, Archive montre ici sa volonté de mutation, de renouvellement perpetuel.
Petites pauses dans ce tourbillon, End Of Our Days et Black and Blue (entendu dans la tournée précédente), au féminin, et Third Quarter Storm, au masculin, reprennent les codes planants des balades atmosphériques bien connues du groupe. L’ambiance est sombre, glacée, aceptisée, mais toujours hypnotique.
Et tres vite, on repart dans un pséchédélisme musical quasi épileptique, gorges déployées, programmation convulsée, pour nous conduire dans un final furieux et destructuré.
Avec Restriction, Archive poursuit son travail de défricheur pour marquer les années 10 de son emprunte indélébile. Un album qui ne sera pas facile à dompter !
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By Mike S. • Albums internationaux • Tags: Archive, Danny Griffiths, Darius Keeler, David Penney, Holly Martin, Jonathan Noyce, Maria Q, Pollard Berrier, SMiley, Steve Harris, Steve Reich