La Nouvelle Vague
St Malo (35)
Samedi 7 février 2015
Notre avis :
Ambiance Electro Pop (et Soul) ce soir à la Nouvelle Vague, avec la venue pour la première fois de Yelle, supportée en première partie par Clarens. Plus connue en France, pour son duo avec Michael Youn (Parle à ma main) que pour sa discographie ou ses qualités scéniques, la chanteuse briochine est pourtant en train de devenir une artiste de renommée internationale. Après avoir fait la première partie de Mika en France en 2007, puis de Katy Perry en Angleterre en 2010, elle s’est émancipée et a été amenée à tourner aux USA, au Japon, en Australie ou même en Amérique Latine. En France, même si pas plus que la veille au soir, elle faisait Sold Out à son concert Nantais, le public malouin a été plus discret à venir l’applaudir.
C’est surtout à l’ouverture de la soirée, que la salle a paru très vide, avec l’arrivée sur scène de CLARENS. Ce jeune chanteur était déjà monté sur la scène de la Nouvelle Vague, lorsqu’il jouait avec Juveniles (Concert avec La Femme) en qualité de bassiste. A l’époque, il faisait du Rock… Aujourd’hui, il monte sur scène sous le pseudo Clarens, avec deux musiciens, aux claviers et à la basse. Sa musique est un mélange d’Electro pop et de Soul Music, ce qui n’est pas sans rappeler les compositions de Tahiti 80. La musique de Clarens a quelque chose d’hypnotisant, sans avoir vraiment de relief. En concert, vous pouvez fermer les yeux et vous laisser bercer tranquillement par les rythmes Soul et la voix chaude et douce de Clarens. C’est une bonne musique d’ambiance qui a pourtant du mal à trouver une dimension scénique. D’autant que les lumières, alternativement bleues et blanches, vous aveuglent ou vous plongent dans une semi obscurité, propice à la sieste. Assez insupportable. Je dois avouer que ce concert ne me laissera pas un souvenir impérissable. Même son dernier titre, le single qui l’a fait découvrir, Trust, sur fond d’images malouines en noir et blanc, ne fera pas changer l’impression que laisse le reste du concert. Un concert assez fade, en réalité. Je laisse ça à ceux qui aiment…
Ce qui est sûr, c’est que le public, très parsemé, en début de set, est maintenant, un peu plus nombreux, à l’arrivée de YELLE sur scène. Le show se présente sous la forme d’une scène à deux niveaux. En arrière plan, sur le niveau plus élevé, deux batteries, à gauche et à droite. Et sur le devant, en contrebas, juste un pied de micro, au milieu, et une paire de caisses claires, à droite. On imagine déjà, que Yelle a besoin de place, pour bouger, sauter, danser…
Et elle ne va pas s’en priver ! Auteur maintenant de 3 albums, elle choisit de débuter son concert sur 3 titres du précédent opus, avec en ouverture, Unillusion. Des rythmes disco, des textes simplistes, et Yelle, épileptique, sur la scène, prenant en main les baguettes de percussion, pour donner le tempo de la soirée. Suivront Comme un enfant et La Musique.
C’est à partir du 4e titre, qu’on entre dans le vif du sujet, avec un premier extrait de son nouvel album, Ba$$in, un titre d’un niveau intellectuel aussi élevé qu’un tube de Lio. Mais il faut avouer qu’on peut lire sur les lèvres du public, composé majoritaire d’adolescentes, les paroles, plus faciles à retenir qu’un cours d’histoire ou de mathématiques. Le rythme est binaire et les paroles se répètent en boucle, Des ronds avec ton bassin !
Les chansons, bien que naïves à l’extrême, abordent des sujets qui touchent le cœur des jeunes filles, l’amour et la mort. Pour ce dernier, Yelle nous propose un micro titre, d’une minute trente, Dire qu’on va tous mourir, un titre sombre, calme, dans une ambiance tamisée, montrant que si elle voulait, elle pourrait sans aucun problème, écrire des chansons chargées d’émotion. Mais son crédo, c’est la joie et la danse. Girl just wanna dance, aurait elle très bien pu reprendre, parmi les dizaines de tubes des 80’s qui nous ont fait danser. Mais c’est avec A Cause Des Garçons, qu’elle a choisi de se faire connaitre, il y a quelques années. Elle le reprend, ici, ce soir, pour le plaisir des parents accompagnateurs. Belle stratégie !
Entre temps, sa robe bleue, à la coupe originale, a été remplacée par une combi à motif de tapisserie 70’s, recouvrant ses jambes, mais dévoilant sa silhouette élancée. Ça, c’est sans doute, pour le petit copain qui a accompagné, lui aussi, la jeune ado…
Bien que ses textes ne soient vraiment pas des plus passionnants, et que sa musique soit la plus simpliste qui soit, il faut reconnaitre à ce concert qu’il ne manque pas de charme. Il ferait dégeler un iceberg tout entier avec la bonne humeur que Yelle met dans son spectacle. L’humour de ses chansons est aussi bien réel. Faisant référence à un certain Richard Gotainer et à son célèbre Sans pas, Yelle replace sa musique dans un second degré affirmé, à la manière de Philippe Katerine. Et le public ne s’y trompe pas, faisant un ovation pour faire revenir Yelle pour un rappel de 3 titres, dont le bien nommé Bouquet Final. Elle choisit de terminer son set avec le titre introductif et éponyme de son tout dernier album, sorti en septembre 2014 : Complément Fou, résumant en deux mots le ressenti de cette soirée !
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Setlist : Unillusion – Comme Un Enfant – La Musique – Bassin – Je Veux Te Voir – L’amour parfait – Dire qu’on va tous mourir – Jeune Fille Garnement – Que Veux-Tu – Coca sans bulles – A Cause Des Garçons – Toho – Safari Disco Club – S’éteint Le Soleil Rappel: Tristesse/Joie – Bouquet final – Complètement Fou
Yelle + Clarens à St Malo
La Nouvelle Vague
St Malo (35)
Samedi 7 février 2015
Notre avis :
Ambiance Electro Pop (et Soul) ce soir à la Nouvelle Vague, avec la venue pour la première fois de Yelle, supportée en première partie par Clarens. Plus connue en France, pour son duo avec Michael Youn (Parle à ma main) que pour sa discographie ou ses qualités scéniques, la chanteuse briochine est pourtant en train de devenir une artiste de renommée internationale. Après avoir fait la première partie de Mika en France en 2007, puis de Katy Perry en Angleterre en 2010, elle s’est émancipée et a été amenée à tourner aux USA, au Japon, en Australie ou même en Amérique Latine. En France, même si pas plus que la veille au soir, elle faisait Sold Out à son concert Nantais, le public malouin a été plus discret à venir l’applaudir.
C’est surtout à l’ouverture de la soirée, que la salle a paru très vide, avec l’arrivée sur scène de CLARENS. Ce jeune chanteur était déjà monté sur la scène de la Nouvelle Vague, lorsqu’il jouait avec Juveniles (Concert avec La Femme) en qualité de bassiste. A l’époque, il faisait du Rock… Aujourd’hui, il monte sur scène sous le pseudo Clarens, avec deux musiciens, aux claviers et à la basse. Sa musique est un mélange d’Electro pop et de Soul Music, ce qui n’est pas sans rappeler les compositions de Tahiti 80. La musique de Clarens a quelque chose d’hypnotisant, sans avoir vraiment de relief. En concert, vous pouvez fermer les yeux et vous laisser bercer tranquillement par les rythmes Soul et la voix chaude et douce de Clarens. C’est une bonne musique d’ambiance qui a pourtant du mal à trouver une dimension scénique. D’autant que les lumières, alternativement bleues et blanches, vous aveuglent ou vous plongent dans une semi obscurité, propice à la sieste. Assez insupportable. Je dois avouer que ce concert ne me laissera pas un souvenir impérissable. Même son dernier titre, le single qui l’a fait découvrir, Trust, sur fond d’images malouines en noir et blanc, ne fera pas changer l’impression que laisse le reste du concert. Un concert assez fade, en réalité. Je laisse ça à ceux qui aiment…
Ce qui est sûr, c’est que le public, très parsemé, en début de set, est maintenant, un peu plus nombreux, à l’arrivée de YELLE sur scène. Le show se présente sous la forme d’une scène à deux niveaux. En arrière plan, sur le niveau plus élevé, deux batteries, à gauche et à droite. Et sur le devant, en contrebas, juste un pied de micro, au milieu, et une paire de caisses claires, à droite. On imagine déjà, que Yelle a besoin de place, pour bouger, sauter, danser…
Et elle ne va pas s’en priver ! Auteur maintenant de 3 albums, elle choisit de débuter son concert sur 3 titres du précédent opus, avec en ouverture, Unillusion. Des rythmes disco, des textes simplistes, et Yelle, épileptique, sur la scène, prenant en main les baguettes de percussion, pour donner le tempo de la soirée. Suivront Comme un enfant et La Musique.
C’est à partir du 4e titre, qu’on entre dans le vif du sujet, avec un premier extrait de son nouvel album, Ba$$in, un titre d’un niveau intellectuel aussi élevé qu’un tube de Lio. Mais il faut avouer qu’on peut lire sur les lèvres du public, composé majoritaire d’adolescentes, les paroles, plus faciles à retenir qu’un cours d’histoire ou de mathématiques. Le rythme est binaire et les paroles se répètent en boucle, Des ronds avec ton bassin !
Les chansons, bien que naïves à l’extrême, abordent des sujets qui touchent le cœur des jeunes filles, l’amour et la mort. Pour ce dernier, Yelle nous propose un micro titre, d’une minute trente, Dire qu’on va tous mourir, un titre sombre, calme, dans une ambiance tamisée, montrant que si elle voulait, elle pourrait sans aucun problème, écrire des chansons chargées d’émotion. Mais son crédo, c’est la joie et la danse. Girl just wanna dance, aurait elle très bien pu reprendre, parmi les dizaines de tubes des 80’s qui nous ont fait danser. Mais c’est avec A Cause Des Garçons, qu’elle a choisi de se faire connaitre, il y a quelques années. Elle le reprend, ici, ce soir, pour le plaisir des parents accompagnateurs. Belle stratégie !
Entre temps, sa robe bleue, à la coupe originale, a été remplacée par une combi à motif de tapisserie 70’s, recouvrant ses jambes, mais dévoilant sa silhouette élancée. Ça, c’est sans doute, pour le petit copain qui a accompagné, lui aussi, la jeune ado…
Bien que ses textes ne soient vraiment pas des plus passionnants, et que sa musique soit la plus simpliste qui soit, il faut reconnaitre à ce concert qu’il ne manque pas de charme. Il ferait dégeler un iceberg tout entier avec la bonne humeur que Yelle met dans son spectacle. L’humour de ses chansons est aussi bien réel. Faisant référence à un certain Richard Gotainer et à son célèbre Sans pas, Yelle replace sa musique dans un second degré affirmé, à la manière de Philippe Katerine. Et le public ne s’y trompe pas, faisant un ovation pour faire revenir Yelle pour un rappel de 3 titres, dont le bien nommé Bouquet Final. Elle choisit de terminer son set avec le titre introductif et éponyme de son tout dernier album, sorti en septembre 2014 : Complément Fou, résumant en deux mots le ressenti de cette soirée !
YELLE : Site Officiel / Facebook
CLARENS : Facebook
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Setlist : Unillusion – Comme Un Enfant – La Musique – Bassin – Je Veux Te Voir – L’amour parfait – Dire qu’on va tous mourir – Jeune Fille Garnement – Que Veux-Tu – Coca sans bulles – A Cause Des Garçons – Toho – Safari Disco Club – S’éteint Le Soleil
Rappel: Tristesse/Joie – Bouquet final – Complètement Fou