2015 – 10 titres – 55 mn
Label : Bird’s Robe Records
Style : Ambiant instrumental Rock / Noise
Origine : Australie, Sydney
Date de sortie de l’album : 20 novembre 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Un pays grand comme les USA avec une population aussi importante que la Belgique, c’est toujours le paradoxe de l’Australie. Mais comme pour la Belgique, les talents y fleurissent comme les tulipes en Hollande. Et ce n’est pas Dumbsaint qui contredira ce constat, proposant un nouvel album, entièrement instrumental, en dix parties, et totalement hypnotique.
Voici donc ce second album du quatuor australien originaire de Sydney. Un groupe prolifique, qui n’en est qu’à son second album, préférant bien souvent des chemins détournés pour diffuser sa musique (EP, DVD et même K7, oui, vous lisez bien…).
On découvre sur Panorama, in ten pieces, un univers peuplé de sons et d’images, les premiers faisant office de révélateurs des seconds. En effet, le talent de ces musiciens est bien de créer des émotions et des représentations, des métaphores par la seule force de leurs instruments, des rythmes et de leurs changements. Difficile d ‘exprimer avec des mots ce que la musique est capable d’illustrer avec des notes. Mais il est certains que des titres comme Low visions, Graceland ou Barren Temples sont capables de vous projeter dans un monde imaginé par Dumsaint, sorte de monde parallèle dans lequel Elvis Presley continue à vous susurrer Love me temder et, où les jeux vidéos comme Nier sont des réalités parallèles complexes et inquiétantes.
Dans cet univers singulier, les guitares sont comme des armes de points qui s’acharnent sur votre crane pour y faire entrer les notes coute que coute. Une fois la brèche ouverte, Dumbsaint s’introduit, pénètre votre cortex sans complexe et vous traverse de part en part. La douleur est vive, les émotions fortes.
Mais une fois que vous avez exploré la musique de Dumbsaint, vous n’en n’avez qu’effleuré la partie submergée, car Dumbsaint s’exprime aussi par l’image, et réalise des courts métrage autour de leur musique, à l’instar de Communion, un véritable film avec un scénario, des dialogues, et une atmosphère angoissante, qui se rapproche de l’univers oppressant de David Lynch ou de la série Les revenants, brillamment mise en musique par Mogwaï.
Avec Panorama in ten pieces, Dumbsaint nous fait passer par tout un tas d’émotions et d’humeur et nous hypnotise quasiment une heure durant. Si vous y ajoutez la série de courts métrage réalisé pour ce même album, vous vous retrouvez devant une œuvre riche et complexe, à découvrir sous tous ses aspects. Avec un peu de relachement, Panorama, in ten pieces vous conduira dans un état paradoxal, entre rêve et réalité. Laissez vous dériver.
Bandcamp / Site / Vimeo / Facebook
Dumbsaint – Panorama, in ten pieces
2015 – 10 titres – 55 mn
Label : Bird’s Robe Records
Style : Ambiant instrumental Rock / Noise
Origine : Australie, Sydney
Date de sortie de l’album : 20 novembre 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Un pays grand comme les USA avec une population aussi importante que la Belgique, c’est toujours le paradoxe de l’Australie. Mais comme pour la Belgique, les talents y fleurissent comme les tulipes en Hollande. Et ce n’est pas Dumbsaint qui contredira ce constat, proposant un nouvel album, entièrement instrumental, en dix parties, et totalement hypnotique.
Voici donc ce second album du quatuor australien originaire de Sydney. Un groupe prolifique, qui n’en est qu’à son second album, préférant bien souvent des chemins détournés pour diffuser sa musique (EP, DVD et même K7, oui, vous lisez bien…).
On découvre sur Panorama, in ten pieces, un univers peuplé de sons et d’images, les premiers faisant office de révélateurs des seconds. En effet, le talent de ces musiciens est bien de créer des émotions et des représentations, des métaphores par la seule force de leurs instruments, des rythmes et de leurs changements. Difficile d ‘exprimer avec des mots ce que la musique est capable d’illustrer avec des notes. Mais il est certains que des titres comme Low visions, Graceland ou Barren Temples sont capables de vous projeter dans un monde imaginé par Dumsaint, sorte de monde parallèle dans lequel Elvis Presley continue à vous susurrer Love me temder et, où les jeux vidéos comme Nier sont des réalités parallèles complexes et inquiétantes.
Dans cet univers singulier, les guitares sont comme des armes de points qui s’acharnent sur votre crane pour y faire entrer les notes coute que coute. Une fois la brèche ouverte, Dumbsaint s’introduit, pénètre votre cortex sans complexe et vous traverse de part en part. La douleur est vive, les émotions fortes.
Mais une fois que vous avez exploré la musique de Dumbsaint, vous n’en n’avez qu’effleuré la partie submergée, car Dumbsaint s’exprime aussi par l’image, et réalise des courts métrage autour de leur musique, à l’instar de Communion, un véritable film avec un scénario, des dialogues, et une atmosphère angoissante, qui se rapproche de l’univers oppressant de David Lynch ou de la série Les revenants, brillamment mise en musique par Mogwaï.
Avec Panorama in ten pieces, Dumbsaint nous fait passer par tout un tas d’émotions et d’humeur et nous hypnotise quasiment une heure durant. Si vous y ajoutez la série de courts métrage réalisé pour ce même album, vous vous retrouvez devant une œuvre riche et complexe, à découvrir sous tous ses aspects. Avec un peu de relachement, Panorama, in ten pieces vous conduira dans un état paradoxal, entre rêve et réalité. Laissez vous dériver.
Bandcamp / Site / Vimeo / Facebook
By Mike S. • Albums internationaux • Tags: Dumbsaint