2015 – 10 titres– 43’55 Label : Cinq 7 / Wagram Style : Electro Pop mélancolique et classieuse Origine : France, Paris Date de sortie de l’album : 18 septembre 20015
Notre avis :
Par Mike S.
Tout doucement, le duo electro pop français approche des 10 ans de carrière. Simon et Olivier, dont le succès est arrivé presque par hasard, avec la BO d’un film sombre et émouvant (Je Vais Bien, Ne T’en Fais Pas de Philippe Lioret), sont depuis devenus des orfèvres de la musique Electro. C’est avec lenteur et minutie que AaRON semble aborder ses productions.
En effet, il aura fallu 5 ans après leur deuxième album studio, pour que le groupe propose ce 3e opus. Bien qu’en fait, le groupe ait travaillé entre temps sur une autre BO pour un autre film émouvant (Les yeux fermés de Jessica Palud dans lequel joue Simon)… Si vous ajoutez à cela une longue tournée, un album live… Les journées sont sans doute trop courtes pour qu’AaRON puisse trouver un rythme de croisière plus élevé. Mais qu’importe, le temps est très certainement une nécessité pour ce nouvel enregistrement puisse avoir une qualité au moins égale au précédent, si ce n’est plus.
En passant l’album au crible, dans nos appareils d’analyse hyper affutés (nos oreilles donc), on constate après une première écoute, que le groupe va toujours plus loin dans les boucles electro, les beats pesants et toujours plus profondément dans les limbes de la noirceur. Ainsi, les atmosphères construites autour de cette nuit taillée en lambeaux (We Cut The Night) passent d’un titre à l’autre, de l’ombre à la lumière, en un clin d’oeil. Lourdes et impénétrables (Magnetic Road, Ride on, Invisible stains), elles deviennent légères comme une plume (Maybe on the Moon) ou parfois carrément lumineuses, face à un soleil incandescent, prêtes à briller de mille feux et de mille voix (Blouson noir, Onassis, We cut the night). Le rythme devient même « dansant » sur le single The Leftovers, qui aurait très bien pu être écrit pour Foals ou The Killers. On y trouve sur ce titre, un petit côté vintage 80’s, vraiment pas désagréable. On l’écoute avec délectation jusqu’à la dernière seconde, aussi bien dans une pièce pleine d’écho, que caché dans le noir, un casque collé sur les oreilles.
Sur Shade of Blue, on retrouve la première mouture de AaRON, avec un piano, une voix pleine de réverb’ et d’émotion, des chœurs envoûtants et quelques couches de claviers superposés. Le travail d’orfèvre dont on parlait en début de chronique est ici monumental, superbe, triomphant, à la manière d’un Depeche Mode ou d’un Archive du meilleur cru. Respect ! We Cut The Night taille en pièces les idées reçues sur la musique Made in France, faisant de Aaron l’un des meilleurs représentants de la Pop internationale. On n’est pas peu fier !
AaRON – We Cut The Night
2015 – 10 titres– 43’55
Label : Cinq 7 / Wagram
Style : Electro Pop mélancolique et classieuse
Origine : France, Paris
Date de sortie de l’album : 18 septembre 20015
Notre avis :
Par Mike S.
Tout doucement, le duo electro pop français approche des 10 ans de carrière. Simon et Olivier, dont le succès est arrivé presque par hasard, avec la BO d’un film sombre et émouvant (Je Vais Bien, Ne T’en Fais Pas de Philippe Lioret), sont depuis devenus des orfèvres de la musique Electro. C’est avec lenteur et minutie que AaRON semble aborder ses productions.
En effet, il aura fallu 5 ans après leur deuxième album studio, pour que le groupe propose ce 3e opus. Bien qu’en fait, le groupe ait travaillé entre temps sur une autre BO pour un autre film émouvant (Les yeux fermés de Jessica Palud dans lequel joue Simon)… Si vous ajoutez à cela une longue tournée, un album live… Les journées sont sans doute trop courtes pour qu’AaRON puisse trouver un rythme de croisière plus élevé. Mais qu’importe, le temps est très certainement une nécessité pour ce nouvel enregistrement puisse avoir une qualité au moins égale au précédent, si ce n’est plus.
En passant l’album au crible, dans nos appareils d’analyse hyper affutés (nos oreilles donc), on constate après une première écoute, que le groupe va toujours plus loin dans les boucles electro, les beats pesants et toujours plus profondément dans les limbes de la noirceur. Ainsi, les atmosphères construites autour de cette nuit taillée en lambeaux (We Cut The Night) passent d’un titre à l’autre, de l’ombre à la lumière, en un clin d’oeil. Lourdes et impénétrables (Magnetic Road, Ride on, Invisible stains), elles deviennent légères comme une plume (Maybe on the Moon) ou parfois carrément lumineuses, face à un soleil incandescent, prêtes à briller de mille feux et de mille voix (Blouson noir, Onassis, We cut the night). Le rythme devient même « dansant » sur le single The Leftovers, qui aurait très bien pu être écrit pour Foals ou The Killers. On y trouve sur ce titre, un petit côté vintage 80’s, vraiment pas désagréable. On l’écoute avec délectation jusqu’à la dernière seconde, aussi bien dans une pièce pleine d’écho, que caché dans le noir, un casque collé sur les oreilles.
Sur Shade of Blue, on retrouve la première mouture de AaRON, avec un piano, une voix pleine de réverb’ et d’émotion, des chœurs envoûtants et quelques couches de claviers superposés. Le travail d’orfèvre dont on parlait en début de chronique est ici monumental, superbe, triomphant, à la manière d’un Depeche Mode ou d’un Archive du meilleur cru. Respect ! We Cut The Night taille en pièces les idées reçues sur la musique Made in France, faisant de Aaron l’un des meilleurs représentants de la Pop internationale. On n’est pas peu fier !
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