2015 – 11 titres Style : Slam Rock / Spoken word
Label : Fauve Corp / Warner
Sortie : 17 février 2015
Notre avis :
par Mike S.
Deuxième album pour Fauve ≠ et déjà l’heure de l’apaisement ! Après plus de 100.000 exemplaires du premier album, le groupe est attendu au tournant. Alors que la partie 1, sortie il y a un an, quasiment jour pour jour, nous avait bousculé, énervé, passionné, lassé, rebousculé, repassionné… le groupe propose une seconde partie plus mélancolique, et bien moins agressive que sa première partie.
L’album débute sur un titre, Juillet, tel une page de journal intime ou de roadmovie à travers les rues de Paris, avec ce refrain en forme de Leitmotiv, J’ai 27 ans, bientôt 28, qui donne une fois encore, ce côté intime et personnel des textes du Collectif. La voix de Quentin (?) slame ou chuchote, à vous coller le bourdon pour la semaine. Mais l’atmosphère générale, moins sombre, est propulsé par un travail plus important sur les harmonies, donnant plus de mélodicité quasiment sur chacun des titres de ce nouvel album. Pour exemple, ce Tallulah qui prend même des allures de musique ensoleillé, et son refrain, cette fois, se veut quasiment une déclaration d’amour. 3 jours apres la St Valentin, on pourrait presque s’interroger. Si le bateau coule, si le bateau sombre, je te suivrai, je serai comme ton nombre… et si le ciel s’écroule, si les continents plongent, je te suivrai même jusque dans tes songes… On est tres loin du premier opus enregistré à grand renfort d’antidépresseurs.
Même quand Fauve≠ retrouve un langage vulgaire et la rage du premier opus, comme sur Bermudes, Sous les Arcades ou T.R.W. rien n’y fait, c’est fini, on n’est plus bousculé, on n’est plus agressé, on n’est plus que hypnotisé, porté par la mélodie, transporté par les ambiances, le beat de la basse. Même avec le plus brut, Azulejos, la musique disparait totalement, juste une voix et des mots, juste des émotions et des douleurs partagées. Baudelaire et Verlaine ont peut-être trouvé ici leurs successeurs. En fin d’album, un single, Les Hautes Lumières est sans nul doute le sésame qui conduira une fois encore ce second album au disque d’or ou de platine.
Même s’il ne l’a pas inventé (cf chronique partie 1), Fauve ≠ est donc parvenu à imposer un nouveau style, entre slam et rock. Alors on écoute doucement, ou plus fort, selon les besoins et les envies. La musique de Fauve s’adapte à vos états d’âme. Vieux Frères Partie 2 est DEJA l’album de la maturité d’un groupe à peine éclos !
Fauve ≠ – Vieux Frères Partie 2
2015 – 11 titres
Style : Slam Rock / Spoken word
Label : Fauve Corp / Warner
Sortie : 17 février 2015
Notre avis :
par Mike S.
Deuxième album pour Fauve ≠ et déjà l’heure de l’apaisement ! Après plus de 100.000 exemplaires du premier album, le groupe est attendu au tournant. Alors que la partie 1, sortie il y a un an, quasiment jour pour jour, nous avait bousculé, énervé, passionné, lassé, rebousculé, repassionné… le groupe propose une seconde partie plus mélancolique, et bien moins agressive que sa première partie.
L’album débute sur un titre, Juillet, tel une page de journal intime ou de roadmovie à travers les rues de Paris, avec ce refrain en forme de Leitmotiv, J’ai 27 ans, bientôt 28, qui donne une fois encore, ce côté intime et personnel des textes du Collectif. La voix de Quentin (?) slame ou chuchote, à vous coller le bourdon pour la semaine. Mais l’atmosphère générale, moins sombre, est propulsé par un travail plus important sur les harmonies, donnant plus de mélodicité quasiment sur chacun des titres de ce nouvel album. Pour exemple, ce Tallulah qui prend même des allures de musique ensoleillé, et son refrain, cette fois, se veut quasiment une déclaration d’amour. 3 jours apres la St Valentin, on pourrait presque s’interroger. Si le bateau coule, si le bateau sombre, je te suivrai, je serai comme ton nombre… et si le ciel s’écroule, si les continents plongent, je te suivrai même jusque dans tes songes… On est tres loin du premier opus enregistré à grand renfort d’antidépresseurs.
Même quand Fauve≠ retrouve un langage vulgaire et la rage du premier opus, comme sur Bermudes, Sous les Arcades ou T.R.W. rien n’y fait, c’est fini, on n’est plus bousculé, on n’est plus agressé, on n’est plus que hypnotisé, porté par la mélodie, transporté par les ambiances, le beat de la basse. Même avec le plus brut, Azulejos, la musique disparait totalement, juste une voix et des mots, juste des émotions et des douleurs partagées. Baudelaire et Verlaine ont peut-être trouvé ici leurs successeurs. En fin d’album, un single, Les Hautes Lumières est sans nul doute le sésame qui conduira une fois encore ce second album au disque d’or ou de platine.
Même s’il ne l’a pas inventé (cf chronique partie 1), Fauve ≠ est donc parvenu à imposer un nouveau style, entre slam et rock. Alors on écoute doucement, ou plus fort, selon les besoins et les envies. La musique de Fauve s’adapte à vos états d’âme. Vieux Frères Partie 2 est DEJA l’album de la maturité d’un groupe à peine éclos !
By Mike S. • Albums francais • Tags: Fauve ≠