BILLY ZE KICK
en concert
Date : 9 septembre 2023
Style : Rock, Pop, Electro
Lieu : Champs de la Bigotière, Epiniac (35)
Dans le cadre du Festival : « Les Gens du Coin font leur Festival »
Notre avis :
Par Mike S.
Dans le cadre de la toute première édition de « Les Gens du Coin font leur Festival », Billy Ze Kick assurait ce soir la tête d’affiche de la programmation, qui comptait aussi les groupes suivants : Kriisto et DJ Lillkil, La courte échelle, Angelo et Vivi Livity Promising Crew, Arty Show and More. Un beau rendez-vous pour les curieux mais aussi les fans du groupe qui va fêter les 30 ans de son premier album en 2024.
Personne n’a oublié la chanson Mangez-moi, mangez-moi, qui tournait sur toutes les radios durant l’année 1994 et vendu à 600.000 exemplaires à l’époque (2e place du top 50). Le Chant du Ψlo (autre nom de la chanson) a bien eu du mal à se frayer un passage dans les médias et a surtout manqué de se faire interdire pour cause d’incitation à la consommation de drogue, mais cela n’ira finalement pas aussi loin que Matamatah, en 2000, pour son titre L’Apologie. Mais il est tout de même devenu un tube, pour ne pas dire un hymne, renforcé par le titre OCB quelques mois plus tard, à peine moins provocateur. Et malgré les décennies écoulées, le sujet reste finalement très actuel et aucune réponse n’a été apportée.
Quoi qu’il en soit, 29 ans après, Nath alias Billy continue à faire vivre ces chansons, sans Les Gamins en Folie. Et c’est donc seule sur scène, et sans instruments de musique, qu’elle assure le service après vente. Au programme de la soirée, le premier album du groupe est largement mis à l’honneur, débutant avec Encraoudi Encraouda, une chanson pas sérieuse (bah oui) autour d’une histoire de G.N. (un jeu de rôle, il me semble) dont on doit encore chercher le second degré… En tout cas, c’est une entrée tout à fait logique dans l’univers de Billy Ze Kick, avec toute la malice de sa chanteuse, vêtue d’un t-shirt vert floqué d’un grand « Good Vibes » et un chapeau de pirate. Le sourire est au rendez-vous sur la scène comme dans le chapiteau, où se déroule le concert, et où se sont réunis une petite centaine de personnes.
Ce n’est pas l’affluence attendue par les organisateurs de cette première édition du Festival, mais il faut aussi dire, que le même weekend, à quelques kilomètres, Gevézé faisait son propre festival, La Flume enchantée, avec une programmation plus actuelle (Feder, Christophe Maé, Alee, The Avener, Danakil, 47TER…). Mais que ce soit devant 10, 100 ou 1000 spectateurs, la chanteuse assure son show.
Plantée derrière son pupitre, et jouant avec les boutons de son sampler Roland, au milieu d’une petite scène un peu vide, entourée de ses deux champignons géants, Merlin et Morgane. Pour en rajouter un peu, les lumières, trop fortes, sur cette moquette rouge criarde, laisse la chanteuse dans une ambiance de salon international de l’Eclairage, jusqu’à ce que la technique s’en mêle, et que la chanteuse perde le son de son sampler, qui l’accompagne, et sans lequel, rien ne peut plus aller. Les ondes Martenot de son sampler se transforment en ondes négatives : pas de technicien à la console, le chapiteau se vide doucement, la chanteuse, malgré ses appels, se sent alors un peu esseulée. La situation s’améliore un instant, mais pas longtemps, mettant finalement, un terme plus tôt que prévu au concert qui aura duré moins d’une heure.
Pour autant, Billy Ze Kick aura passé en revue Mangez-moi, mangez-moi, Jean-Mich Much, Radio K Sur ou encore L’Adjudant Gereux. Nous faisant replonger ainsi pendant cette petite heure dans nos souvenirs de jeunesse, et transformant, par moment, le chapiteau en karaoké « géant ». Le concert se termine sur OCB, autre incontournable et indémodable, mais nous laissant un peu sur notre faim. On aurait aimé entendre des titres du second album (Paniac), mais sans musiciens, c’était pas possible, nous a confié Nath, en sortie de scène. On aurait aussi voulu découvrir quelques nouveaux titres, mais là encore, sans ses gamins en folie, Billy a perdu un peu l’inspiration, son dernier disque datant d’il y a 10 ans maintenant. Mais, là encore, elle nous promet de s’y remettre, après l’anniv des 30 ans de Jean-Mich Much et des autres chansons du premier opus, qui s’annonce avec un nouveau spectacle à venir en 2024. Une bonne raison donc d’y retourner, avec, on en est certain, de meilleures conditions techniques.
Cela ne nous empêche pas d’avoir passé un bon moment, en compagnie de tous les personnages imaginaires inventés par Billy Ze Kick, même sans ses gamins en folie, qui avaient vu passer dans ses rangs un certain DJ Zebra ou encore Mathieu Chedid. A noter que les bénéfices obtenus ce weekend sont reversés à deux associations humanitaires doloises : Entraide de La Baie et Camadol. Une belle initiative qui nous fera oublier les petits ratés de la soirée.
Billy Ze Kick : Facebook
Photos du concert sur notre page Facebook :
BILLY ZE KICK
Date : 9 septembre 2023
Style : Rock, Pop, Electro
Lieu : Champs de la Bigotière, Epiniac (35)
Dans le cadre du Festival : « Les Gens du Coin font leur Festival »
Notre avis :
Par Mike S.
Dans le cadre de la toute première édition de « Les Gens du Coin font leur Festival », Billy Ze Kick assurait ce soir la tête d’affiche de la programmation, qui comptait aussi les groupes suivants : Kriisto et DJ Lillkil, La courte échelle, Angelo et Vivi Livity Promising Crew, Arty Show and More. Un beau rendez-vous pour les curieux mais aussi les fans du groupe qui va fêter les 30 ans de son premier album en 2024.
Personne n’a oublié la chanson Mangez-moi, mangez-moi, qui tournait sur toutes les radios durant l’année 1994 et vendu à 600.000 exemplaires à l’époque (2e place du top 50). Le Chant du Ψlo (autre nom de la chanson) a bien eu du mal à se frayer un passage dans les médias et a surtout manqué de se faire interdire pour cause d’incitation à la consommation de drogue, mais cela n’ira finalement pas aussi loin que Matamatah, en 2000, pour son titre L’Apologie. Mais il est tout de même devenu un tube, pour ne pas dire un hymne, renforcé par le titre OCB quelques mois plus tard, à peine moins provocateur. Et malgré les décennies écoulées, le sujet reste finalement très actuel et aucune réponse n’a été apportée.
Quoi qu’il en soit, 29 ans après, Nath alias Billy continue à faire vivre ces chansons, sans Les Gamins en Folie. Et c’est donc seule sur scène, et sans instruments de musique, qu’elle assure le service après vente. Au programme de la soirée, le premier album du groupe est largement mis à l’honneur, débutant avec Encraoudi Encraouda, une chanson pas sérieuse (bah oui) autour d’une histoire de G.N. (un jeu de rôle, il me semble) dont on doit encore chercher le second degré… En tout cas, c’est une entrée tout à fait logique dans l’univers de Billy Ze Kick, avec toute la malice de sa chanteuse, vêtue d’un t-shirt vert floqué d’un grand « Good Vibes » et un chapeau de pirate. Le sourire est au rendez-vous sur la scène comme dans le chapiteau, où se déroule le concert, et où se sont réunis une petite centaine de personnes.
Ce n’est pas l’affluence attendue par les organisateurs de cette première édition du Festival, mais il faut aussi dire, que le même weekend, à quelques kilomètres, Gevézé faisait son propre festival, La Flume enchantée, avec une programmation plus actuelle (Feder, Christophe Maé, Alee, The Avener, Danakil, 47TER…). Mais que ce soit devant 10, 100 ou 1000 spectateurs, la chanteuse assure son show.
Plantée derrière son pupitre, et jouant avec les boutons de son sampler Roland, au milieu d’une petite scène un peu vide, entourée de ses deux champignons géants, Merlin et Morgane. Pour en rajouter un peu, les lumières, trop fortes, sur cette moquette rouge criarde, laisse la chanteuse dans une ambiance de salon international de l’Eclairage, jusqu’à ce que la technique s’en mêle, et que la chanteuse perde le son de son sampler, qui l’accompagne, et sans lequel, rien ne peut plus aller. Les ondes Martenot de son sampler se transforment en ondes négatives : pas de technicien à la console, le chapiteau se vide doucement, la chanteuse, malgré ses appels, se sent alors un peu esseulée. La situation s’améliore un instant, mais pas longtemps, mettant finalement, un terme plus tôt que prévu au concert qui aura duré moins d’une heure.
Pour autant, Billy Ze Kick aura passé en revue Mangez-moi, mangez-moi, Jean-Mich Much, Radio K Sur ou encore L’Adjudant Gereux. Nous faisant replonger ainsi pendant cette petite heure dans nos souvenirs de jeunesse, et transformant, par moment, le chapiteau en karaoké « géant ». Le concert se termine sur OCB, autre incontournable et indémodable, mais nous laissant un peu sur notre faim. On aurait aimé entendre des titres du second album (Paniac), mais sans musiciens, c’était pas possible, nous a confié Nath, en sortie de scène. On aurait aussi voulu découvrir quelques nouveaux titres, mais là encore, sans ses gamins en folie, Billy a perdu un peu l’inspiration, son dernier disque datant d’il y a 10 ans maintenant. Mais, là encore, elle nous promet de s’y remettre, après l’anniv des 30 ans de Jean-Mich Much et des autres chansons du premier opus, qui s’annonce avec un nouveau spectacle à venir en 2024. Une bonne raison donc d’y retourner, avec, on en est certain, de meilleures conditions techniques.
Cela ne nous empêche pas d’avoir passé un bon moment, en compagnie de tous les personnages imaginaires inventés par Billy Ze Kick, même sans ses gamins en folie, qui avaient vu passer dans ses rangs un certain DJ Zebra ou encore Mathieu Chedid. A noter que les bénéfices obtenus ce weekend sont reversés à deux associations humanitaires doloises : Entraide de La Baie et Camadol. Une belle initiative qui nous fera oublier les petits ratés de la soirée.
Billy Ze Kick : Facebook
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