La Salle Rossini – Soirée Mind The Rock
Archimède + Amelie McCandless
Le 12 Mars 2015 – Reims (51)
Notre avis :
Nous découvrions ce soir La Salle Rossini qui accueillait pour l’occasion Archimède et Amelie McCandless. La soirée était organisée par l’association Mind The Rock qui nous propose régulièrement des concerts à Reims. Nous avions d’ailleurs assisté à la soirée au Kabaret avec Peter Peter et Gush au mois de novembre. Archimède était également prévu, mais avait reporté sa venue. Mind The Rock, avide de nouveautés, nous fait découvrir différents courants musicaux et de nombreux artistes. Place ce soir à Archimède et Amelie McCandless.
AMELIE MCCANDLESS
Dans une salle surchauffée et bien remplie, le public attend patiemment le début du spectacle. Le décor est plutôt sommaire. Il est 20h30 quand commence la première partie assurée par Amelie McCandless. Originaire de Reims, la formation nous propose des ballades folk et mélancoliques, ainsi que quelques reprises. Le concert débute en douceur dans une salle qui reste légèrement illuminée. Le public commence à applaudir à l’arrivée du trio. On sent de la timidité dans le groupe qui commence avec « Skipping Stones ». Les textes sont tous écrits en anglais. Le titre suivant est une reprise d’Eddie Vedder – « Hard Sun » – BO du film « Into the Wild ». « The Curse » est enchaîné, extrait du 1er EP sorti en 2012, morceau écrit pour les gens qui n’ont pas été gentils… Ça s’enflamme légèrement, proposant un peu plus de punch et de percussion.
« Lost Falling Leaf » est ensuite proposé, commençant calmement à la guitare sèche. De la country tout en douceur ! La chaleur de la voix est encore plus évidente sur ce morceau. Arrive ensuite « Foreign Waters », extrait du dernier EP. Amelie joue seule en acoustique, indiquant au public avoir encore plus peur… La mélodie est simple, la voix envoûtante. « The Pirate’s Gospel » est ensuite proposé. C’est le titre folk qui a donné à l’artiste l’envie de faire de la musique. Le guitariste et le batteur sont de retour pour ce morceau. Remerciant toute l’équipe et Archimède, le groupe enchaîne avec « Woodland’s Spirit » (qui a fait l’objet du premier clip). C’est sur ce titre que la voix nous rappelle celle de Dolores O’Riordan, la chanteuse des Cranberries. « Anyone », qui connaît quelques petits loupés au démarrage, propose un moment calme avant de s’enflammer sur la fin. La voix et la musique sont alors plus puissantes, plus rythmées. Les applaudissements sont nourris. Une petite dernière et « Tonight » vient clôturer le set et cette très belle première partie !
https://www.youtube.com/watch?v=3hqQu1kzuN0
Amelie McCandless :
Amelie McCandless au chant, à la guitare, et à la composition.
Gabin à la guitare, aux choeurs, et aux arrangements.
Vincent à la batterie et aux arrangements.
Amelie McCandless : Facebook / Twitter / Soundcloud
Les photos de la soirée : ici.
ARCHIMEDE
Puis c’est au tour d’Archimède de prendre possession de la scène dans une salle où il fait de plus en plus chaud. A peine 30 minutes pour changer les instruments, et les lumières s’éteignent. Les musiciens arrivent progressivement (le guitariste, le batteur et le bassiste). Le public applaudit de plus en plus fort en entendant le petit message d’introduction en franglais qui annonce « Ladies en Gentlemen, Archimède !!! ». Les protagonistes débarquent. Nico est en costume bleu, un chapeau vissé sur la tête, et Fred est tout de noir vêtu. Le concert commence avec « Ça Fly Away », extrait de l’album « Arcadie » sorti en 2014. D’emblée, l’ambiance est mise, et le public se retrouve avec les bras en l’air sur « Les Petites Mains ». Archimède enchaîne alors avec « Les Indociles ». La chanson est magnifique ! « L’Amour à Perpète », déclaration d’amour carcérale – dixit Nico – est ensuite proposé.
Nous avons droit à un petit retour à l’album « Trafalgar » avec « Je Prends ». La scène se retrouve à plusieurs reprises dans le noir, mais bon, ça n’empêche pas de continuer à chanter et de lancer « Les Winners et les Branques ». Le morceau se termine de façon très rock et dans une ambiance stroboscopique. C’est « Allons Enfants » qui arrive par la suite et qui claque bien. La batterie est mise en avant sur ce titre qui sonne très très rock. Sous les stroboscopes, le morceau va s’arrêter net avant de recommencer dans une ambiance exceptionnelle. Le public est très réceptif et n’est pas avare en applaudissements. « Oh Viens Ma Chérie » poursuit le show. Egalement très rock. Retour dans le temps ensuite avec « Vilaine Canaille », extrait du premier album, avant d’enchaîner sur une ode à la vie : « Au Diable Vauvert ». Le morceau est plus calme et accompagné à l’harmonica. « Le Marché des Amandiers » est suivi d’une présentation des musiciens qui quittent alors la scène. « Dis le Nous » est joué en duo, juste accompagné à la guitare acoustique.
C’est « Toi Qui Peines Au Bureau » qui est joué juste après. Tous les musiciens reviennent avec des colliers de fleurs, ambiance hawaïenne. Nico prend plaisir à jouer avec les objectifs des appareils photos et des smartphones, se prêtant au jeu des clichés rapprochés. Puis c’est le titre « A Poil » qui est lancé. Cette chanson rend hommage à ceux qui le gueulent régulièrement dans les concerts. Juste le temps d’enlever la veste, et « L’Eté Revient » est alors enchaîné. Du plus bel effet ! C’est une pluie d’orage en fond sonore que nous entendons et qui introduit « Le Grand Jour », cette magnifique chanson évoquant les enfants malades hospitalisés. Nicolas quitte momentanément la scène alors que les musiciens continuent de façon plutôt musclée. Puis c’est « Julia » qui est lancé à la guitare sèche, titre à l’intention d’une petite princesse fantomatique. C’est alors le moment du rappel. Le retour sur scène se fait avec « L’Amour À Boire », titre rajouté à la setlist, joué à 2 et en acoustique. Il semblerait que ce soit une demande de fans via Facebook… Tout le monde revient ensuite, et ça envoie du lourd avec « L’Intrus », joué de façon très rock. La basse est mise en avant sur ce titre. « Bye Bye Bailleur », dédié aux bailleurs peu scrupuleux vis à vis des étudiants, est l’occasion d’avoir de bons riffs de guitares, et l’occasion de dire bye bye à Reims. « Le Bonheur » viendra clôturer ce set avec un final en beauté et un public qui reprend en choeur. Tout le monde finira en nage dans cette salle bouillante !
Les textes sont magnifiquement écrits, bien ficelés. Les compositions sont impeccables, et le tout couronné par une très belle prestation scénique. Tout à l’air facile, et c’est bien évidemment grâce au talent des protagonistes présents ce soir. L’ambiance est sincèrement chaleureuse. Alors que les chansons sont plutôt pop sur album, elles prennent une autre dimension sur scène, avec des morceaux joués de façon plus pêchue. L’ensemble est plus rock. Ça chante juste. Les musiciens sont impeccables, avec un son nickel. Archimède a réussi à captiver le public avec une alternance de morceaux doux et d’autres plus enlevés. Vraiment une très belle soirée à laquelle nous avons eu droit. En bonus, une rencontre avec les membres du groupe à la fin du set, avec dédicaces, photos, échanges de quelques mots. Il est indéniable qu’Archimède figure parmi les grands groupes de rock français. A voir absolument lors de leur tournée, et à l’occasion de festivals.
Archimède :
Nico Boisnard : au chant et à l’harmonica.
Fred Boisnard : à la guitare et aux choeurs.
Fred Jimenez : à la basse et au clavier.
Daniel Marsala : à la guitare.
Olivier Ferrarin : à la batterie.
Plus d’infos :
Archimède : Facebook / Twitter
Mind The Rock : Facebook
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Dimitri D.
La Salle Rossini – Soirée Mind The Rock
Archimède + Amelie McCandless
Le 12 Mars 2015 – Reims (51)
Notre avis :
Nous découvrions ce soir La Salle Rossini qui accueillait pour l’occasion Archimède et Amelie McCandless. La soirée était organisée par l’association Mind The Rock qui nous propose régulièrement des concerts à Reims. Nous avions d’ailleurs assisté à la soirée au Kabaret avec Peter Peter et Gush au mois de novembre. Archimède était également prévu, mais avait reporté sa venue. Mind The Rock, avide de nouveautés, nous fait découvrir différents courants musicaux et de nombreux artistes. Place ce soir à Archimède et Amelie McCandless.
AMELIE MCCANDLESS
Dans une salle surchauffée et bien remplie, le public attend patiemment le début du spectacle. Le décor est plutôt sommaire. Il est 20h30 quand commence la première partie assurée par Amelie McCandless. Originaire de Reims, la formation nous propose des ballades folk et mélancoliques, ainsi que quelques reprises. Le concert débute en douceur dans une salle qui reste légèrement illuminée. Le public commence à applaudir à l’arrivée du trio. On sent de la timidité dans le groupe qui commence avec « Skipping Stones ». Les textes sont tous écrits en anglais. Le titre suivant est une reprise d’Eddie Vedder – « Hard Sun » – BO du film « Into the Wild ». « The Curse » est enchaîné, extrait du 1er EP sorti en 2012, morceau écrit pour les gens qui n’ont pas été gentils… Ça s’enflamme légèrement, proposant un peu plus de punch et de percussion.
« Lost Falling Leaf » est ensuite proposé, commençant calmement à la guitare sèche. De la country tout en douceur ! La chaleur de la voix est encore plus évidente sur ce morceau. Arrive ensuite « Foreign Waters », extrait du dernier EP. Amelie joue seule en acoustique, indiquant au public avoir encore plus peur… La mélodie est simple, la voix envoûtante. « The Pirate’s Gospel » est ensuite proposé. C’est le titre folk qui a donné à l’artiste l’envie de faire de la musique. Le guitariste et le batteur sont de retour pour ce morceau. Remerciant toute l’équipe et Archimède, le groupe enchaîne avec « Woodland’s Spirit » (qui a fait l’objet du premier clip). C’est sur ce titre que la voix nous rappelle celle de Dolores O’Riordan, la chanteuse des Cranberries. « Anyone », qui connaît quelques petits loupés au démarrage, propose un moment calme avant de s’enflammer sur la fin. La voix et la musique sont alors plus puissantes, plus rythmées. Les applaudissements sont nourris. Une petite dernière et « Tonight » vient clôturer le set et cette très belle première partie !
https://www.youtube.com/watch?v=3hqQu1kzuN0
Amelie McCandless :
Amelie McCandless au chant, à la guitare, et à la composition.
Gabin à la guitare, aux choeurs, et aux arrangements.
Vincent à la batterie et aux arrangements.
Amelie McCandless : Facebook / Twitter / Soundcloud
Les photos de la soirée : ici.
ARCHIMEDE
Puis c’est au tour d’Archimède de prendre possession de la scène dans une salle où il fait de plus en plus chaud. A peine 30 minutes pour changer les instruments, et les lumières s’éteignent. Les musiciens arrivent progressivement (le guitariste, le batteur et le bassiste). Le public applaudit de plus en plus fort en entendant le petit message d’introduction en franglais qui annonce « Ladies en Gentlemen, Archimède !!! ». Les protagonistes débarquent. Nico est en costume bleu, un chapeau vissé sur la tête, et Fred est tout de noir vêtu. Le concert commence avec « Ça Fly Away », extrait de l’album « Arcadie » sorti en 2014. D’emblée, l’ambiance est mise, et le public se retrouve avec les bras en l’air sur « Les Petites Mains ». Archimède enchaîne alors avec « Les Indociles ». La chanson est magnifique ! « L’Amour à Perpète », déclaration d’amour carcérale – dixit Nico – est ensuite proposé.
Nous avons droit à un petit retour à l’album « Trafalgar » avec « Je Prends ». La scène se retrouve à plusieurs reprises dans le noir, mais bon, ça n’empêche pas de continuer à chanter et de lancer « Les Winners et les Branques ». Le morceau se termine de façon très rock et dans une ambiance stroboscopique. C’est « Allons Enfants » qui arrive par la suite et qui claque bien. La batterie est mise en avant sur ce titre qui sonne très très rock. Sous les stroboscopes, le morceau va s’arrêter net avant de recommencer dans une ambiance exceptionnelle. Le public est très réceptif et n’est pas avare en applaudissements. « Oh Viens Ma Chérie » poursuit le show. Egalement très rock. Retour dans le temps ensuite avec « Vilaine Canaille », extrait du premier album, avant d’enchaîner sur une ode à la vie : « Au Diable Vauvert ». Le morceau est plus calme et accompagné à l’harmonica. « Le Marché des Amandiers » est suivi d’une présentation des musiciens qui quittent alors la scène. « Dis le Nous » est joué en duo, juste accompagné à la guitare acoustique.
C’est « Toi Qui Peines Au Bureau » qui est joué juste après. Tous les musiciens reviennent avec des colliers de fleurs, ambiance hawaïenne. Nico prend plaisir à jouer avec les objectifs des appareils photos et des smartphones, se prêtant au jeu des clichés rapprochés. Puis c’est le titre « A Poil » qui est lancé. Cette chanson rend hommage à ceux qui le gueulent régulièrement dans les concerts. Juste le temps d’enlever la veste, et « L’Eté Revient » est alors enchaîné. Du plus bel effet ! C’est une pluie d’orage en fond sonore que nous entendons et qui introduit « Le Grand Jour », cette magnifique chanson évoquant les enfants malades hospitalisés. Nicolas quitte momentanément la scène alors que les musiciens continuent de façon plutôt musclée. Puis c’est « Julia » qui est lancé à la guitare sèche, titre à l’intention d’une petite princesse fantomatique. C’est alors le moment du rappel. Le retour sur scène se fait avec « L’Amour À Boire », titre rajouté à la setlist, joué à 2 et en acoustique. Il semblerait que ce soit une demande de fans via Facebook… Tout le monde revient ensuite, et ça envoie du lourd avec « L’Intrus », joué de façon très rock. La basse est mise en avant sur ce titre. « Bye Bye Bailleur », dédié aux bailleurs peu scrupuleux vis à vis des étudiants, est l’occasion d’avoir de bons riffs de guitares, et l’occasion de dire bye bye à Reims. « Le Bonheur » viendra clôturer ce set avec un final en beauté et un public qui reprend en choeur. Tout le monde finira en nage dans cette salle bouillante !
Les textes sont magnifiquement écrits, bien ficelés. Les compositions sont impeccables, et le tout couronné par une très belle prestation scénique. Tout à l’air facile, et c’est bien évidemment grâce au talent des protagonistes présents ce soir. L’ambiance est sincèrement chaleureuse. Alors que les chansons sont plutôt pop sur album, elles prennent une autre dimension sur scène, avec des morceaux joués de façon plus pêchue. L’ensemble est plus rock. Ça chante juste. Les musiciens sont impeccables, avec un son nickel. Archimède a réussi à captiver le public avec une alternance de morceaux doux et d’autres plus enlevés. Vraiment une très belle soirée à laquelle nous avons eu droit. En bonus, une rencontre avec les membres du groupe à la fin du set, avec dédicaces, photos, échanges de quelques mots. Il est indéniable qu’Archimède figure parmi les grands groupes de rock français. A voir absolument lors de leur tournée, et à l’occasion de festivals.
Archimède :
Nico Boisnard : au chant et à l’harmonica.
Fred Boisnard : à la guitare et aux choeurs.
Fred Jimenez : à la basse et au clavier.
Daniel Marsala : à la guitare.
Olivier Ferrarin : à la batterie.
Plus d’infos :
Archimède : Facebook / Twitter
Mind The Rock : Facebook
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Dimitri D.
By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Amelie McCandless, Archimède, Mind The Rock, Reims, Salle Rossini