2023 – 15 titres – 49’50 Label : Pop Sisters Records / [PIAS] Style : Pop, New Wave, Post-punk Origine : France, Occitanie, Toulouse (31) Date de sortie de l’album : 24 février 2023
Notre avis :
Par Mike S.
Dans la veine des Starshooter puis des Gamine, Pijon, des Innocents, des Ablettes, des Avions ou des Desaxés, il y avait eu au tout début des années 80, ce groupe éphémère, Les Fils de Joie, qui n’avait pas eu autant de chance, ne recevant qu’un succès d’estime avec « Adieu Paris », leur plus important 45 tours de l’époque…
Et voilà qu’il y a 3 ans, le groupe est réapparu dans les bacs avec des compilations réunissant des titres des années 1979-1982 et 1982-1985. Mais ce qu’on ne savait peut-être pas, c’est qu’en 1985, le groupe s’était séparé, avant d’avoir le temps de sortir leur premier album, Nous ne dansons plus la nuit. Près de 40 ans plus tard, dans un sursaut, Olivier de Joie décide de le sortir enfin. Pour son plaisir et celui d’une poignée de fans encore vivant, et dans l’espoir, sans doute, de faire revivre un instant, la belle époque. Il faut dire que les années 80 restent pour beaucoup une période musicale haute en couleur, avec des souvenirs par dizaines. Alors pourquoi ne pas donner une deuxième chance aux Fils de Joie ?
L’album commence justement avec Adieu Paris, le single sorti en 1982 qui avait créé un certain intérêt dans les médias et avait conduit le groupe à signer chez Phonogram deux ans plus tard. Le single a gardé une belle fraicheur malgré ses 40 ans, grâce à sa rythmique reggae. Il est suivi par le titre éponyme de l’album, avec ses chœurs qui rappellent aussi d’autres groupes de l’époque comme les Porte-mentaux.
Il y a vraiment une émotion particulière à laisser défiler ces titres comme autant de trésors perdus ramenés au grand jour d’un seul coup. Avec Sur la route d’Ainhoa ou J’appelle par-delà les mers, on a l’impression de faire le grand écart entre la BOF d’une époque disparue et une Pop légère très actuelle, puisque Les Objets, Les Statics (un toulousain, tiens), Diabologum (un autre, tiens, tiens), Jeronimo ou Via Romance dans les années 90 l’ont entretenus, et bien d’autres dans les années 2000. Le son de Allongé sur la dune est lui aussi très actuel, tout comme les protagonistes de Encore une fois fois dans l’ouest. Mais avec Puisqu’il fallait partir un jour, c’est un peu une chronique d’une mort annoncée (« notre histoire était forcément sans retour »). Et on ne peut s’empêcher alors d’imaginer que Les Fils de Joie sont arrivés un peu trop tôt et sont passés à côté d’une belle carrière.
Mais bon, surtout ne pas avoir de regrets, juste profiter de l’instant présent et de cette nouvelle chance que s’est donné Olivier de Joie avec la sortie inespérée de Nous ne dansons plus la nuit. D’autant que l’arrivée de nouveaux membres nous laisse imaginer qu’une tournée pourrait bientôt suivre !
Anciens membres :
Alain de Joie (Alain Gérard)
Chris de Joie (Christophe Bonnebouche)
Daniel de Joie (Daniel Costa)
Marc Gourmelen
Dorian Chaillou
Tracklist : 01- Adieu Paris – 3’47
02- Nous ne dansons plus la nuit – 3’05
03- Puisqu’il fallait partir un jour – 3’13
04- Sur la route d’Ainhoa – 2’38
05- J’appelle par-delà les mers – 3’49
06- Allongé sur la dune – 3’34
07- Encore une fois fois dans l’ouest – 3’18
08 – Encore et encore (Bob Radar) – 3’32
09- Tonton Macoute – 3’29
10- Comme un animal – 4’03
11- L’imparfait – 3’12
12- Ultime Pogo – 3’27
Bonus :
13- Le bon Dieu n’a pas voulu de moi – 2’45
14- Indochine, souviens-toi – 3’00
15- Le Requin vert – 3’03
Les Fils de Joie – Nous ne dansons plus la nuit
2023 – 15 titres – 49’50
Label : Pop Sisters Records / [PIAS]
Style : Pop, New Wave, Post-punk
Origine : France, Occitanie, Toulouse (31)
Date de sortie de l’album : 24 février 2023
Notre avis :
Par Mike S.
Dans la veine des Starshooter puis des Gamine, Pijon, des Innocents, des Ablettes, des Avions ou des Desaxés, il y avait eu au tout début des années 80, ce groupe éphémère, Les Fils de Joie, qui n’avait pas eu autant de chance, ne recevant qu’un succès d’estime avec « Adieu Paris », leur plus important 45 tours de l’époque…
Et voilà qu’il y a 3 ans, le groupe est réapparu dans les bacs avec des compilations réunissant des titres des années 1979-1982 et 1982-1985. Mais ce qu’on ne savait peut-être pas, c’est qu’en 1985, le groupe s’était séparé, avant d’avoir le temps de sortir leur premier album, Nous ne dansons plus la nuit. Près de 40 ans plus tard, dans un sursaut, Olivier de Joie décide de le sortir enfin. Pour son plaisir et celui d’une poignée de fans encore vivant, et dans l’espoir, sans doute, de faire revivre un instant, la belle époque. Il faut dire que les années 80 restent pour beaucoup une période musicale haute en couleur, avec des souvenirs par dizaines. Alors pourquoi ne pas donner une deuxième chance aux Fils de Joie ?
L’album commence justement avec Adieu Paris, le single sorti en 1982 qui avait créé un certain intérêt dans les médias et avait conduit le groupe à signer chez Phonogram deux ans plus tard. Le single a gardé une belle fraicheur malgré ses 40 ans, grâce à sa rythmique reggae. Il est suivi par le titre éponyme de l’album, avec ses chœurs qui rappellent aussi d’autres groupes de l’époque comme les Porte-mentaux.
Il y a vraiment une émotion particulière à laisser défiler ces titres comme autant de trésors perdus ramenés au grand jour d’un seul coup. Avec Sur la route d’Ainhoa ou J’appelle par-delà les mers, on a l’impression de faire le grand écart entre la BOF d’une époque disparue et une Pop légère très actuelle, puisque Les Objets, Les Statics (un toulousain, tiens), Diabologum (un autre, tiens, tiens), Jeronimo ou Via Romance dans les années 90 l’ont entretenus, et bien d’autres dans les années 2000. Le son de Allongé sur la dune est lui aussi très actuel, tout comme les protagonistes de Encore une fois fois dans l’ouest. Mais avec Puisqu’il fallait partir un jour, c’est un peu une chronique d’une mort annoncée (« notre histoire était forcément sans retour »). Et on ne peut s’empêcher alors d’imaginer que Les Fils de Joie sont arrivés un peu trop tôt et sont passés à côté d’une belle carrière.
Mais bon, surtout ne pas avoir de regrets, juste profiter de l’instant présent et de cette nouvelle chance que s’est donné Olivier de Joie avec la sortie inespérée de Nous ne dansons plus la nuit. D’autant que l’arrivée de nouveaux membres nous laisse imaginer qu’une tournée pourrait bientôt suivre !
Site / Facebook / Bandcamp
Line-up :
Olivier de Joie — chant, guitare
Jean-Marc Leclercq — chant, basse (depuis 2023)
Guillaume Thiburs — chant, batterie (depuis 2023)
Anciens membres :
Alain de Joie (Alain Gérard)
Chris de Joie (Christophe Bonnebouche)
Daniel de Joie (Daniel Costa)
Marc Gourmelen
Dorian Chaillou
Tracklist :
01- Adieu Paris – 3’47
02- Nous ne dansons plus la nuit – 3’05
03- Puisqu’il fallait partir un jour – 3’13
04- Sur la route d’Ainhoa – 2’38
05- J’appelle par-delà les mers – 3’49
06- Allongé sur la dune – 3’34
07- Encore une fois fois dans l’ouest – 3’18
08 – Encore et encore (Bob Radar) – 3’32
09- Tonton Macoute – 3’29
10- Comme un animal – 4’03
11- L’imparfait – 3’12
12- Ultime Pogo – 3’27
Bonus :
13- Le bon Dieu n’a pas voulu de moi – 2’45
14- Indochine, souviens-toi – 3’00
15- Le Requin vert – 3’03