2008 – 11 titres – 39’35
Style : Chanson
Label : Cinq sept / Wagram
Sortie : 14 avril 2008
Notre avis :
Connu pour avoir été pianiste de Matthieu Boogaerts et d’Arthur H, le discret Albin de la Simone est sorti de l’ombre en 2003, avec un premier album ressemblant à un Souchon risqué. Deux albums plus tard, Albin a décidé d’être Sympa.
Dans son album écrit dans un bungalow à Bali – il en reste des traces sur le nonchalant J’aime lire, le pianiste chantant égaye sa musique avec le même peps que Jacques Higelin (Catastrophe). Mais Albin ne s’arrête pas en si bon chemin et habille huit de ses onze chansons de chœurs féminins aux intonations de chipies (en fait, sa voix trafiquée par la magie du numérique). Ses voix bubblegum donnent une touche Gotainer à des chansons déjà toniques. Comme ça, cela peut faire un peu peur (il y a même une tentation de singer le Youki) mais les mélodies soignées – et des musiciens de choix – permettent aux chansons de ne pas tomber dans le gag-esque.
De la Simone s’octroie tout de même des moments plus mélancoliques comme sur Ce pull et ses écheveaux électroniques et ses accords mineurs. Il y a aussi J’avais chaud qui exhale une torpeur surannée (encore un souvenir de Bali) et Parle moi à la guitare entre Moustaki ou l’ami Souchon qui devient une jolie friandise à sucer longuement. Adrienne, un peu plus incisif, rappelle que le chanteur a aussi fréquenté des rockeurs folk (en l’occurrence Georges Betzounis, ami de Daniel Darc et âme de Pure Sins).
Albin de la Simone, sans avoir encore réalisé sa grande œuvre, montre que la chanson française peut faire cohabiter esprit léger et jolie musicalité.
Myspace
Albin de la Simone – Bungalow
2008 – 11 titres – 39’35
Style : Chanson
Label : Cinq sept / Wagram
Sortie : 14 avril 2008
Notre avis :
Connu pour avoir été pianiste de Matthieu Boogaerts et d’Arthur H, le discret Albin de la Simone est sorti de l’ombre en 2003, avec un premier album ressemblant à un Souchon risqué. Deux albums plus tard, Albin a décidé d’être Sympa.
Dans son album écrit dans un bungalow à Bali – il en reste des traces sur le nonchalant J’aime lire, le pianiste chantant égaye sa musique avec le même peps que Jacques Higelin (Catastrophe). Mais Albin ne s’arrête pas en si bon chemin et habille huit de ses onze chansons de chœurs féminins aux intonations de chipies (en fait, sa voix trafiquée par la magie du numérique). Ses voix bubblegum donnent une touche Gotainer à des chansons déjà toniques. Comme ça, cela peut faire un peu peur (il y a même une tentation de singer le Youki) mais les mélodies soignées – et des musiciens de choix – permettent aux chansons de ne pas tomber dans le gag-esque.
De la Simone s’octroie tout de même des moments plus mélancoliques comme sur Ce pull et ses écheveaux électroniques et ses accords mineurs. Il y a aussi J’avais chaud qui exhale une torpeur surannée (encore un souvenir de Bali) et Parle moi à la guitare entre Moustaki ou l’ami Souchon qui devient une jolie friandise à sucer longuement. Adrienne, un peu plus incisif, rappelle que le chanteur a aussi fréquenté des rockeurs folk (en l’occurrence Georges Betzounis, ami de Daniel Darc et âme de Pure Sins).
Albin de la Simone, sans avoir encore réalisé sa grande œuvre, montre que la chanson française peut faire cohabiter esprit léger et jolie musicalité.
Myspace
By Denis Z. • Albums francais • Tags: Albiin de la Simone