Les Nuits De Longwy /
Lofofora + Woodruff /
Le 02 Août 2025 – Longwy (54) /
Notre avis : 5/5.
Les Nuits de Longwy ont vibré au rythme d’une affiche explosive : Woodruff en ouverture, puis Lofofora en maître d’œuvre d’une soirée où le rock et le metal se sont donnés rendez-vous sans concession. Entre riffs abrasifs, textes acérés et énergie brute, la scène a vu se succéder deux groupes qui savent transformer chaque note en déflagration. Retour sur un concert où la sueur, les cris et les guitares saturées ont dessiné la bande-son parfaite d’une nuit brûlante.
WOODRUFF
C’est avec Woodruff que nous avons le plaisir de débuter la soirée, formation rock indé aux racines bien trempées dans le punk, le metal et le stoner. Originaire du Pays-Haut, le quatuor présente ses titres avec une belle énergie et un plaisir de jouer contagieux. Dès les premières notes, le public — nombreux et déjà conquis — se laisse happer par les riffs puissants et les voix suaves qui font la marque de fabrique du groupe. Lucas (guitare/chant) et Titou (basse/chant) se répondent avec une complicité sonore qui apporte autant de rage que de mélodie, pendant que Pierre à la batterie martèle un groove massif, soutenu par les assauts de guitare de Pin’. Le set met en avant l’efficacité du groupe : chaque morceau frappe juste, entre lourdeur hypnotique et éclats fulgurants. Le moment fort ? L’interprétation de « Flesh And Bones » (à retrouver sur Bandcamp), accueillie par des applaudissements chaleureux. À la fin, impossible de manquer les sourires sur scène : Woodruff joue à domicile, et ça se sent. Le public, heureux, a passé un excellent moment !

Woodruff : Facebook / Instagram / Bandcamp
Les photos de la soirée : ici.
LOFOFORA
Lofofora prend d’assaut la scène avec une énergie inébranlable, lançant les festivités avec « Apocalypse », un titre explosif qui annonce la couleur de la soirée. La foule, déjà en transe, voit la tension monter d’un cran avec « Les Seigneurs » et « Bonne Guerre ». L’intensité est palpable, et les premiers instants du show ne laissent aucun répit. Reuno prend enfin la parole, saluant le public d’un bonsoir, comment allez-vous ? Le groupe, avec 11 albums à son actif, se réjouit de retrouver son public fidèle, et il est clair que ce concert s’annonce comme une véritable célébration de leur parcours. La déferlante continue avec « La Distance » et embarque ses fans dans un moment de nostalgie avec « La Chute », extrait de l’album « Peuh ! » paru en 1996. La foule se souvient, chante, et les souvenirs des années passées refont surface. Une complicité s’installe entre le groupe et les spectateurs avec « Les Gens ». Les voix du public s’élèvent, résonnant puissamment, tandis que la fosse se transforme en un véritable champ de danse. Le mouvement est incessant et joyeux, une danse collective portée par l’énergie de Lofofora. Les titres se suivent avec une précision militante : « Dur Comme Fer » et « Macho Blues » soulignent l’engagement du groupe contre les violences faites aux femmes et aux enfants, un message fort qui est accueilli par des applaudissements chaleureux.

Le groupe, fidèle à ses valeurs, enchaîne avec un cri de révolte. T’en veux encore ? La réponse est évidente, et le public est prêt pour la suite. La continuité se fait dans une énergie toujours plus électrisante. Le groupe n’en finit plus de faire sauter les barrières avec « Konstat 2024 », « La Machette », et « Contre Les Murs », des morceaux toujours aussi percutants. Les titres comme « Les Deux », « Maladie Mortelle » et « Auto-Pilote » poursuivent cette montée en puissance, où la musique devient un véritable exutoire. Puis, un solo de batterie magistral précède « Le Fond Et La Forme » et « L’Œuf », deux hymnes incontournables. Lofofora prouve une fois de plus qu’il est un groupe ancré dans la lutte sociale et politique, avec un titre comme « Justice Pour Tous », qui résonne comme une déclaration sans ambiguïté de leur engagement. Ce n’est pas seulement un concert, c’est une tribune, un appel à la justice et à la vérité. Les amateurs de pogos se donnent à cœur joie, tandis que la performance du groupe, toujours aussi radicale, fait lever les bras en signe de révolte. « Buvez Du Cul » vient clôturer un set intense et engagé, fidèle à l’esprit de Lofofora. La soirée s’achève sur une note exaltante, et le message est clair : Lofofora n’a pas pris de recul. Leur musique est un cri, une révolte continue, un acte militant et contestataire qui résonne profondément avec son public. Le groupe, toujours aussi puissant, n’a rien perdu de sa fougue.

Lofofora : Facebook / Instagram / Twitter / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
Lofofora + Woodruff /
Le 02 Août 2025 – Longwy (54) /
Notre avis : 5/5.
Les Nuits de Longwy ont vibré au rythme d’une affiche explosive : Woodruff en ouverture, puis Lofofora en maître d’œuvre d’une soirée où le rock et le metal se sont donnés rendez-vous sans concession. Entre riffs abrasifs, textes acérés et énergie brute, la scène a vu se succéder deux groupes qui savent transformer chaque note en déflagration. Retour sur un concert où la sueur, les cris et les guitares saturées ont dessiné la bande-son parfaite d’une nuit brûlante.
WOODRUFF
C’est avec Woodruff que nous avons le plaisir de débuter la soirée, formation rock indé aux racines bien trempées dans le punk, le metal et le stoner. Originaire du Pays-Haut, le quatuor présente ses titres avec une belle énergie et un plaisir de jouer contagieux. Dès les premières notes, le public — nombreux et déjà conquis — se laisse happer par les riffs puissants et les voix suaves qui font la marque de fabrique du groupe. Lucas (guitare/chant) et Titou (basse/chant) se répondent avec une complicité sonore qui apporte autant de rage que de mélodie, pendant que Pierre à la batterie martèle un groove massif, soutenu par les assauts de guitare de Pin’. Le set met en avant l’efficacité du groupe : chaque morceau frappe juste, entre lourdeur hypnotique et éclats fulgurants. Le moment fort ? L’interprétation de « Flesh And Bones » (à retrouver sur Bandcamp), accueillie par des applaudissements chaleureux. À la fin, impossible de manquer les sourires sur scène : Woodruff joue à domicile, et ça se sent. Le public, heureux, a passé un excellent moment !
Woodruff : Facebook / Instagram / Bandcamp
Les photos de la soirée : ici.
LOFOFORA
Lofofora prend d’assaut la scène avec une énergie inébranlable, lançant les festivités avec « Apocalypse », un titre explosif qui annonce la couleur de la soirée. La foule, déjà en transe, voit la tension monter d’un cran avec « Les Seigneurs » et « Bonne Guerre ». L’intensité est palpable, et les premiers instants du show ne laissent aucun répit. Reuno prend enfin la parole, saluant le public d’un bonsoir, comment allez-vous ? Le groupe, avec 11 albums à son actif, se réjouit de retrouver son public fidèle, et il est clair que ce concert s’annonce comme une véritable célébration de leur parcours. La déferlante continue avec « La Distance » et embarque ses fans dans un moment de nostalgie avec « La Chute », extrait de l’album « Peuh ! » paru en 1996. La foule se souvient, chante, et les souvenirs des années passées refont surface. Une complicité s’installe entre le groupe et les spectateurs avec « Les Gens ». Les voix du public s’élèvent, résonnant puissamment, tandis que la fosse se transforme en un véritable champ de danse. Le mouvement est incessant et joyeux, une danse collective portée par l’énergie de Lofofora. Les titres se suivent avec une précision militante : « Dur Comme Fer » et « Macho Blues » soulignent l’engagement du groupe contre les violences faites aux femmes et aux enfants, un message fort qui est accueilli par des applaudissements chaleureux.
Le groupe, fidèle à ses valeurs, enchaîne avec un cri de révolte. T’en veux encore ? La réponse est évidente, et le public est prêt pour la suite. La continuité se fait dans une énergie toujours plus électrisante. Le groupe n’en finit plus de faire sauter les barrières avec « Konstat 2024 », « La Machette », et « Contre Les Murs », des morceaux toujours aussi percutants. Les titres comme « Les Deux », « Maladie Mortelle » et « Auto-Pilote » poursuivent cette montée en puissance, où la musique devient un véritable exutoire. Puis, un solo de batterie magistral précède « Le Fond Et La Forme » et « L’Œuf », deux hymnes incontournables. Lofofora prouve une fois de plus qu’il est un groupe ancré dans la lutte sociale et politique, avec un titre comme « Justice Pour Tous », qui résonne comme une déclaration sans ambiguïté de leur engagement. Ce n’est pas seulement un concert, c’est une tribune, un appel à la justice et à la vérité. Les amateurs de pogos se donnent à cœur joie, tandis que la performance du groupe, toujours aussi radicale, fait lever les bras en signe de révolte. « Buvez Du Cul » vient clôturer un set intense et engagé, fidèle à l’esprit de Lofofora. La soirée s’achève sur une note exaltante, et le message est clair : Lofofora n’a pas pris de recul. Leur musique est un cri, une révolte continue, un acte militant et contestataire qui résonne profondément avec son public. Le groupe, toujours aussi puissant, n’a rien perdu de sa fougue.
Lofofora : Facebook / Instagram / Twitter / TikTok / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages 0 • Tags: Les Nuits De Longwy, lofofora, Longwy, Woodruff