2016 – 11 titres – 45’00 Label : Beyond the frequency Style : Pop Rock Origine : Ecosse, Glasgow Date de sortie de l’album : 26 février 2016
Notre avis :
par Celeste L
At Hope’s Ravine est le tout premier album des écossais Holy Esque, qui sort en ce mois de février sur leur propre label, Beyond the frequency. Et dès les premières écoutes de cet album, des dizaines de références vous reviennent à la surface, des groupes que vous pensiez avoir oublié à jamais, des groupes qui ne sont pas forcément passés à la postérité, mais des groupes qui ont marqué une génération par un style, un sens de la mélodie ou simplement une voix inoubliable. Retour vers les années 90-00 avec Holy Esque.
Vous souvenez-vous de JJ72 ? The Veils ? Wheatus ? Puressence ? Haven ? Duels ? ou encore My Vitriol ? Leur point commun : être apparus en bout de course de la période faste de la Brit Pop. Un petit problème de timing qui leur a couté, pour beaucoup, tout espoir de faire une carrière, qui paraissait pourtant extrêmement prometteuse à en juger leurs trop rares productions.
C’est avec la même fougue et le même enthousiasme que ces écossais débarquent, impertinents et arrogants, tels des frères Gallagher, totalement conscients de leur potentiel démesuré. On découvre en effet sur At Hope’s Ravinece même sens de la mélodie qui fait mouche à chaque titre, ce timbre de voix qui vous (me) fait fondre à chaque couplet et cette urgence dans le rythme qui fait que vous ne risquez pas de vous ennuyer du premier au dernier accord des guitares électriques. Ces guitares, au même titre que le clavier, la basse et la batterie, font de ce groupe une formation des plus classiques. Mais les atmosphères concoctées dès le premier titre, Prism, tout en tension et en progression, vous envoient dans leur univers singulier, mi organique, mi-synthétique, mêlant le vintage et le moderne, dans les rythmes et les nappes soniques, à l’instar du single Hexx, dont l’introduction vous propulse dans des contrés cold wave qui semblent familières (The Cure), mais que le groupe utilise à son profit, dans un registre plus Pop Rock actuel.
C’est sans doute là que réside le secret et l’originalité de Holy Esque, dont le titre Silences, n’a pas fini de vous hanter, avec ses boucles de guitares, à la My Bloody Valentine, servant de refrain à un titre fougueux, qui rappelle la même énergie de Billy Corgan à la grande époque des Smashing Pumpkins. Doll House, en milieu d’album, vous permettra de reprendre votre souffle, comme savaient aussi le faire les tant regrettés JJ72 sur des titres comme Surrender. En bout de course effrénée, le groupe propose aussi le titre éponyme de l’album, At Hope’s Ravine, dont la douceur n’aura d’égale que l’épaisseur de son atmosphère, tout en ascension stratosphérique, durant les 5 minutes qui le composent.
Ce tout premier album At Hope’s Ravine est une pure merveille de Pop anglaise made in Scotland ! A découvrir absolument !
Holy Esque – At Hope’s Ravine
2016 – 11 titres – 45’00
Label : Beyond the frequency
Style : Pop Rock
Origine : Ecosse, Glasgow
Date de sortie de l’album : 26 février 2016
Notre avis :
par Celeste L
At Hope’s Ravine est le tout premier album des écossais Holy Esque, qui sort en ce mois de février sur leur propre label, Beyond the frequency. Et dès les premières écoutes de cet album, des dizaines de références vous reviennent à la surface, des groupes que vous pensiez avoir oublié à jamais, des groupes qui ne sont pas forcément passés à la postérité, mais des groupes qui ont marqué une génération par un style, un sens de la mélodie ou simplement une voix inoubliable. Retour vers les années 90-00 avec Holy Esque.
Vous souvenez-vous de JJ72 ? The Veils ? Wheatus ? Puressence ? Haven ? Duels ? ou encore My Vitriol ? Leur point commun : être apparus en bout de course de la période faste de la Brit Pop. Un petit problème de timing qui leur a couté, pour beaucoup, tout espoir de faire une carrière, qui paraissait pourtant extrêmement prometteuse à en juger leurs trop rares productions.
C’est avec la même fougue et le même enthousiasme que ces écossais débarquent, impertinents et arrogants, tels des frères Gallagher, totalement conscients de leur potentiel démesuré. On découvre en effet sur At Hope’s Ravine ce même sens de la mélodie qui fait mouche à chaque titre, ce timbre de voix qui vous (me) fait fondre à chaque couplet et cette urgence dans le rythme qui fait que vous ne risquez pas de vous ennuyer du premier au dernier accord des guitares électriques. Ces guitares, au même titre que le clavier, la basse et la batterie, font de ce groupe une formation des plus classiques. Mais les atmosphères concoctées dès le premier titre, Prism, tout en tension et en progression, vous envoient dans leur univers singulier, mi organique, mi-synthétique, mêlant le vintage et le moderne, dans les rythmes et les nappes soniques, à l’instar du single Hexx, dont l’introduction vous propulse dans des contrés cold wave qui semblent familières (The Cure), mais que le groupe utilise à son profit, dans un registre plus Pop Rock actuel.
C’est sans doute là que réside le secret et l’originalité de Holy Esque, dont le titre Silences, n’a pas fini de vous hanter, avec ses boucles de guitares, à la My Bloody Valentine, servant de refrain à un titre fougueux, qui rappelle la même énergie de Billy Corgan à la grande époque des Smashing Pumpkins. Doll House, en milieu d’album, vous permettra de reprendre votre souffle, comme savaient aussi le faire les tant regrettés JJ72 sur des titres comme Surrender. En bout de course effrénée, le groupe propose aussi le titre éponyme de l’album, At Hope’s Ravine, dont la douceur n’aura d’égale que l’épaisseur de son atmosphère, tout en ascension stratosphérique, durant les 5 minutes qui le composent.
Ce tout premier album At Hope’s Ravine est une pure merveille de Pop anglaise made in Scotland ! A découvrir absolument !
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