L’Autre Canal
Almeria en interview
Le 03 Février 2018 – Nancy (54)
Notre avis :
C’est à l’occasion de la sortie de leur premier EP que l’on rencontre Almeria, le duo électro-pop qui a assuré la première partie de Brigitte à L’Autre-Canal. Elisabeth Gatine et Emmanuel Julien, surnommés Zabeth et Manu, sont les deux musiciens qui forment ce groupe. Zabeth, bassiste, mais qu’on retrouve également au clavier et au chant, n’en est pas à son premier groupe : Cox, Flaming-Pussy puis Betty Boom. Manu, pianiste de formation, maîtrise quant à lui la guitare, la batterie et complète la voix de ce duo. Après le groupe Alix, il avait rejoint Zabeth dans le groupe rock Betty Boom.
Vous vous êtes rencontrés dans le groupe Betty-Boom. Était-ce une évidence de former ce duo ensemble ?
Zabeth : Quand le groupe de rock s’est arrêté, bosser à deux nous a paru être une évidence. On avait envie de partir sur de nouveaux horizons, ne pas refaire un groupe rock, mais créer un duo avec un son plus électro. Et comme Manu vit à Genève, et moi à Paris, c’était beaucoup plus simple de bosser à distance et de se retrouver les week-ends à deux.
Manu : L’avantage à deux aussi, c’est l’unanimité des choix. Soit les deux sont d’accord, soit on ne fait pas. C’est une notion importante pour nous. Nous sommes un couple musical, avec une vraie complicité et une écoute l’un de l’autre dans tout ce qu’on défend sur scène, sur les morceaux et sur la composition.
Et pourquoi le nom « Almeria » ?
Z : Je suis d’origine espagnole, ma famille est d’Almeria. J’ai proposé à Manu, car je trouvais chouette ce petit rappel aux origines.
M : C’était Almeria ou Normandie (rires).
Z : Oui, parce que Manu est normand. Je lui ai dit « Pourquoi pas Normandie ? », parce que je trouvais que ça sonnait bien aussi, mais il a préféré Almeria.
M : Ce nom à une sonorité qui me renvoie à quelque chose d’aérien, il m’a toujours évoqué une sorte de constellation, d’univers. L’espace.
Z : Et puis évidemment, la référence à Gainsbourg qui est un artiste qu’on affectionne. Il y avait vraiment tout ça dans Almeria.
Votre 1er EP est sorti le 19 janvier dernier, depuis combien de temps travaillez-vous à sa réalisation ?
M : C’est un long processus.
Z : Passer d’un groupe de rock à un duo pop-électro, cela a pris du temps. Le temps que l’on se trouve et qu’on trouve notre direction, notre musique. Il nous a fallu 1 an et demi.
On a pu vous découvrir en 1ère partie de Brigitte lors de leur précédente tournée en 2016, avec des titres comme Alright ou Do you. Pourquoi ne sont-ils pas sur cet EP ?
M : Ça fait partie de l’évolution du groupe et de la direction artistique qu’on a finalement trouvée avec l’EP. Même si des morceaux sont très efficaces, comme Do You par exemple qu’on défend très bien sur scène (c’est même leur premier clip, ndlr), on évolue aussi dans nos compositions. C’était difficile de choisir 5 de nos 11 titres, et jusqu’au tout dernier moment du mastering de cet EP, nous avons hésité. C’est à ce moment-là, d’ailleurs, qu’on a ajouté le titre De battre ton cœur, et c’est certainement ce titre qui a fait sortir Do You de l’EP. Le cheminement vers notre direction artistique a été très long, on l’a trouvé sur ces derniers mois où nous avons beaucoup composé. Du coup, les tous premiers titres, comme Alright, ont été complètement retravaillés, notamment sur le live. Ces morceaux plus anciens n’étaient pas enregistrés de la manière dont on les enregistrerait aujourd’hui, peut-être seront-ils sur le prochain EP une fois qu’on les aura revisités. Mais c’était un choix délibéré de privilégier les derniers titres aux premiers.
Vous avez joué un nouveau morceau ce soir, où l’on reconnait en introduction les voix de différentes figures politiques. Quel est ce titre ?
Z : L’herbe rouge, comme le roman de Boris Vian.
M : C’est un des deux derniers morceaux que l’on a composé avec De battre ton cœur. Il a fallu faire un choix sur l’EP. Mais ce sera certainement notre prochain clip, car on a des idées assez fortes sur ce titre. On a passé des heures à écouter des débats pour choisir les phrases qui composeraient l’introduction.
Z : On parle vraiment du discours politique, du ras-le-bol de ce côté sophiste qu’ils ont tous, sans parti pris.
M : On a des sensibilités politiques différentes avec Zabeth, mais on se retrouve sur le fait que peu de politiciens, dans les dernières décennies, n’ont pas usé de cette rhétorique de promesses sans lendemain. On ne veut pas se donner une couleur politique, c’est plus une dénonciation de LA politique en général, un ressenti que l’on sent très fort dans la population.
Pour le titre Jon Snow, la référence à la série Game of Thrones est évidence, mais quelles sont vos sources d’inspirations dans vos textes et compositions ?
Z : Il y a la littérature, mais plus dans ce qu’elle nous apporte dans notre quotidien, ce qu’elle nous évoque dans nos intimités respectives, dans notre ressenti par rapport à la vie, comme on en parlait précédemment autour du discours politique.
M : Notre musique est aussi imprégnée de nos expériences. Souvent, l’un écrit à propos de l’autre, c’est très lié à notre complicité personnelle.
Z : C’est d’ailleurs plus facile d’écrire sur l’autre que sur nous-même !
J’ai pu voir dans votre mini-chronique Youtube sur l’enregistrement de l’EP, des références musicales à Pearl Jam pour Zabeth et Eddie Vedder pour Manu. Quels sont les artistes ou groupes qui ont imprégné votre orientation musicale pour cet EP ?
Z : Je pense qu’on est imprégné de tout ce qu’on a écouté. Pour moi, la révélation Grunge était importante, j’ai même commencé la musique en faisant du Grunge, donc évidement Pearl Jam fait partie de mon histoire musicale. Après, on se nourrit de tout ce qu’on a écouté, ça passe par Bowie, Let Zeppelin, Radiohead mais aussi d’artistes plus récents.
M : Il y a ce dont on s’est nourri, qui ne ressemble pas du tout à ce qu’on fait finalement. Mais sur la composition, je me suis beaucoup inspiré de groupes comme The Do, Metronomy, Archive. Le groupe canadien Arcade Fire nous inspire énormément dans la manière dont ils composent.
Z : The XX aussi dans leur côté épuré.
M : On s’est aperçu, après coup, que notre manière de composer, avec des couplets très drivés et des refrains très ouverts, rappelait The XX. Pourtant, ce n’est pas une influence de composition comme a pu l’être Archive. Et Metronomy dans leur rythme assez droit, assez épuré avec ce loop derrière, nous a fortement inspiré. N’ayant pas de batteur sur scène, on est obligé de fonctionner sur ce système de boucles assez épurées et efficaces.
Vous parliez tout à l’heure d’un second EP, un album pourrait-il être en court de préparation ?
Z : On est en train d’en discuter. On pensait faire un album après l’EP et finalement, l’idée d’un deuxième EP sonne bien, pour encore approfondir et finaliser cette direction que l’on a prise. Et permettre ensuite à l’album de nous représenter complètement.
M : C’est aussi lié à cette impression que notre premier EP, qui a duré un an et demi, a été celui d’une évolution, et on a envie de faire un nouvel EP qui fixe une couleur très précise. Cela reste quand même beaucoup plus rapide que de faire un album, et dans la vie d’un groupe qui s’autoproduit, c’est important d’agir très vite, d’être réactif, d’où ce choix.
Quand aurons-nous le plaisir de vous revoir sur scène ?
M : On espère avec Brigitte, car c’est une chance pour nous de pouvoir faire très rapidement des dates avec elles juste à notre retour du Japon (Almeria vient d’assurer 5 concerts au Japon fin janvier 2018, ndlr). Un voyage très formateur et très riche pour nous, on a beaucoup joué là-bas et dans différentes conditions. C’est bien pour un groupe d’aller se mesurer aux difficultés de nouveaux environnements.
Le but pour nous maintenant c’est de faire une date en mars, très certainement à Paris, et j’aimerais bien aussi jouer à Genève. Il y a pas mal de festivals sur la Suisse qui sont potentiellement intéressés, qui veulent nous voir en live en amont. Bien évidemment, on aimerait refaire quelques dates avec Brigitte en avril avant de retourner en studio. L’idéal serait d’enregistrer ce deuxième EP en mai juin pour pouvoir le sortir en septembre 2018. Et on sera aussi sur quelques festivals cet été.
Un mot pour nos lecteurs ?
M : Suivez-nous ! Maintenant, les réseaux sociaux sont une partie très importante de la réussite des groupes. Nous ne sommes pas du tout naïfs par rapport à ça. D’ailleurs, on produit beaucoup de matériels sur les plateformes comme Instagram. J’aime cette idée de partager, la raison pour laquelle on fait de la musique, c’est pour la partager ! Quand on est sur une scène, je demande à allumer la lumière sur le public parce que je trouve ça cool de voir les gens. Je ne joue pas sur scène pour moi, je joue pour voir le public, pour échanger avec eux, on est très attaché à ça. C’est donc en toute logique qu’on partage beaucoup de notre vie, la manière dont on fait notre EP, le travail des techniciens, etc… On a 4 GoPro sur scène ! Je pense que, pour ceux qui ne connaissent pas l’univers de la musique, c’est sympa de voir l’arrière du décor. On espère que les gens apprécient ça. Malheureusement aujourd’hui, il faut faire quelque chose de décaler ou d’inédit pour faire le buzz. Nous, nous ne voulons pas nous forcer à faire ça. On fait ce qu’on estime être la bonne chose. Les personnes qui nous voit sur les premières parties de Brigitte, que l’on rencontre ensuite au merchandising, nous les invitons à prendre un flyer, à aller voir sur notre site Internet, nos vidéos, de partager avec leurs amis parce que c’est comme ça que ça marche aujourd’hui et je crois beaucoup au partage de la musique.
C’est une chance de pouvoir faire des dates comme ce soir.
Et c’est une chance aussi pour nous de les découvrir !
Almeria :
Zabeth (Elisabeth Gatine)
Manu (Emmanuel Julien)
Almeria : Facebook / Instagram / Youtube / Site Officiel
Interview et photos : Lucie G.
L’Autre Canal
Almeria en interview
Le 03 Février 2018 – Nancy (54)
Notre avis :
C’est à l’occasion de la sortie de leur premier EP que l’on rencontre Almeria, le duo électro-pop qui a assuré la première partie de Brigitte à L’Autre-Canal. Elisabeth Gatine et Emmanuel Julien, surnommés Zabeth et Manu, sont les deux musiciens qui forment ce groupe. Zabeth, bassiste, mais qu’on retrouve également au clavier et au chant, n’en est pas à son premier groupe : Cox, Flaming-Pussy puis Betty Boom. Manu, pianiste de formation, maîtrise quant à lui la guitare, la batterie et complète la voix de ce duo. Après le groupe Alix, il avait rejoint Zabeth dans le groupe rock Betty Boom.
Vous vous êtes rencontrés dans le groupe Betty-Boom. Était-ce une évidence de former ce duo ensemble ?
Zabeth : Quand le groupe de rock s’est arrêté, bosser à deux nous a paru être une évidence. On avait envie de partir sur de nouveaux horizons, ne pas refaire un groupe rock, mais créer un duo avec un son plus électro. Et comme Manu vit à Genève, et moi à Paris, c’était beaucoup plus simple de bosser à distance et de se retrouver les week-ends à deux.
Manu : L’avantage à deux aussi, c’est l’unanimité des choix. Soit les deux sont d’accord, soit on ne fait pas. C’est une notion importante pour nous. Nous sommes un couple musical, avec une vraie complicité et une écoute l’un de l’autre dans tout ce qu’on défend sur scène, sur les morceaux et sur la composition.
Et pourquoi le nom « Almeria » ?
Z : Je suis d’origine espagnole, ma famille est d’Almeria. J’ai proposé à Manu, car je trouvais chouette ce petit rappel aux origines.
M : C’était Almeria ou Normandie (rires).
Z : Oui, parce que Manu est normand. Je lui ai dit « Pourquoi pas Normandie ? », parce que je trouvais que ça sonnait bien aussi, mais il a préféré Almeria.
M : Ce nom à une sonorité qui me renvoie à quelque chose d’aérien, il m’a toujours évoqué une sorte de constellation, d’univers. L’espace.
Z : Et puis évidemment, la référence à Gainsbourg qui est un artiste qu’on affectionne. Il y avait vraiment tout ça dans Almeria.
Votre 1er EP est sorti le 19 janvier dernier, depuis combien de temps travaillez-vous à sa réalisation ?
M : C’est un long processus.
Z : Passer d’un groupe de rock à un duo pop-électro, cela a pris du temps. Le temps que l’on se trouve et qu’on trouve notre direction, notre musique. Il nous a fallu 1 an et demi.
On a pu vous découvrir en 1ère partie de Brigitte lors de leur précédente tournée en 2016, avec des titres comme Alright ou Do you. Pourquoi ne sont-ils pas sur cet EP ?
M : Ça fait partie de l’évolution du groupe et de la direction artistique qu’on a finalement trouvée avec l’EP. Même si des morceaux sont très efficaces, comme Do You par exemple qu’on défend très bien sur scène (c’est même leur premier clip, ndlr), on évolue aussi dans nos compositions. C’était difficile de choisir 5 de nos 11 titres, et jusqu’au tout dernier moment du mastering de cet EP, nous avons hésité. C’est à ce moment-là, d’ailleurs, qu’on a ajouté le titre De battre ton cœur, et c’est certainement ce titre qui a fait sortir Do You de l’EP. Le cheminement vers notre direction artistique a été très long, on l’a trouvé sur ces derniers mois où nous avons beaucoup composé. Du coup, les tous premiers titres, comme Alright, ont été complètement retravaillés, notamment sur le live. Ces morceaux plus anciens n’étaient pas enregistrés de la manière dont on les enregistrerait aujourd’hui, peut-être seront-ils sur le prochain EP une fois qu’on les aura revisités. Mais c’était un choix délibéré de privilégier les derniers titres aux premiers.
Vous avez joué un nouveau morceau ce soir, où l’on reconnait en introduction les voix de différentes figures politiques. Quel est ce titre ?
Z : L’herbe rouge, comme le roman de Boris Vian.
M : C’est un des deux derniers morceaux que l’on a composé avec De battre ton cœur. Il a fallu faire un choix sur l’EP. Mais ce sera certainement notre prochain clip, car on a des idées assez fortes sur ce titre. On a passé des heures à écouter des débats pour choisir les phrases qui composeraient l’introduction.
Z : On parle vraiment du discours politique, du ras-le-bol de ce côté sophiste qu’ils ont tous, sans parti pris.
M : On a des sensibilités politiques différentes avec Zabeth, mais on se retrouve sur le fait que peu de politiciens, dans les dernières décennies, n’ont pas usé de cette rhétorique de promesses sans lendemain. On ne veut pas se donner une couleur politique, c’est plus une dénonciation de LA politique en général, un ressenti que l’on sent très fort dans la population.
Pour le titre Jon Snow, la référence à la série Game of Thrones est évidence, mais quelles sont vos sources d’inspirations dans vos textes et compositions ?
Z : Il y a la littérature, mais plus dans ce qu’elle nous apporte dans notre quotidien, ce qu’elle nous évoque dans nos intimités respectives, dans notre ressenti par rapport à la vie, comme on en parlait précédemment autour du discours politique.
M : Notre musique est aussi imprégnée de nos expériences. Souvent, l’un écrit à propos de l’autre, c’est très lié à notre complicité personnelle.
Z : C’est d’ailleurs plus facile d’écrire sur l’autre que sur nous-même !
J’ai pu voir dans votre mini-chronique Youtube sur l’enregistrement de l’EP, des références musicales à Pearl Jam pour Zabeth et Eddie Vedder pour Manu. Quels sont les artistes ou groupes qui ont imprégné votre orientation musicale pour cet EP ?
Z : Je pense qu’on est imprégné de tout ce qu’on a écouté. Pour moi, la révélation Grunge était importante, j’ai même commencé la musique en faisant du Grunge, donc évidement Pearl Jam fait partie de mon histoire musicale. Après, on se nourrit de tout ce qu’on a écouté, ça passe par Bowie, Let Zeppelin, Radiohead mais aussi d’artistes plus récents.
M : Il y a ce dont on s’est nourri, qui ne ressemble pas du tout à ce qu’on fait finalement. Mais sur la composition, je me suis beaucoup inspiré de groupes comme The Do, Metronomy, Archive. Le groupe canadien Arcade Fire nous inspire énormément dans la manière dont ils composent.
Z : The XX aussi dans leur côté épuré.
M : On s’est aperçu, après coup, que notre manière de composer, avec des couplets très drivés et des refrains très ouverts, rappelait The XX. Pourtant, ce n’est pas une influence de composition comme a pu l’être Archive. Et Metronomy dans leur rythme assez droit, assez épuré avec ce loop derrière, nous a fortement inspiré. N’ayant pas de batteur sur scène, on est obligé de fonctionner sur ce système de boucles assez épurées et efficaces.
Vous parliez tout à l’heure d’un second EP, un album pourrait-il être en court de préparation ?
Z : On est en train d’en discuter. On pensait faire un album après l’EP et finalement, l’idée d’un deuxième EP sonne bien, pour encore approfondir et finaliser cette direction que l’on a prise. Et permettre ensuite à l’album de nous représenter complètement.
M : C’est aussi lié à cette impression que notre premier EP, qui a duré un an et demi, a été celui d’une évolution, et on a envie de faire un nouvel EP qui fixe une couleur très précise. Cela reste quand même beaucoup plus rapide que de faire un album, et dans la vie d’un groupe qui s’autoproduit, c’est important d’agir très vite, d’être réactif, d’où ce choix.
Quand aurons-nous le plaisir de vous revoir sur scène ?
M : On espère avec Brigitte, car c’est une chance pour nous de pouvoir faire très rapidement des dates avec elles juste à notre retour du Japon (Almeria vient d’assurer 5 concerts au Japon fin janvier 2018, ndlr). Un voyage très formateur et très riche pour nous, on a beaucoup joué là-bas et dans différentes conditions. C’est bien pour un groupe d’aller se mesurer aux difficultés de nouveaux environnements.
Le but pour nous maintenant c’est de faire une date en mars, très certainement à Paris, et j’aimerais bien aussi jouer à Genève. Il y a pas mal de festivals sur la Suisse qui sont potentiellement intéressés, qui veulent nous voir en live en amont. Bien évidemment, on aimerait refaire quelques dates avec Brigitte en avril avant de retourner en studio. L’idéal serait d’enregistrer ce deuxième EP en mai juin pour pouvoir le sortir en septembre 2018. Et on sera aussi sur quelques festivals cet été.
Un mot pour nos lecteurs ?
M : Suivez-nous ! Maintenant, les réseaux sociaux sont une partie très importante de la réussite des groupes. Nous ne sommes pas du tout naïfs par rapport à ça. D’ailleurs, on produit beaucoup de matériels sur les plateformes comme Instagram. J’aime cette idée de partager, la raison pour laquelle on fait de la musique, c’est pour la partager ! Quand on est sur une scène, je demande à allumer la lumière sur le public parce que je trouve ça cool de voir les gens. Je ne joue pas sur scène pour moi, je joue pour voir le public, pour échanger avec eux, on est très attaché à ça. C’est donc en toute logique qu’on partage beaucoup de notre vie, la manière dont on fait notre EP, le travail des techniciens, etc… On a 4 GoPro sur scène ! Je pense que, pour ceux qui ne connaissent pas l’univers de la musique, c’est sympa de voir l’arrière du décor. On espère que les gens apprécient ça. Malheureusement aujourd’hui, il faut faire quelque chose de décaler ou d’inédit pour faire le buzz. Nous, nous ne voulons pas nous forcer à faire ça. On fait ce qu’on estime être la bonne chose. Les personnes qui nous voit sur les premières parties de Brigitte, que l’on rencontre ensuite au merchandising, nous les invitons à prendre un flyer, à aller voir sur notre site Internet, nos vidéos, de partager avec leurs amis parce que c’est comme ça que ça marche aujourd’hui et je crois beaucoup au partage de la musique.
C’est une chance de pouvoir faire des dates comme ce soir.
Et c’est une chance aussi pour nous de les découvrir !
Almeria :
Zabeth (Elisabeth Gatine)
Manu (Emmanuel Julien)
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Interview et photos : Lucie G.
By Fabrice A. • Interview, Reportages • Tags: Almeria, L'Autre Canal, Nancy