2023 – 12 titres – 52’49 Label : Music Box Publishing – Wagram Style : Rock, Pop, Folk, Celtique Origine : Royaume Uni, Londres / Ecosse, Glasgow Date de sortie de l’album : 13 octobre 2023 .
Notre avis :
Par Mike S.
Le début de l’histoire remonte à 1985, il y a bientôt 40 ans ! Jimmy O’Neill, originaire de Glasgow, enregistre avec 3 amis « Painted moon », dans une démo 3 titres qui va recevoir un accueil enthousiaste tant des maisons de disques que du public… Après 20 ans d’activité, avec des hauts et des bas, et 20 ans de silence, The Silencers sont de retour pour présenter un tout nouvel album, en famille, baptisé « The Silent Highway ».
Gros passage sous silence pour The Silencers, qui avaient disparu au début des années 2000. 20 années passées à profiter du temps qui passe, en Bretagne notamment, et à réaliser d’autres projets en solo ou avec The Celtic Social Club. Et puis, soudain, l’envie de remettre le couvert avec les Silencers, avec ce son si singulier entre rock et folk. La nouvelle page de cette histoire se fera sans les membres historiques du groupe. The Silencers, version 2023, se fait avec sa fille Aura (voix) son fils James (guitare, voix), ainsi qu’avec Steph Greer (basse) et Baptiste Brondy (batterie).
Pour autant, Silent Highway, le nouvel opus du groupe nous ramène dès 67 overdrive, le titre introductif, là où le groupe nous avait laissé à la fin des années 90, avec un rock dynamique et plein de vie. Le titre est renforcé par une ligne de claviers qui lui donne une petite singularité supplémentaire. La voix de Jimme est intacte, ou plutôt un peu cassée d’origine, et continue à nous donner des frissons sur Western Swing. Les chœurs dans le refrain et le gimmick de guitare font rapidement de ce titre un incontournable de l’album, montrant à l’occasion, que Jimme n’a rien perdu à son talent de composition et d’écriture. Un sentiment confirmé sur le single choisi, Whistleblower, qui des couleurs blues, le temps d’un passage d’harmonica ou d’un solo de guitare. On repense alors à Danse to The Holy Man, pièce maitresse de la discographie du groupe. Et on devrait garder ce petit goût nostalgique avec le son de guitare de Sunnyside, un titre qui prend aussi de petits airs de surf music par ses choeurs et son rythme mi-tempo.
Sur le titre éponyme de l’album, Jimme O’Neil laisse le micro à sa fille Aura, qui donne plus que jamais des sonorités celtique à la musique des Silencers, avec autant si ce n’est plus d’émotion encore, le tout suivi d’un long monologue de guitare, à la fois mélancolique et hypnotique. On retrouvera Aura plus tard sur On Ma Mind, moins convainquante, avec ce titre qui aurait très pu être enregistré pour les Bangles… Silent Highway est suivi par deux nouvelles pépites sur l’album, Rabbit et Windswept Girl, qui ont tout deux tout du single avec un rythme vif, une voix chaleureuse, des refrains évidents mais pas raccrocheurs. A l’inverse de Whats Inna Name, un titre très différent du reste de l’album, plus low tempo mais qui ne manque pas de charme pour autant.
L’album se termine sur deux titres : un nouveau futur classique du groupe Bringing up the Young, gros gimmick, son très rock, refrain en choeur. On peut déjà imaginer ce titre en live, repris par un public chauffé à blanc. Et un ultime titre, Torchsong, comme une chanson de fin de concert, le titre pour dire au revoir, à bientôt, chanté dans l’obscurité, seul au piano, un halo de lumière posé sur lui, et des milliers d’étoiles sur l’écran en fond de scène !
C’est de tout évidence un album totalement inattendu que nous livre Jimme O’Neill et ses Silencers. Mais c’est surtout une très belle surprise qui place le disque en très bonne place dans la discographie des écossais. Plus qu’un retour, c’est une résurrection !
The Silencers – Silent Highway
Label : Music Box Publishing – Wagram
Style : Rock, Pop, Folk, Celtique
Origine : Royaume Uni, Londres / Ecosse, Glasgow
Date de sortie de l’album : 13 octobre 2023
.
Notre avis :
Par Mike S.
Le début de l’histoire remonte à 1985, il y a bientôt 40 ans ! Jimmy O’Neill, originaire de Glasgow, enregistre avec 3 amis « Painted moon », dans une démo 3 titres qui va recevoir un accueil enthousiaste tant des maisons de disques que du public… Après 20 ans d’activité, avec des hauts et des bas, et 20 ans de silence, The Silencers sont de retour pour présenter un tout nouvel album, en famille, baptisé « The Silent Highway ».
Gros passage sous silence pour The Silencers, qui avaient disparu au début des années 2000. 20 années passées à profiter du temps qui passe, en Bretagne notamment, et à réaliser d’autres projets en solo ou avec The Celtic Social Club. Et puis, soudain, l’envie de remettre le couvert avec les Silencers, avec ce son si singulier entre rock et folk. La nouvelle page de cette histoire se fera sans les membres historiques du groupe. The Silencers, version 2023, se fait avec sa fille Aura (voix) son fils James (guitare, voix), ainsi qu’avec Steph Greer (basse) et Baptiste Brondy (batterie).
Pour autant, Silent Highway, le nouvel opus du groupe nous ramène dès 67 overdrive, le titre introductif, là où le groupe nous avait laissé à la fin des années 90, avec un rock dynamique et plein de vie. Le titre est renforcé par une ligne de claviers qui lui donne une petite singularité supplémentaire. La voix de Jimme est intacte, ou plutôt un peu cassée d’origine, et continue à nous donner des frissons sur Western Swing. Les chœurs dans le refrain et le gimmick de guitare font rapidement de ce titre un incontournable de l’album, montrant à l’occasion, que Jimme n’a rien perdu à son talent de composition et d’écriture. Un sentiment confirmé sur le single choisi, Whistleblower, qui des couleurs blues, le temps d’un passage d’harmonica ou d’un solo de guitare. On repense alors à Danse to The Holy Man, pièce maitresse de la discographie du groupe. Et on devrait garder ce petit goût nostalgique avec le son de guitare de Sunnyside, un titre qui prend aussi de petits airs de surf music par ses choeurs et son rythme mi-tempo.
Sur le titre éponyme de l’album, Jimme O’Neil laisse le micro à sa fille Aura, qui donne plus que jamais des sonorités celtique à la musique des Silencers, avec autant si ce n’est plus d’émotion encore, le tout suivi d’un long monologue de guitare, à la fois mélancolique et hypnotique. On retrouvera Aura plus tard sur On Ma Mind, moins convainquante, avec ce titre qui aurait très pu être enregistré pour les Bangles… Silent Highway est suivi par deux nouvelles pépites sur l’album, Rabbit et Windswept Girl, qui ont tout deux tout du single avec un rythme vif, une voix chaleureuse, des refrains évidents mais pas raccrocheurs. A l’inverse de Whats Inna Name, un titre très différent du reste de l’album, plus low tempo mais qui ne manque pas de charme pour autant.
L’album se termine sur deux titres : un nouveau futur classique du groupe Bringing up the Young, gros gimmick, son très rock, refrain en choeur. On peut déjà imaginer ce titre en live, repris par un public chauffé à blanc. Et un ultime titre, Torchsong, comme une chanson de fin de concert, le titre pour dire au revoir, à bientôt, chanté dans l’obscurité, seul au piano, un halo de lumière posé sur lui, et des milliers d’étoiles sur l’écran en fond de scène !
C’est de tout évidence un album totalement inattendu que nous livre Jimme O’Neill et ses Silencers. Mais c’est surtout une très belle surprise qui place le disque en très bonne place dans la discographie des écossais. Plus qu’un retour, c’est une résurrection !
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Line-up :
Jimme O’Neill (Vocals/Guitar)
Aura O’Neill (Vocals)
James O’Neill (Vocals/Guitar)
Steph Greer (Bass)
Baptiste Brondy (Drums)
Tracklist :
01. 67 Overdrive – 04:52
02. Western Swing – 04:18
03. Whistleblower – 03:38
04. On High – 01:54
05. Sunnyside – 03:54
06. Silent Highway – 05:35
07. Rabbit – 03:28
08. Windswept Girl – 07:22
09. Whats Inna Name – 04:30
10. On Ma Mind – 03:47
11. Bringing up the Young – 04:46
12. Torchsong – 4:45