La Cartonnerie
Carl Barât & The Jackals + Bad Breeding
Le 12 Février 2015 – Reims (51)
Notre avis :
Dans le cadre du festival « Reims Scènes d’Europe », une programmation éclectique était proposée du 06 au 21 Février 2015. Invitant aussi bien à la découverte de la jeune génération qu’à la rencontre d’artistes au sommet de leur notoriété, le festival déployait dans différents lieux de la ville une cinquantaine de propositions artistiques. Dans le domaine théâtral, la danse, la musique… En ce jeudi 12 Février, nous avions rendez-vous à La Cartonnerie où se produisaient 2 formations anglaises : Carl Barât & The Jackals et Bad Breeding.
BAD BREEDING
Dans la petite salle de La Cartonnerie qui fête cette année ses 10 ans, le public traîne au bar et tarde à se présenter devant la scène. Les hostilités commencent vers 20h30 avec Bad Breeding. Dès les premiers sons, le public arrive pour découvrir cet ovni et les premières déflagrations. Evoluant dans une formation classique : 1 chanteur, 1 guitare, 1 basse et 1 batterie, Bad Breeding nous sert du rock nerveux nous rappelant Disorder, un groupe punk des années 80. D’emblée, le groupe nous déverse du punk intense et fougueux. C’est plutôt expéditif et la voix n’est que rage et cris crachés au micro. Régulièrement agenouillé, le chanteur viendra également coller son front à celui des spectateurs du premier rang. Le regard dans le vague et la démarche mal assurée, il semble dans un état second. Il aura également fait un petit passage dans la foule avec un léger pogo.
Débutant avec le titre « Losing My Head » qui est brut de décoffrage, le 2ème morceau offre quant à lui un bon roulement de batterie. L’ambiance lumineuse est plutôt sombre, avec très peu d’éclairage. Pas facile pour notre reporter photographe et des conditions de travail difficiles ! Signés sur le label de Fat White Family, Bad Breeding nous aura offert un moment sauvage dans cette soirée avec une prestation explosive. Un excellent groupe de scène, une ambiance survoltée et un hymne à retenir : « Age Of Nothing ». Les morceaux s’enchaîneront avec un fond sonore permanent entre les différents titres :
https://www.youtube.com/watch?v=qFQZlYVefxo
Bad Breeding : Facebook / Site officiel
Les photos de la soirée : ici.
CARL BARÂT
Dans une ambiance plus lumineuse que pour Bad Breeding, Carl Barât & The Jackals débarquent sur la scène. Pour cette soirée « This Is England », le groupe est tout de noir vêtu et la veste en cuir est de rigueur. Les protagonistes finiront par l’enlever rapidement tout comme la cigarette qui pendouille au bec de Carl Barât à son arrivée sur scène. Le groupe est composé de 4 membres évoluant avec 2 guitares, une basse et une batterie. Le concert commence par « Victory Gin ». Après le second morceau, Carl s’essaie à quelques mots en français avec un « Comment allez vous ? ». Les titres s’enchaînent. Les guitares sont acérées et les refrains poignants. Le set est énergique et rythmé. Le batteur, qui donne sans compter, termine torse poil. Carl et le bassiste échangent régulièrement leur place sur scène.
Un petit solo à la guitare acoustique de Carl Barât a été glissé entre « Glory Days » et « Let It Rain ». Fort de son riche parcours, Carl nous a offert divers morceaux principalement issus de l’album à venir, sans oublier des titres des Libertines, de Dirty Pretty Things (son autre formation) et de son album solo. Ont été joués ce soir : Victory Gin, A Storm Is Coming, Gin & Milk (Dirty Pretty Things), Summer In The Trenches, We Want More, Death On The Stairs (The Libertines), March Of The Idle, Run With The Boys (Carl Barât solo), Deadwood (Dirty Pretty Things), Glory Days, Let It Rain, Bang Bang You’re Dead (Dirty Pretty Things), War Of The Roses, The Gears. Après une longue pause avant le rappel, l’ambiance est stroboscopique avec « War Of The Roses ». « The Gears » clôturera cette belle soirée anglaise.
Pour son nouveau projet, Carl Barât, chanteur et guitariste des Libertines, s’est entouré de nouveaux musiciens : The Jackals. Pour l’anecdote, ces derniers ont été recrutés grâce à une annonce postée sur Internet. Carl Barât s’est jeté dans l’inconnu pour obtenir un son neuf et un disque plus rock tirant vers le punk. Plus énergique que son précédent album solo, « Let It Reign » est le nouvel opus sorti chez Cooking Vinyl Records. Pour cet enregistrement, les musiciens ont été choisis pour leur nervosité. Une année riche pour Carl Barât avec un nouvel album, une tournée avec The Jackals et une reformation de The Libertines avec Pete Doherty ! Rendez-vous à Rock en Seine !
https://www.youtube.com/watch?v=JP_ZBc7PH6s
Plus d’infos :
Les Jackals sont :
Billy Tessio à la guitare.
Adam Claxton à la basse.
Jay Bone à la batterie.
Carl Barât & The Jackals : Facebook / Site officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Dimitri D.
La Cartonnerie
Carl Barât & The Jackals + Bad Breeding
Le 12 Février 2015 – Reims (51)
Notre avis :
Dans le cadre du festival « Reims Scènes d’Europe », une programmation éclectique était proposée du 06 au 21 Février 2015. Invitant aussi bien à la découverte de la jeune génération qu’à la rencontre d’artistes au sommet de leur notoriété, le festival déployait dans différents lieux de la ville une cinquantaine de propositions artistiques. Dans le domaine théâtral, la danse, la musique… En ce jeudi 12 Février, nous avions rendez-vous à La Cartonnerie où se produisaient 2 formations anglaises : Carl Barât & The Jackals et Bad Breeding.
BAD BREEDING
Dans la petite salle de La Cartonnerie qui fête cette année ses 10 ans, le public traîne au bar et tarde à se présenter devant la scène. Les hostilités commencent vers 20h30 avec Bad Breeding. Dès les premiers sons, le public arrive pour découvrir cet ovni et les premières déflagrations. Evoluant dans une formation classique : 1 chanteur, 1 guitare, 1 basse et 1 batterie, Bad Breeding nous sert du rock nerveux nous rappelant Disorder, un groupe punk des années 80. D’emblée, le groupe nous déverse du punk intense et fougueux. C’est plutôt expéditif et la voix n’est que rage et cris crachés au micro. Régulièrement agenouillé, le chanteur viendra également coller son front à celui des spectateurs du premier rang. Le regard dans le vague et la démarche mal assurée, il semble dans un état second. Il aura également fait un petit passage dans la foule avec un léger pogo.
Débutant avec le titre « Losing My Head » qui est brut de décoffrage, le 2ème morceau offre quant à lui un bon roulement de batterie. L’ambiance lumineuse est plutôt sombre, avec très peu d’éclairage. Pas facile pour notre reporter photographe et des conditions de travail difficiles ! Signés sur le label de Fat White Family, Bad Breeding nous aura offert un moment sauvage dans cette soirée avec une prestation explosive. Un excellent groupe de scène, une ambiance survoltée et un hymne à retenir : « Age Of Nothing ». Les morceaux s’enchaîneront avec un fond sonore permanent entre les différents titres :
https://www.youtube.com/watch?v=qFQZlYVefxo
Bad Breeding : Facebook / Site officiel
Les photos de la soirée : ici.
CARL BARÂT
Dans une ambiance plus lumineuse que pour Bad Breeding, Carl Barât & The Jackals débarquent sur la scène. Pour cette soirée « This Is England », le groupe est tout de noir vêtu et la veste en cuir est de rigueur. Les protagonistes finiront par l’enlever rapidement tout comme la cigarette qui pendouille au bec de Carl Barât à son arrivée sur scène. Le groupe est composé de 4 membres évoluant avec 2 guitares, une basse et une batterie. Le concert commence par « Victory Gin ». Après le second morceau, Carl s’essaie à quelques mots en français avec un « Comment allez vous ? ». Les titres s’enchaînent. Les guitares sont acérées et les refrains poignants. Le set est énergique et rythmé. Le batteur, qui donne sans compter, termine torse poil. Carl et le bassiste échangent régulièrement leur place sur scène.
Un petit solo à la guitare acoustique de Carl Barât a été glissé entre « Glory Days » et « Let It Rain ». Fort de son riche parcours, Carl nous a offert divers morceaux principalement issus de l’album à venir, sans oublier des titres des Libertines, de Dirty Pretty Things (son autre formation) et de son album solo. Ont été joués ce soir : Victory Gin, A Storm Is Coming, Gin & Milk (Dirty Pretty Things), Summer In The Trenches, We Want More, Death On The Stairs (The Libertines), March Of The Idle, Run With The Boys (Carl Barât solo), Deadwood (Dirty Pretty Things), Glory Days, Let It Rain, Bang Bang You’re Dead (Dirty Pretty Things), War Of The Roses, The Gears. Après une longue pause avant le rappel, l’ambiance est stroboscopique avec « War Of The Roses ». « The Gears » clôturera cette belle soirée anglaise.
Pour son nouveau projet, Carl Barât, chanteur et guitariste des Libertines, s’est entouré de nouveaux musiciens : The Jackals. Pour l’anecdote, ces derniers ont été recrutés grâce à une annonce postée sur Internet. Carl Barât s’est jeté dans l’inconnu pour obtenir un son neuf et un disque plus rock tirant vers le punk. Plus énergique que son précédent album solo, « Let It Reign » est le nouvel opus sorti chez Cooking Vinyl Records. Pour cet enregistrement, les musiciens ont été choisis pour leur nervosité. Une année riche pour Carl Barât avec un nouvel album, une tournée avec The Jackals et une reformation de The Libertines avec Pete Doherty ! Rendez-vous à Rock en Seine !
https://www.youtube.com/watch?v=JP_ZBc7PH6s
Plus d’infos :
Les Jackals sont :
Billy Tessio à la guitare.
Adam Claxton à la basse.
Jay Bone à la batterie.
Carl Barât & The Jackals : Facebook / Site officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Dimitri D.
By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: Bad Breeding, Carl Barat, La Cartonnerie, Reims