L’Orange Bleue /
Les Sheriff + Dirty Fonzy
+ Lubi /
Le 16 Octobre 2025 – Vitry Le François (51) /
Notre avis : 5/5.
L’Orange Bleue accueillait une programmation explosive avec Les Sheriff, Dirty Fonzy et Lubi sur scène. Entre énergie débordante, riffs percutants et ambiances électrisantes, le public a été embarqué dans un véritable tourbillon musical. Retour sur une soirée qui a su mêler puissance, convivialité et moments inoubliables.
LUBI
À la croisée des styles, Lubi présente un show où électro et rock se combinent avec cohérence. Le set débute avec « Vu Du Ciel », interprété uniquement à la guitare et à la basse. Tous les musiciens rejoignent ensuite la scène pour « Puppet », marquant le véritable départ du concert. « Cadillac » suit, avec un tempo régulier et une structure claire. Sur « Bras De Fer », les instruments se répondent dans une mise en place précise. « Résistance » s’appuie sur des boucles électroniques bien maîtrisées, et « Paye » poursuit dans une veine rythmique plus marquée. « Da Vinci » introduit quelques variations sonores intéressantes. Nous arrivons petit à petit à la fin du concert avec « Kill », et c’est avec « Ema » que la prestation se termine dans une atmosphère plus posée. Un ensemble cohérent et bien construit.
Lubi : Facebook
Les photos de la soirée : ici.
DIRTY FONZY
La salle est plongée dans l’obscurité. Soudain, Nestor le pingouin, mascotte emblématique, fait son entrée sur scène au son de « Come On » des Hives. Dès les premières secondes, l’ambiance explose : le public est prêt, les protagonistes aussi. La température grimpe d’un cran avec Dirty Fonzy, venu livrer une prestation intense, brute et survoltée. Le groupe, qui foulait déjà la scène de L’Orange Bleue il y a 21 ans, retrouve ce soir son public avec la même rage qu’à ses débuts. Dès les premières notes de « Full Speed Ahead », le ton est donné : rapide, bruyant, énergique. La fosse s’enflamme, le public se jette corps et âme dans le chaos. Salut, on s’appelle Dirty Fonzy, on vient d’Albi ! « Here We Go Again » est enchaîné, véritable hymne collectif qui fait bondir la salle entière. Les amplis crachent leur fureur sur « Radio n°1 ». Allez, on se lâche les amis ! On a fait dix heures de route ! Approchez-vous ! « Riot In The Pit » met littéralement le feu à la fosse, où les pogos deviennent un chaos organisé. L’énergie ne faiblit pas avec « Coming Back » et « Beervengers », ce dernier célébrant, avec humour et brutalité, l’amour de la bière et les amitiés forgées dans la sueur des concerts. Un léger répit arrive avec « Casual Day », plus posé mais toujours puissant, avant un moment d’émotion sur « Things We’ve Never Said ». Puis, sans prévenir, le groupe repart plein gaz avec « Mindless Game » et « Back In Town ». La communion est totale : le public chante, crie, vit chaque note. En 2024, on a fêté nos 20 ans. Merci d’être là ! Lorsque résonne « What The Fuck », la foule exulte, indomptable. Dirty Fonzy revient alors aux fondamentaux avec « Playing Punk Songs », une véritable déclaration d’amour à la scène punk. Le tempo s’emballe encore sur « Church War & Guns », marquant un nouveau pogo, avant que « 1977 », hommage tonitruant aux origines du punk, ne fasse vibrer chaque recoin de la salle. Le final est en apothéose : « On The Road », « The Worst », puis « Rock’N’Murders », avant que « Dirty Fonzy », morceau éponyme, ne vienne clore cette soirée mémorable. Le public, trempé de sueur et le sourire jusqu’aux oreilles, n’en redemande qu’une chose : que ça recommence. Une chose est sûre : Dirty Fonzy a une nouvelle fois prouvé qu’il restait l’un des groupes les plus électriques et authentiques de la scène punk rock Française.
Dirty Fonzy : Facebook / Instagram / TikTok / Youtube
Les photos de la soirée : ici.
LES SHERIFF
Le public est fin prêt à accueillir Les Sheriff, et dès leur arrivée sur scène, l’énergie explose. Bonsoir tout le monde !!! On est Les Sheriff de Montpellier ! Le ton est donné : rapide, puissant, sans compromis. Les festivités démarrent sur les chapeaux de roues avec « Panik (À Daytona Beach) », repris en chœur par un public déjà chauffé à blanc. Les cris résonnent dans toute la salle. Pas une seconde de répit : le groupe enchaîne aussitôt avec « Allegro Turbo ». Les applaudissements fusent, les visages rayonnent, l’ambiance est incandescente. Merci !!! L’enchaînement est fait avec « À Coup De Battes De Base-Ball ». Le public est désormais en transe. Les premiers slams s’élèvent, les corps s’entrechoquent, les pogos se multiplient. Le set se poursuit à un rythme effréné : « Je Veux Savoir Pourquoi », « Soleil De Plomb », « Ne Fais Pas Cette Tête-Là », « Du Rock’n’Roll Dans Ma Bagnole », hommage vibrant aux figures cultes du genre – OTH, AC/DC, Motörhead. Puis vient « Bon À Rien », et la salle explose à nouveau. Les premiers rangs bouillonnent lorsque résonne « Ça Fait Mal ». L’énergie punk est intacte, viscérale. La cadence est infernale : « + de Bombes », « Près Du Chaos », « Arrête D’Aboyer ». Un set d’une rapidité foudroyante, balancé sans la moindre pause. Impossible de reprendre son souffle. Retour aux sources ensuite, avec un hommage à leur ville d’origine : « À Montpellier », avant une nouvelle salve incandescente : « Pas De Doute », « Pile Ou Face », « Tic Tac ». Le rythme ne faiblit jamais. « À La Chaleur Des Missiles » embrase la salle, suivie de « Condamné À Brûler », clin d’œil évident aux flammes de l’enfer, puis « Les 2 Doigts (Dans La Prise) » et « Jouer Avec Le Feu ». Nous voilà à l’heure du rappel. Le groupe revient sous les acclamations pour un dernier assaut sonore : « Que Pasa ? », « Pour Le Meilleur Et Pour Le Pire », « Fanatique De Télé ». Le public exulte, les voix s’unissent, les applaudissements deviennent tonnerre. Enfin, « 3, 2, 1… Zéro » vient clore ce set frénétique. Mais la foule en redemande ! Les Sheriff reviennent pour un ultime baroud d’honneur : « Mayonnaise À Gogo », véritable explosion finale. Un concert à l’image du groupe : rapide, direct, brûlant. Le public ressort en nage, lessivé, mais comblé. Les Sheriff, légendes vivantes du rock alternatif français, prouvent une fois encore qu’ils ont la scène dans le sang. Merci Les Sheriff !
Les Sheriff : Facebook / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
Les Sheriff + Dirty Fonzy
+ Lubi /
Le 16 Octobre 2025 – Vitry Le François (51) /
Notre avis : 5/5.
L’Orange Bleue accueillait une programmation explosive avec Les Sheriff, Dirty Fonzy et Lubi sur scène. Entre énergie débordante, riffs percutants et ambiances électrisantes, le public a été embarqué dans un véritable tourbillon musical. Retour sur une soirée qui a su mêler puissance, convivialité et moments inoubliables.
LUBI
À la croisée des styles, Lubi présente un show où électro et rock se combinent avec cohérence. Le set débute avec « Vu Du Ciel », interprété uniquement à la guitare et à la basse. Tous les musiciens rejoignent ensuite la scène pour « Puppet », marquant le véritable départ du concert. « Cadillac » suit, avec un tempo régulier et une structure claire. Sur « Bras De Fer », les instruments se répondent dans une mise en place précise. « Résistance » s’appuie sur des boucles électroniques bien maîtrisées, et « Paye » poursuit dans une veine rythmique plus marquée. « Da Vinci » introduit quelques variations sonores intéressantes. Nous arrivons petit à petit à la fin du concert avec « Kill », et c’est avec « Ema » que la prestation se termine dans une atmosphère plus posée. Un ensemble cohérent et bien construit.
Lubi : Facebook
Les photos de la soirée : ici.
DIRTY FONZY
La salle est plongée dans l’obscurité. Soudain, Nestor le pingouin, mascotte emblématique, fait son entrée sur scène au son de « Come On » des Hives. Dès les premières secondes, l’ambiance explose : le public est prêt, les protagonistes aussi. La température grimpe d’un cran avec Dirty Fonzy, venu livrer une prestation intense, brute et survoltée. Le groupe, qui foulait déjà la scène de L’Orange Bleue il y a 21 ans, retrouve ce soir son public avec la même rage qu’à ses débuts. Dès les premières notes de « Full Speed Ahead », le ton est donné : rapide, bruyant, énergique. La fosse s’enflamme, le public se jette corps et âme dans le chaos. Salut, on s’appelle Dirty Fonzy, on vient d’Albi ! « Here We Go Again » est enchaîné, véritable hymne collectif qui fait bondir la salle entière. Les amplis crachent leur fureur sur « Radio n°1 ». Allez, on se lâche les amis ! On a fait dix heures de route ! Approchez-vous ! « Riot In The Pit » met littéralement le feu à la fosse, où les pogos deviennent un chaos organisé. L’énergie ne faiblit pas avec « Coming Back » et « Beervengers », ce dernier célébrant, avec humour et brutalité, l’amour de la bière et les amitiés forgées dans la sueur des concerts. Un léger répit arrive avec « Casual Day », plus posé mais toujours puissant, avant un moment d’émotion sur « Things We’ve Never Said ». Puis, sans prévenir, le groupe repart plein gaz avec « Mindless Game » et « Back In Town ». La communion est totale : le public chante, crie, vit chaque note. En 2024, on a fêté nos 20 ans. Merci d’être là ! Lorsque résonne « What The Fuck », la foule exulte, indomptable. Dirty Fonzy revient alors aux fondamentaux avec « Playing Punk Songs », une véritable déclaration d’amour à la scène punk. Le tempo s’emballe encore sur « Church War & Guns », marquant un nouveau pogo, avant que « 1977 », hommage tonitruant aux origines du punk, ne fasse vibrer chaque recoin de la salle. Le final est en apothéose : « On The Road », « The Worst », puis « Rock’N’Murders », avant que « Dirty Fonzy », morceau éponyme, ne vienne clore cette soirée mémorable. Le public, trempé de sueur et le sourire jusqu’aux oreilles, n’en redemande qu’une chose : que ça recommence. Une chose est sûre : Dirty Fonzy a une nouvelle fois prouvé qu’il restait l’un des groupes les plus électriques et authentiques de la scène punk rock Française.
Dirty Fonzy : Facebook / Instagram / TikTok / Youtube
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LES SHERIFF
Le public est fin prêt à accueillir Les Sheriff, et dès leur arrivée sur scène, l’énergie explose. Bonsoir tout le monde !!! On est Les Sheriff de Montpellier ! Le ton est donné : rapide, puissant, sans compromis. Les festivités démarrent sur les chapeaux de roues avec « Panik (À Daytona Beach) », repris en chœur par un public déjà chauffé à blanc. Les cris résonnent dans toute la salle. Pas une seconde de répit : le groupe enchaîne aussitôt avec « Allegro Turbo ». Les applaudissements fusent, les visages rayonnent, l’ambiance est incandescente. Merci !!! L’enchaînement est fait avec « À Coup De Battes De Base-Ball ». Le public est désormais en transe. Les premiers slams s’élèvent, les corps s’entrechoquent, les pogos se multiplient. Le set se poursuit à un rythme effréné : « Je Veux Savoir Pourquoi », « Soleil De Plomb », « Ne Fais Pas Cette Tête-Là », « Du Rock’n’Roll Dans Ma Bagnole », hommage vibrant aux figures cultes du genre – OTH, AC/DC, Motörhead. Puis vient « Bon À Rien », et la salle explose à nouveau. Les premiers rangs bouillonnent lorsque résonne « Ça Fait Mal ». L’énergie punk est intacte, viscérale. La cadence est infernale : « + de Bombes », « Près Du Chaos », « Arrête D’Aboyer ». Un set d’une rapidité foudroyante, balancé sans la moindre pause. Impossible de reprendre son souffle. Retour aux sources ensuite, avec un hommage à leur ville d’origine : « À Montpellier », avant une nouvelle salve incandescente : « Pas De Doute », « Pile Ou Face », « Tic Tac ». Le rythme ne faiblit jamais. « À La Chaleur Des Missiles » embrase la salle, suivie de « Condamné À Brûler », clin d’œil évident aux flammes de l’enfer, puis « Les 2 Doigts (Dans La Prise) » et « Jouer Avec Le Feu ». Nous voilà à l’heure du rappel. Le groupe revient sous les acclamations pour un dernier assaut sonore : « Que Pasa ? », « Pour Le Meilleur Et Pour Le Pire », « Fanatique De Télé ». Le public exulte, les voix s’unissent, les applaudissements deviennent tonnerre. Enfin, « 3, 2, 1… Zéro » vient clore ce set frénétique. Mais la foule en redemande ! Les Sheriff reviennent pour un ultime baroud d’honneur : « Mayonnaise À Gogo », véritable explosion finale. Un concert à l’image du groupe : rapide, direct, brûlant. Le public ressort en nage, lessivé, mais comblé. Les Sheriff, légendes vivantes du rock alternatif français, prouvent une fois encore qu’ils ont la scène dans le sang. Merci Les Sheriff !
Les Sheriff : Facebook / Youtube / Site Officiel
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Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages 0 • Tags: Bords 2 Scènes, Dirty Fonzy, L'Orange Bleue, Les Sheriff, Lubi, Vitry le François