L’Accor Arena /

The Smashing Pumpkins /

Le 16 Juin 2024 – Paris (75) /

Notre avis :


Dans le cadre de la tournée « The World Is A Vampire », The Smashing Pumpkins étaient de passage ce dimanche soir à L’Accor Arena. La foule bouillait d’impatience, prête à accueillir une légende vivante du rock alternatif. La première partie de soirée était assurée par Tom Morello.

TOM MORELLO

Dès l’ouverture avec « Soldier In The Army Of Love », le ton est donné : une énergie brute, un appel à la résistance. Le public s’embrase sur « Vigilante Nocturno » avant de vibrer au son de « One Man Revolution ». Les riffs explosifs de « Where It’s At Ain’t What It Is » et « Let’s Get The Party Started » donnent lieu à une véritable fête sonore, suivis du classique « Kick Out The Jams ». Le medley de Rage Against The Machine fait trembler les murs : « Bombtrack », « Bulls On Parade » ou encore « Killing In The Name » déclenchent des pogos furieux. En rappel, Morello s’attaque à « The Ghost Of Tom Joad » et conclut avec « Power To The People », un dernier cri de ralliement pour un public conquis. Tom Morello a enflammé l’Accor Arena avec un set électrique et engagé.

– Photo d’archives –

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THE SMASHING PUMPKINS

Lorsque les lumières s’éteignent et que le groupe monte sur scène, l’atmosphère est électrique. Billy Corgan, en silhouette sombre, ouvre le show avec l’intensité furieuse de « The Everlasting Gaze », jetant le public dans une frénésie immédiate. Le voyage musical se poursuit avec « Doomsday Clock », son énergie brute entraînant la salle dans une cavalcade de riffs puissants, avant de surprendre tout le monde avec une reprise inattendue de « Zoo Station » de U2. Ce morceau montre la polyvalence du groupe et offre une nouvelle couleur sonore au concert, avant de revenir à un classique absolu : « Today », hymne des années 90, chanté en chœur par chaque spectateur. Corgan emmène ensuite la foule dans une rêverie prolongée avec le magnifique et complexe « Thru The Eyes Of Ruby », l’une des perles rares de leur répertoire, suivie du plus récent « Spellbinding », qui rappelle la capacité du groupe à réinventer leur son, tout en restant fidèles à leur essence. L’un des moments forts de la soirée est sans doute l’interprétation majestueuse de « Tonight, Tonight ».

– Photo d’archives –

L’Accor Arena s’illumine de milliers de téléphones, créant une atmosphère magique, presque mystique. Puis, le groupe enchaîne avec « That Which Animates The Spirit », un titre plus sombre et introspectif qui plonge la salle dans une ambiance introspective. L’énergie remonte d’un cran avec « Ava Adore », où Corgan revêt son costume de rock star, avant d’enchaîner avec le légendaire « Disarm ». Cette ballade, poignante et acoustique, donne un moment de répit émotionnel au public. Ils offrent ensuite le doux et mystérieux « Springtimes », avant de raviver l’ardeur des fans avec « Mayonaise », morceau culte de « Siamese Dream ». Puis, l’effervescence est à son comble avec l’arrivée de « Bullet With Butterfly Wings », une explosion sonore instantanément reconnaissable qui a fait vibrer l’arène entière. « Empires » et « Beguiled » ramènent ensuite les spectateurs dans l’univers plus récent du groupe, mélangeant mélodies abrasives et un rock épique. Le groupe offre ensuite à son public un moment nostalgique et doux avec « 1979 », morceau phare de « Mellon Collie And The Infinite Sadness », avant d’introduire « Birch Grove », plus contemplatif, qui permet un temps de respiration au milieu de ce set puissant.

La suite est marquée par un retour aux racines avec « Panopticon » et une interprétation émotive de « Shame », bien que seulement le premier couplet ait été joué, offrant une subtile mélancolie. Les Pumpkins frappent fort avec « Jellybelly », avant de replonger dans l’époque du tout premier album avec « Rhinoceros », où les guitares fuzz saturent l’air de leurs réverbérations psychédéliques. Le clou du spectacle arrive avec « Gossamer », une performance épique et prolongée, clôturée par l’ajout d’un passage de « The Spaniards ». Le public en redemande encore quand le groupe sert sur un plateau d’argent « Cherub Rock », déclenchant un ultime délire collectif. La soirée s’achève dans une fureur punk avec « Zero », précédé d’un extrait surprise de l’intro de « Where Boys Fear To Tread », rappelant à tous pourquoi The Smashing Pumpkins est une icône incontournable du rock. Cette soirée restera dans les mémoires des fans présents, une célébration d’un groupe à l’influence intemporelle et toujours aussi percutant, tant par ses classiques que par ses créations plus récentes.

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Photos : Fabrice A.

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