2016 – 4 titres – 15’31 Label : Autoprod Style : Chanson, Pop Origine : France, IDF, Paris (75) Date de sortie : 18 novembre 2016
Notre avis :
par Mike S.
Quatre petits titres pour découvrir l’univers doux et vaporeux d’Anne Darban, avec ce premier EP prometteur. Montgolfière, comme une invitation à l’évasion et à la contemplation silencieuse. Quelque part entre le rêve et la réalité, dans une sorte de rêve lucide, à la fin d’un sommeil paradoxal tourmenté.
4 petites chansonnettes qui débute dans un songe habillé de notes de piano légère et d’une voix douce, naïve, presqu’enfantine. C’est le titre éponyme Montgolfière, qui nous fait découvrir ce monde aux couleurs pastelles, dont les mots hésitent à nous maintenir dans un rêve ouaté ou nous conduire dans une mélancolie profonde. Le réalisateur Benoit Guivarch (Luciole, Ladylike Lily…), avec ses arrangements délicats, participe à cette douceur en demi-teinte, ce sépia à la fois beau et triste.
On poursuit notre chemin d’exploration, pour ne pas dire initiatique, avec Descendre la lune et cette voix plus affirmée, qui monte dans la gamme, et rappelle par instant celle de Coeur de Pirate, même si la chanteuse préfère aller chercher ses racines dans la chanson française d’Alex Beaupain ou la Pop Folk de Peter von Poehl, Yael Naim ou encore Syd Matters, pour lesquels on flirte toujours avec les cimes et la stratosphère. Les textes aux allures romantiques continuent aussi de jouer avec l’ambiguïté des mots et des sens, cherchant à nous faire remonter à la surface, à la réalité, par petites touches insidieuses. Personnellement, à cet instant, c’est à La Fiancée ou à Karin Clercqque l’univers irréel d’Anne Darban me fait penser sans cesse, et pour lesquels je prend tant de plaisir à me replonger régulièrement.
Le piano redevient mélancolique sur Histoires, pendant que la voix d’Anne s’envole vers une lune chimérique. Et l’EP se termine déjà sur des rayons de soleil qui percent les nuages avec De l’eau, une guitare et un clavier qui donne la cadence, et une voix qui danse sur le flot des mots, beaux et pénétrants.
Quatre petits titres donc, mais déjà tout un univers délicieux qui s’ouvre à nous.
Anne Darban – Montgolfière EP
2016 – 4 titres – 15’31
Label : Autoprod
Style : Chanson, Pop
Origine : France, IDF, Paris (75)
Date de sortie : 18 novembre 2016
Notre avis :
par Mike S.
4 petites chansonnettes qui débute dans un songe habillé de notes de piano légère et d’une voix douce, naïve, presqu’enfantine. C’est le titre éponyme Montgolfière, qui nous fait découvrir ce monde aux couleurs pastelles, dont les mots hésitent à nous maintenir dans un rêve ouaté ou nous conduire dans une mélancolie profonde. Le réalisateu
On poursuit notre chemin d’exploration, pour ne pas dire initiatique, avec Descendre la lune et cette voix plus affirmée, qui monte dans la gamme, et rappelle par instant celle de Coeur de Pirate, même si la chanteuse préfère aller chercher ses racines dans la chanson française d’Alex Beaupain ou la Pop Folk de Peter von Poehl, Yael Naim ou encore Syd Matters, pour lesquels on flirte toujours avec les cimes et la stratosphère. Les textes aux allures romantiques continuent aussi de jouer avec l’ambiguïté des mots et des sens, cherchant à nous faire remonter à la surface, à la réalité, par petites touches insidieuses. Personnellement, à cet instant, c’est à La Fiancée ou à Karin Clercq que l’univers irréel d’Anne Darban me fait penser sans cesse, et pour lesquels je prend tant de plaisir à me replonger régulièrement.
Le piano redevient mélancolique sur Histoires, pendant que la voix d’Anne s’envole vers une lune chimérique. Et l’EP se termine déjà sur des rayons de soleil qui percent les nuages avec De l’eau, une guitare et un clavier qui donne la cadence, et une voix qui danse sur le flot des mots, beaux et pénétrants.
Quatre petits titres donc, mais déjà tout un univers délicieux qui s’ouvre à nous.
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Tracklist :
Montgolfière
Descendre la lune
Histoires
De l’eau
En concert le 16 novembre – LE RIVIERA – Paris (Release Party)