2015 – 11 titres – 42 mn Label : HYP/PIAS Style : Rock Blues Origine : France, Bretagne, Dinan, St Brieuc Date de sortie de l’album : 16 octobre 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Après un silence assourdissant, voici le sixième Vanités #6 du briochin Dominic Sonic. Celui que certains avaient pu découvrir dès ses 16 ans de les Kalashnikov, a été longtemps absent dans les bacs (Phalanstère #7en 2007), préférant se consacrer à la musique des autres (The Octopus, Olivier Delacroix). Pourtant, il a fêté les 20 ans de Cold tears en 2009, participé à la re-formation des Nus en 2013. Le gout de la scène a sans doute été plus fort. Le revoici avec onze nouvelles chansons sur un album, qui mêle le Rock et le Blues, comme ce fut le cas dans la quasi-totalité de sa discographie.
Celui qui nous marqué à vie avec Signe des temps, La folle de Saint Lunaire ou Les Leurres, ne s’est jamais mieux senti à l’aise que dans la langue des Stooges. C’est ainsi qu’il s’est remis sur les rails, il y a quelques mois avec le single et le Clip Dad, qui introduit aujourd’hui l’album Vanités #6. Dès les premières notes de Dad, on retrouve les riffs de guitares qui sont à Dominic Sonic, ce que le sel est à la mer. Et le single ne manque pas de cachet, offrant un refrain entêtant et sauvage ! Du Dominic Sonic, pur jus, sans colorant !
A partir du second titre Miracles, on sait qu’on a pas à faire au retour d’un touriste du Rock, ni d’un vieux briscard entretenant le feu sacré allumé il y a quelques années. Bien au contraire, le chanteur a tout du Phoenix qui renait de ses cendres en balançant toute l’énergie conservée pendant les 8 années qu’ont duré son absence des bacs. Le rythme est bon, la voix est grave et un brin rauque, et le refrain rapidement envoutant ! La suite de la visite de Vanités #6 se poursuit avec un Blues Folk, tout en retenue, Never Learned, qui rappelle le travail du chanteur, dans les premières heures de sa carrière solo. Elle se poursuit aussi par une cover d’actualité, Gun called justice, des anglais The Lords of the New Church, Et sans refaire l’histoire en entier, il nous offre malgré tout un Rock frenchy, avec J’en fait des longueurs, construit, là encore, sur une ligne de guitare rythmique puissante et racée et un refrain évident et efficace ! Le français, minoritaire sur cet album, réapparait en fin d’album, avec Lettre à… , un titre calme, posé, et poétique, dans lequel Dominic s’amuse avec des arrangements de cordes, peut-être une première sur l’ensemble de sa discographie.
Il aura fallu attendre 8 ans pour entendre une suite à la discographie de Dominic Sonic, mais c’est sans doute de la meilleure des manières depuis au moins 1991 qu’il est de retour. Vanités #6 est à l’image que l’on s’est toujours fait de Dominic Sonic, quelque part entre Neil Young et Iggy Pop.
Tracklist : 01. Dad (2’56) 02. Miracles (2’47) 03. Never learned (4’18) 04. Fred (6’01) 05. Gun called justice (3’59) 06. J’en fais des longueurs (3’00) 07. Scared (3’14) 08. Fake book (3’23) 09. Song one (3’43) 10. No prisonners (4’06) 11. Lettre à (2’31)
Dominic Sonic – Vanités #6
2015 – 11 titres – 42 mn
Label : HYP/PIAS
Style : Rock Blues
Origine : France, Bretagne, Dinan, St Brieuc
Date de sortie de l’album : 16 octobre 2015
Notre avis :
Par Mike S.
Après un silence assourdissant, voici le sixième Vanités #6 du briochin Dominic Sonic. Celui que certains avaient pu découvrir dès ses 16 ans de les Kalashnikov, a été longtemps absent dans les bacs (Phalanstère #7en 2007), préférant se consacrer à la musique des autres (The Octopus, Olivier Delacroix). Pourtant, il a fêté les 20 ans de Cold tears en 2009, participé à la re-formation des Nus en 2013. Le gout de la scène a sans doute été plus fort. Le revoici avec onze nouvelles chansons sur un album, qui mêle le Rock et le Blues, comme ce fut le cas dans la quasi-totalité de sa discographie.
Celui qui nous marqué à vie avec Signe des temps, La folle de Saint Lunaire ou Les Leurres, ne s’est jamais mieux senti à l’aise que dans la langue des Stooges. C’est ainsi qu’il s’est remis sur les rails, il y a quelques mois avec le single et le Clip Dad, qui introduit aujourd’hui l’album Vanités #6. Dès les premières notes de Dad, on retrouve les riffs de guitares qui sont à Dominic Sonic, ce que le sel est à la mer. Et le single ne manque pas de cachet, offrant un refrain entêtant et sauvage ! Du Dominic Sonic, pur jus, sans colorant !
A partir du second titre Miracles, on sait qu’on a pas à faire au retour d’un touriste du Rock, ni d’un vieux briscard entretenant le feu sacré allumé il y a quelques années. Bien au contraire, le chanteur a tout du Phoenix qui renait de ses cendres en balançant toute l’énergie conservée pendant les 8 années qu’ont duré son absence des bacs. Le rythme est bon, la voix est grave et un brin rauque, et le refrain rapidement envoutant ! La suite de la visite de Vanités #6 se poursuit avec un Blues Folk, tout en retenue, Never Learned, qui rappelle le travail du chanteur, dans les premières heures de sa carrière solo. Elle se poursuit aussi par une cover d’actualité, Gun called justice, des anglais The Lords of the New Church, Et sans refaire l’histoire en entier, il nous offre malgré tout un Rock frenchy, avec J’en fait des longueurs, construit, là encore, sur une ligne de guitare rythmique puissante et racée et un refrain évident et efficace ! Le français, minoritaire sur cet album, réapparait en fin d’album, avec Lettre à… , un titre calme, posé, et poétique, dans lequel Dominic s’amuse avec des arrangements de cordes, peut-être une première sur l’ensemble de sa discographie.
Il aura fallu attendre 8 ans pour entendre une suite à la discographie de Dominic Sonic, mais c’est sans doute de la meilleure des manières depuis au moins 1991 qu’il est de retour. Vanités #6 est à l’image que l’on s’est toujours fait de Dominic Sonic, quelque part entre Neil Young et Iggy Pop.
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Tracklist :
01. Dad (2’56)
02. Miracles (2’47)
03. Never learned (4’18)
04. Fred (6’01)
05. Gun called justice (3’59)
06. J’en fais des longueurs (3’00)
07. Scared (3’14)
08. Fake book (3’23)
09. Song one (3’43)
10. No prisonners (4’06)
11. Lettre à (2’31)