2015 – 12 titres + 2 remixes
Style : Electro pop
Label : IDOL/Kwaidan Records Sortie : numérique 16 Mars / physique 30 Mars
Notre avis :
Son premier album, No one knows we’re here, avait été enregistré en Angleterre et à Paris avec le producteur Ian Caple (Tricky, Tindersticks, Stina Nordenstam…). Il était sorti sur le label Naïve.
5 ans plus tard, Alice Lewis sort de sa tanière avec un second album. Toujours aussi proche du travail d’Emilie Simon (et donc de Kate Bush…), cette jeune artiste plonge ses racines dans l’electro pop des années 80 (Depeche Mode, Soft Cell…), mais pas que. Son nouvel album débute sur une balade electro plongée dans une brume épaisse, apaisante (Were do we go now), avant de partir sur un beat plus rapide, avec Ignorance is bliss qui donne une couleur totalement différente à la musique d’Alice, tout en restant totalement envoutant.
Devenue reine de l’éclectisme sur cet album, Alice Lewis nous surprend à chaque titre, passant en revue l’ensemble du panel de la pop electro, évoluant aisément de la Pop synthétique au Dub le plus pur (Let it fall, Perfect Stranger). Et bien que la forme soit travaillée à souhait, avec Maxime Delpierre et Fred Soulard (Limousine, Blue Boy Club, Poni Hoax) à la production, le fond l’est tout autant, avec des compositions extrêmement bien structurées, des harmonies bien choisies, des refrains entêtants et une belle dynamique d’ensemble à l’image du titre Nothing I could say, dansant et hypnotisant, à la fois.
En fin d’album, Alice Lewis pousse le jeu electro encore plus loin en proposant (logiquement) au groupe electro de Fred Soulard, Poni Hoax, de remixer Perfect Stranger, pour un résultat surprenant, très danse mais en même temps brut et épuré. Difficile à décrire, il vous faudra l’écouter…
Surprenant, parfois déroutant, Your Dreams are mine s’apprivoise, écoute après écoute, avant de parvenir à charmer votre oreille, parfois même votre âme. Il demande donc un peu d’attention, bien sûr, mais heureusement pour nous, il n’y a pas que de la musique jetable, en ce bas monde ! Réjouissons nous !
Alice Lewis – Your Dreams are mine
2015 – 12 titres + 2 remixes
Style : Electro pop
Label : IDOL/Kwaidan Records
Sortie : numérique 16 Mars / physique 30 Mars
Notre avis :
Son premier album, No one knows we’re here, avait été enregistré en Angleterre et à Paris avec le producteur Ian Caple (Tricky, Tindersticks, Stina Nordenstam…). Il était sorti sur le label Naïve.
5 ans plus tard, Alice Lewis sort de sa tanière avec un second album. Toujours aussi proche du travail d’Emilie Simon (et donc de Kate Bush…), cette jeune artiste plonge ses racines dans l’electro pop des années 80 (Depeche Mode, Soft Cell…), mais pas que. Son nouvel album débute sur une balade electro plongée dans une brume épaisse, apaisante (Were do we go now), avant de partir sur un beat plus rapide, avec Ignorance is bliss qui donne une couleur totalement différente à la musique d’Alice, tout en restant totalement envoutant.
Devenue reine de l’éclectisme sur cet album, Alice Lewis nous surprend à chaque titre, passant en revue l’ensemble du panel de la pop electro, évoluant aisément de la Pop synthétique au Dub le plus pur (Let it fall, Perfect Stranger). Et bien que la forme soit travaillée à souhait, avec Maxime Delpierre et Fred Soulard (Limousine, Blue Boy Club, Poni Hoax) à la production, le fond l’est tout autant, avec des compositions extrêmement bien structurées, des harmonies bien choisies, des refrains entêtants et une belle dynamique d’ensemble à l’image du titre Nothing I could say, dansant et hypnotisant, à la fois.
En fin d’album, Alice Lewis pousse le jeu electro encore plus loin en proposant (logiquement) au groupe electro de Fred Soulard, Poni Hoax, de remixer Perfect Stranger, pour un résultat surprenant, très danse mais en même temps brut et épuré. Difficile à décrire, il vous faudra l’écouter…
Surprenant, parfois déroutant, Your Dreams are mine s’apprivoise, écoute après écoute, avant de parvenir à charmer votre oreille, parfois même votre âme. Il demande donc un peu d’attention, bien sûr, mais heureusement pour nous, il n’y a pas que de la musique jetable, en ce bas monde ! Réjouissons nous !
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By Mike S. • Albums francais • Tags: Alice Lewis