Le Millesium
Shaka Ponk + Hokins
Le 20 Mars 2015 – Epernay (51)
Notre avis :
Ce soir, nous prenons la direction d’Epernay. N’ayant pu voir les Shaka Ponk à La Rockhal la semaine dernière, nous saisissons l’occasion d’assister à leur représentation au Millesium. D’une capacité d’accueil de 7 300 places dans la configuration debout avec gradins, la salle est ce soir bien remplie. Nous avons donc assisté à notre premier concert dans cette immense salle située au cœur du vignoble champenois. Une belle surprise nous attendait à notre arrivée, avec la distribution de flyers indiquant que les Shaka Ponk seraient présents à la Foire de Châlons le 29 août prochain. Nous nous sommes empressés de diffuser l’info via les réseaux sociaux et de bloquer la date.
La première partie de la soirée était assurée par HOKINS, formation lyonnaise évoluant dans le rock et le disco-punk. Le set débute à 20h00, et le quatuor prend possession de la scène. La batterie est l’élément central sur le plateau, avec la basse sur le côté gauche, la guitare à droite et le chanteur sur le devant. Le premier morceau qui est proposé est « Dizzy », titre qui a fait l’objet d’un clip tout fraîchement sorti. Le public est invité à chanter et l’ambiance est dès le départ stroboscopique et énergique. Sur « So Easy », le chanteur se dote d’une guitare, et l’ensemble termine avec une ambiance plutôt metal. Hokins nous joue ensuite « Noyade », après avoir indiqué être super content d’être là et remercié les Shaka Ponk. La fin de la chanson est très rythmée, voire psychédélique. Pour le début de « I Want », le public applaudit et se plait à écouter ce morceau très rock et très dansant. Le set se termine avec « Nowhere » et « Falling », avec une salle qui chante. Hokins quittera la scène après avoir fait les traditionnels remerciements.
Les lyonnais ont pu nous présenter quelques morceaux extraits de leur EP, avec au programme des riffs efficaces, des rythmes soutenus et une construction musicale de qualité.
Les membres de Hokins sont :
– Clément BERTHIE au chant et à la guitare.
– Adrien MERMET à la guitare.
– Cyril REBILLARD à la basse.
– Johan PUTET à la batterie.
https://www.youtube.com/watch?v=wqzAZ-xWUbQ
En attendant les SHAKA PONK, nous avons droit à un petit interlude musical avec du clavecin. Le calme avant la tempête ! Et pour tuer le temps, nous assistons à un petit jeu de ballons avec des préservatifs qui ont été distribués à l’entrée.
A 20h50, les lumières s’éteignent, et la musique s’arrête net. Le show commence avec une intro musicale visuelle. Une violoncelliste en image de synthèse est projetée en vidéo. Les musiciens arrivent progressivement. Le claviériste, le guitariste, le bassiste, le batteur. Tous sont habillés en blanc. De gros coups de batterie viennent accompagner la violoncelliste. Des lumières jaillissent, et des étincelles apparaissent. Frah et Samaha arrivent à leur tour. Une vidéo en fond nous offre un véritable son et lumière, avec la mascotte GOZ en hologramme. Le set est lancé de façon énergique, dès le départ, avec « Black listed ». Frah est sur le devant de la scène, prêt à se lancer dans la foule. Sur « Wanna Get Free », il est déjà torse poil, avec ce titre joué de façon étirée et électrique. Dans la salle, les bras sont levés. Des personnages virtuels sont projetés en vidéo. Ça claque des mains, et l’enchaînement se fait avec « Twisted Mind ». Guitariste et bassiste ont également fait tomber la chemise. C’est « Come On Cama » et « On The Road » qui sont ensuite proposés. Sur la vidéo, c’est ambiance vacances avec une plage, un coucher de soleil, un bus Volkswagen et un personnage virtuel en train de surfer. Ça applaudit encore dans la salle. Un moment un peu plus calme avant une nouvelle déflagration. On a même l’impression que le son est encore plus fort.
C’est « Shiza Radio » qui est ensuite lancé. Frah n’a jamais été aussi proche de se lancer, mais encore un peu de patience… Le public est invité à chanter sur ce morceau et s’exécute. « Last Alone » est la chanson suivante, et c’est Samaha qui est principalement au chant sur ce titre. En image, nous pouvons remarquer un robot en train de détruire tout sur son passage. Frah vient haranguer la foule. Un robot en hologramme joue des percussions. Tous les musiciens sont torse poil, et il n’y a plus que le batteur qui a gardé sa chemise bien trempée. Sur le mur d’images, on peut y voir un Goz tout vert, dans l’eau avec des requins autour de lui. « Yell » est ensuite balancé avec de gros sons de guitares. A cette occasion, guitariste et bassiste se retrouvent en hauteur avec des tentacules virtuels. L’illusion est parfaite. Goz se retrouve au banjo, et Frah se décide enfin à se lancer dans la foule. Il est porté, debout, avant d’être ramené tranquillement vers la scène. Arrive ensuite « Story O’ My Life », un peu plus reggae. Goz se promène à ce moment là sur un éléphant. Dès que le public reconnaît les premières notes de « Sex Ball », ça claque des mains. Samaha est au chant. Un petit personnage animé arrive en déambulateur. Un petit temps mort dans la chanson va faire chanter le public avant la reprise de Sex Ball. Une ovation est faite à la fin du morceau.
C’est « Scarify » qui suit, et Samaha se retrouve avec des ailes virtuelles. Frah et Samaha jouent avec les images et se fondent parfaitement dans l’animation. Les gestes sont coordonnés. L’heure du rappel arrive déjà. Le retour se fait avec une battle à la batterie, entre Ion (le batteur) et le gorille virtuel. Le rythme ne cesse d’augmenter, et tous les musiciens vont faire le retour avec une sonorité metal. Une très belle phase instrumentale très très rock. Puis c’est « I’m Picky » qui est proposé. Le batteur a fini par tomber la chemise. Frah revient avec un chapeau sur la tête. C’est une nouvelle ovation à laquelle ils ont droit à la fin de ce morceau. C’est à nouveau l’explosion avec « Te Gusta Me ». Quel show et quelle ambiance ce soir au Millesium ! « Get Up, Stand Up » est intercalé. Le refrain est repris en choeur par le public. Et « My Name Is Stain » est lancé dans la foulée. La salle applaudit dès les premières notes. « 6xLove » voit le retour des guitares musclées. Des vitraux sont projetés en image avant l’arrivée de personnages avec des têtes de mort. Le dernier morceau joué ce soir est « Morir Cantando », lancé avec la projection d’une énorme cloche qui sonne. Les fans de AC/DC ne peuvent s’empêcher de penser à Hells Bells… Le public commence à chanter et fait un rappel chaleureux. Tout le monde quitte la scène à la fin du morceau. La cloche disparaît.
Frah revient en s’exclamant : « Vous avez la pêche… », « Vous voulez nous tuer… », « On voulait aller se coucher… », « Le spectacle est dans la salle… », « Pas question de partir d’ici… ». Il met toute la salle en position assise. Frah est debout sur un énorme cube blanc. Tout le monde se relève énergiquement avec la relance du dernier titre. Il termine ce superbe son et lumière de façon explosive. Ce set était tout simplement grandiose ! Frah se lancera une dernière fois dans la foule en se faisant porter et ramener vers la scène.
Fin du spectacle à 23h00 après plus de 2 heures de show énorme ! Exceptionnel ! Les Shaka Ponk nous quittent après que tous les musiciens aient été présentés. La prestation du groupe restera dans toutes les mémoires, avec cette production précise visuellement, et cette puissance musicale. Toute la formation saluera le public, et une longue ovation suivra en guise de remerciements pour ce très très bon moment.
Les ayant déjà vus à plusieurs reprises, nous ne nous lassons pas de ce son et lumière qu’ils nous proposent à chaque fois. Passés par les Moissons Rock et le MET Festival en 2010, il sont également passés par La Poule des Champs en 2011. Puis ce sont Bercy et les Zéniths qui ont servi d’air de jeux à Shaka Ponk. Les salles sont bondées à chaque fois. Ils n’ont cessé de tourner ces dernières années an passant par les plus gros festivals, dont Les Eurockéennes en 2012 et 2014. C’est un véritable régal et un réel plaisir à chaque fois, tant le show est grandiose et démentiel. Il faut les voir absolument sur scène pour les riffs de guitares, les gesticulations du chanteur… La musique est puissante, évoluant dans l’électro-rock, le punk, le metal. Une solide réputation de bêtes de scène qui n’est pas du tout usurpée. Vivement le 29 août pour les revoir à la Foire à Châlons !
Photos : Dimitri D.
Plus d’infos :
Hokins : Site officiel / Facebook
Shaka Ponk : Site officiel / Facebook
Le Millesium : Site officiel / Facebook
Le Millesium
Shaka Ponk + Hokins
Le 20 Mars 2015 – Epernay (51)
Notre avis :
Ce soir, nous prenons la direction d’Epernay. N’ayant pu voir les Shaka Ponk à La Rockhal la semaine dernière, nous saisissons l’occasion d’assister à leur représentation au Millesium. D’une capacité d’accueil de 7 300 places dans la configuration debout avec gradins, la salle est ce soir bien remplie. Nous avons donc assisté à notre premier concert dans cette immense salle située au cœur du vignoble champenois. Une belle surprise nous attendait à notre arrivée, avec la distribution de flyers indiquant que les Shaka Ponk seraient présents à la Foire de Châlons le 29 août prochain. Nous nous sommes empressés de diffuser l’info via les réseaux sociaux et de bloquer la date.
La première partie de la soirée était assurée par HOKINS, formation lyonnaise évoluant dans le rock et le disco-punk. Le set débute à 20h00, et le quatuor prend possession de la scène. La batterie est l’élément central sur le plateau, avec la basse sur le côté gauche, la guitare à droite et le chanteur sur le devant. Le premier morceau qui est proposé est « Dizzy », titre qui a fait l’objet d’un clip tout fraîchement sorti. Le public est invité à chanter et l’ambiance est dès le départ stroboscopique et énergique. Sur « So Easy », le chanteur se dote d’une guitare, et l’ensemble termine avec une ambiance plutôt metal. Hokins nous joue ensuite « Noyade », après avoir indiqué être super content d’être là et remercié les Shaka Ponk. La fin de la chanson est très rythmée, voire psychédélique. Pour le début de « I Want », le public applaudit et se plait à écouter ce morceau très rock et très dansant. Le set se termine avec « Nowhere » et « Falling », avec une salle qui chante. Hokins quittera la scène après avoir fait les traditionnels remerciements.
Les lyonnais ont pu nous présenter quelques morceaux extraits de leur EP, avec au programme des riffs efficaces, des rythmes soutenus et une construction musicale de qualité.
Les membres de Hokins sont :
– Clément BERTHIE au chant et à la guitare.
– Adrien MERMET à la guitare.
– Cyril REBILLARD à la basse.
– Johan PUTET à la batterie.
https://www.youtube.com/watch?v=wqzAZ-xWUbQ
En attendant les SHAKA PONK, nous avons droit à un petit interlude musical avec du clavecin. Le calme avant la tempête ! Et pour tuer le temps, nous assistons à un petit jeu de ballons avec des préservatifs qui ont été distribués à l’entrée.
A 20h50, les lumières s’éteignent, et la musique s’arrête net. Le show commence avec une intro musicale visuelle. Une violoncelliste en image de synthèse est projetée en vidéo. Les musiciens arrivent progressivement. Le claviériste, le guitariste, le bassiste, le batteur. Tous sont habillés en blanc. De gros coups de batterie viennent accompagner la violoncelliste. Des lumières jaillissent, et des étincelles apparaissent. Frah et Samaha arrivent à leur tour. Une vidéo en fond nous offre un véritable son et lumière, avec la mascotte GOZ en hologramme. Le set est lancé de façon énergique, dès le départ, avec « Black listed ». Frah est sur le devant de la scène, prêt à se lancer dans la foule. Sur « Wanna Get Free », il est déjà torse poil, avec ce titre joué de façon étirée et électrique. Dans la salle, les bras sont levés. Des personnages virtuels sont projetés en vidéo. Ça claque des mains, et l’enchaînement se fait avec « Twisted Mind ». Guitariste et bassiste ont également fait tomber la chemise. C’est « Come On Cama » et « On The Road » qui sont ensuite proposés. Sur la vidéo, c’est ambiance vacances avec une plage, un coucher de soleil, un bus Volkswagen et un personnage virtuel en train de surfer. Ça applaudit encore dans la salle. Un moment un peu plus calme avant une nouvelle déflagration. On a même l’impression que le son est encore plus fort.
C’est « Shiza Radio » qui est ensuite lancé. Frah n’a jamais été aussi proche de se lancer, mais encore un peu de patience… Le public est invité à chanter sur ce morceau et s’exécute. « Last Alone » est la chanson suivante, et c’est Samaha qui est principalement au chant sur ce titre. En image, nous pouvons remarquer un robot en train de détruire tout sur son passage. Frah vient haranguer la foule. Un robot en hologramme joue des percussions. Tous les musiciens sont torse poil, et il n’y a plus que le batteur qui a gardé sa chemise bien trempée. Sur le mur d’images, on peut y voir un Goz tout vert, dans l’eau avec des requins autour de lui. « Yell » est ensuite balancé avec de gros sons de guitares. A cette occasion, guitariste et bassiste se retrouvent en hauteur avec des tentacules virtuels. L’illusion est parfaite. Goz se retrouve au banjo, et Frah se décide enfin à se lancer dans la foule. Il est porté, debout, avant d’être ramené tranquillement vers la scène. Arrive ensuite « Story O’ My Life », un peu plus reggae. Goz se promène à ce moment là sur un éléphant. Dès que le public reconnaît les premières notes de « Sex Ball », ça claque des mains. Samaha est au chant. Un petit personnage animé arrive en déambulateur. Un petit temps mort dans la chanson va faire chanter le public avant la reprise de Sex Ball. Une ovation est faite à la fin du morceau.
C’est « Scarify » qui suit, et Samaha se retrouve avec des ailes virtuelles. Frah et Samaha jouent avec les images et se fondent parfaitement dans l’animation. Les gestes sont coordonnés. L’heure du rappel arrive déjà. Le retour se fait avec une battle à la batterie, entre Ion (le batteur) et le gorille virtuel. Le rythme ne cesse d’augmenter, et tous les musiciens vont faire le retour avec une sonorité metal. Une très belle phase instrumentale très très rock. Puis c’est « I’m Picky » qui est proposé. Le batteur a fini par tomber la chemise. Frah revient avec un chapeau sur la tête. C’est une nouvelle ovation à laquelle ils ont droit à la fin de ce morceau. C’est à nouveau l’explosion avec « Te Gusta Me ». Quel show et quelle ambiance ce soir au Millesium ! « Get Up, Stand Up » est intercalé. Le refrain est repris en choeur par le public. Et « My Name Is Stain » est lancé dans la foulée. La salle applaudit dès les premières notes. « 6xLove » voit le retour des guitares musclées. Des vitraux sont projetés en image avant l’arrivée de personnages avec des têtes de mort. Le dernier morceau joué ce soir est « Morir Cantando », lancé avec la projection d’une énorme cloche qui sonne. Les fans de AC/DC ne peuvent s’empêcher de penser à Hells Bells… Le public commence à chanter et fait un rappel chaleureux. Tout le monde quitte la scène à la fin du morceau. La cloche disparaît.
Frah revient en s’exclamant : « Vous avez la pêche… », « Vous voulez nous tuer… », « On voulait aller se coucher… », « Le spectacle est dans la salle… », « Pas question de partir d’ici… ». Il met toute la salle en position assise. Frah est debout sur un énorme cube blanc. Tout le monde se relève énergiquement avec la relance du dernier titre. Il termine ce superbe son et lumière de façon explosive. Ce set était tout simplement grandiose ! Frah se lancera une dernière fois dans la foule en se faisant porter et ramener vers la scène.
Fin du spectacle à 23h00 après plus de 2 heures de show énorme ! Exceptionnel ! Les Shaka Ponk nous quittent après que tous les musiciens aient été présentés. La prestation du groupe restera dans toutes les mémoires, avec cette production précise visuellement, et cette puissance musicale. Toute la formation saluera le public, et une longue ovation suivra en guise de remerciements pour ce très très bon moment.
Les ayant déjà vus à plusieurs reprises, nous ne nous lassons pas de ce son et lumière qu’ils nous proposent à chaque fois. Passés par les Moissons Rock et le MET Festival en 2010, il sont également passés par La Poule des Champs en 2011. Puis ce sont Bercy et les Zéniths qui ont servi d’air de jeux à Shaka Ponk. Les salles sont bondées à chaque fois. Ils n’ont cessé de tourner ces dernières années an passant par les plus gros festivals, dont Les Eurockéennes en 2012 et 2014. C’est un véritable régal et un réel plaisir à chaque fois, tant le show est grandiose et démentiel. Il faut les voir absolument sur scène pour les riffs de guitares, les gesticulations du chanteur… La musique est puissante, évoluant dans l’électro-rock, le punk, le metal. Une solide réputation de bêtes de scène qui n’est pas du tout usurpée. Vivement le 29 août pour les revoir à la Foire à Châlons !
Photos : Dimitri D.
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Epernay, Hokins, Le Millesium, shaka ponk