La Cartonnerie /
The Jesus And Mary Chain + Rev Magnetic /
Le 10 Décembre 2021 – Reims (51) /
Notre avis :
Dans le cadre de la tournée « Darklands », le groupe culte Écossais The Jesus And Mary Chain faisait étape ce vendredi soir à La Cartonnerie pour nous ramener en 1987 et jouer en intégralité le 2ème album de sa discographie. La première partie de soirée était brillamment assurée par Rev Magnetic.
REV MAGNETIC
C’est avec Rev Magnetic que nous avons le plaisir de débuter cette très belle soirée. Luke Sutherland est à la guitare et au chant. Il officie également au violon sur un des morceaux joué ce soir. Musicien et romancier, il a occasionnellement participé à Mogwai. Audrey Bizouerne est à la basse, au clavier et au chant. Musicienne et photographe, Audrey est Française, installée à Glasgow pour la musique. Pour compléter le tout, Gregor Emond est à la guitare, et Sam Leighton à la batterie. Le groupe prend possession de la scène sous les applaudissements du public et adresse ses premiers mots à la salle. Bonsoir ! We are Rev Magnetic, from Scotland ! Luke nous explique qu’il s’est récemment rompu le tendon d’Achille après un saut trop exalté sur scène et se retrouve contraint de jouer assis. Cela n’empêche pas Rev Magnetic de séduire le public qui ne les connaissait pas encore. Les spectateurs sont invités à s’approcher et le groupe lance les festivités. Il nous propose un savant mélange de shoegaze, de dream pop et de post rock. Il y a tout pour plaire. De jolis changements de rythme, de belles envolées. Les morceaux peuvent être calmes et tranquilles ou basculer vers des déflagrations sonores. La formation Écossaise a l’occasion de nous présenter quelques extraits de son premier album « Versus Universe », ainsi que quelques nouveautés de l’album à venir. Une jolie découverte et une bien belle entrée en matière pour lancer la soirée.
Rev Magnetic : Facebook / Instagram / Twitter / Bandcamp / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
THE JESUS AND MARY CHAIN
La formation menée par les frères Reid prend possession de la scène sous les applaudissements du public. Jim annonce la couleur dès le départ concernant le déroulement de la soirée. Une description concise, désinvolte. Nous jouons « Darklands », vous le savez… Ensuite, nous allons prendre une tasse de thé, puis revenir et faire un tas d’autres chansons. Les premières notes se font entendre et les festivités sont lancées avec « Darklands », le premier titre de l’album éponyme sorti en 1987. Le public est aux anges, captivé instantanément. Jim évolue sur le devant de la scène, tandis que tous les musiciens sont en retrait, alignés sur le fond du plateau. Le chanteur se trouve régulièrement dans la pénombre. Pas d’éclairage direct, contrastant avec les jeux de lumière aveuglants et épileptiques qui illuminent la scène. Jim n’est pas très loquace et The Jesus And Mary Chain enchaîne les titres : « Deep One Perfect Morning », « Happy When It Rains », « Down On Me ». Cet album est une véritable pierre angulaire du rock indépendant, aux teintes obscures, aux morceaux pop comme seuls les frères Reid en ont le secret. Tout est parfait. Les mélodies, le rythme entraînant, les guitares rock’n’roll… La magie opère pleinement avec une qualité de son exceptionnelle qui fait la marque de fabrique de The Jesus And Mary Chain. William Reid, à la coiffure reconnaissable, joue de sa Gibson ES-335 avec une intensité remarquable. Une résonance qui frise l’excellence, la perfection. Très propre. Un mur sonore de guitares nous est offert par William et Scott Von Ryper – les cheveux au vent – de chaque côté de la scène. Basse et batterie impulsent le rythme. Le groupe nous sert ainsi les 10 titres de l’album, poursuivant avec « Nine Million Rainy Days », « April Skies », « Fall », « Cherry Came Too », « On The Wall » et « About You ». Les morceaux s’enchaînent sans temps mort et nous ne voyons pas le temps passer tellement c’est bon ! Ce concert est une perfection !
Le groupe s’éclipse le temps d’aller boire un petit thé aux dires de Jim 🙂 et fait son retour pour la seconde partie du show. « Happy Place » et « Everything’s Alright When You’re Down » sont envoyés, tous 2 extraits de « Barbed Wire Kisses », compile de nombreuses faces B et de chutes de « Psychocandy » notamment. « Taste Of Cindy » nous est ensuite proposé. The Jesus And Mary Chain passe en revue la plupart de ses albums : « Stoned & Dethroned », « Automatic », « Munki ». Les titres s’enchaînent sans baratin : « Drop », « God Help Me », « Up Too High », « I Love Rock’n’Roll », « Moe Tucker ». Avec « Come On » et « Kill Surf City », le moment se veut endiablé. Jouant simultanément à la guitare, Scott Von Ryper et William Reid sont d’une efficacité redoutable. Le volume sonore semble être monté d’un cran. L’ambiance se veut plus intense encore. Le groupe quitte la scène pour le traditionnel rappel avant de revenir avec 2 extraits de « Psychocandy » qui est décidément mis à l’honneur ce soir. Le classique parmi les classiques : « Just Like Honey » (chanté avec Audrey Bizouerne de Rev Magnetic) qui nous rappelle inévitablement la BO de Lost in Translation de Sofia Coppola. 35 ans après sa sortie, ce titre possède toujours le même charme ensorceleur. Le set se termine avec le très rock’n’roll « Never Understand » qui nous laisse pantois. The Jesus And The Mary Chain nous a ébahis, émerveillés, assemblant bruit et distorsion, douceur mélodique et textes sombres et envoûtants. Nous avons vu ce soir que tous ces titres ont résisté à l’épreuve du temps. Les morceaux n’ont pas vieilli d’un poil. Ils sont toujours d’une efficacité et d’une force incroyable. Nous avons assisté à un set en tout point remarquable. Une vraie leçon de musique et sans aucun doute le meilleur concert de rock qu’il nous ait été donné de voir ces derniers temps !
The Jesus And Mary Chain : Facebook / Instagram / Twitter / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
Photos : Fabrice A.
#Live / #Report / #LiveReport / #Review / #LiveReview / #Photos / #Pictures
La Cartonnerie /
The Jesus And Mary Chain + Rev Magnetic /
Le 10 Décembre 2021 – Reims (51) /
Notre avis :
Dans le cadre de la tournée « Darklands », le groupe culte Écossais The Jesus And Mary Chain faisait étape ce vendredi soir à La Cartonnerie pour nous ramener en 1987 et jouer en intégralité le 2ème album de sa discographie. La première partie de soirée était brillamment assurée par Rev Magnetic.
REV MAGNETIC
C’est avec Rev Magnetic que nous avons le plaisir de débuter cette très belle soirée. Luke Sutherland est à la guitare et au chant. Il officie également au violon sur un des morceaux joué ce soir. Musicien et romancier, il a occasionnellement participé à Mogwai. Audrey Bizouerne est à la basse, au clavier et au chant. Musicienne et photographe, Audrey est Française, installée à Glasgow pour la musique. Pour compléter le tout, Gregor Emond est à la guitare, et Sam Leighton à la batterie. Le groupe prend possession de la scène sous les applaudissements du public et adresse ses premiers mots à la salle. Bonsoir ! We are Rev Magnetic, from Scotland ! Luke nous explique qu’il s’est récemment rompu le tendon d’Achille après un saut trop exalté sur scène et se retrouve contraint de jouer assis. Cela n’empêche pas Rev Magnetic de séduire le public qui ne les connaissait pas encore. Les spectateurs sont invités à s’approcher et le groupe lance les festivités. Il nous propose un savant mélange de shoegaze, de dream pop et de post rock. Il y a tout pour plaire. De jolis changements de rythme, de belles envolées. Les morceaux peuvent être calmes et tranquilles ou basculer vers des déflagrations sonores. La formation Écossaise a l’occasion de nous présenter quelques extraits de son premier album « Versus Universe », ainsi que quelques nouveautés de l’album à venir. Une jolie découverte et une bien belle entrée en matière pour lancer la soirée.
Rev Magnetic : Facebook / Instagram / Twitter / Bandcamp / Youtube / Site Officiel
Les photos de la soirée : ici.
THE JESUS AND MARY CHAIN
La formation menée par les frères Reid prend possession de la scène sous les applaudissements du public. Jim annonce la couleur dès le départ concernant le déroulement de la soirée. Une description concise, désinvolte. Nous jouons « Darklands », vous le savez… Ensuite, nous allons prendre une tasse de thé, puis revenir et faire un tas d’autres chansons. Les premières notes se font entendre et les festivités sont lancées avec « Darklands », le premier titre de l’album éponyme sorti en 1987. Le public est aux anges, captivé instantanément. Jim évolue sur le devant de la scène, tandis que tous les musiciens sont en retrait, alignés sur le fond du plateau. Le chanteur se trouve régulièrement dans la pénombre. Pas d’éclairage direct, contrastant avec les jeux de lumière aveuglants et épileptiques qui illuminent la scène. Jim n’est pas très loquace et The Jesus And Mary Chain enchaîne les titres : « Deep One Perfect Morning », « Happy When It Rains », « Down On Me ». Cet album est une véritable pierre angulaire du rock indépendant, aux teintes obscures, aux morceaux pop comme seuls les frères Reid en ont le secret. Tout est parfait. Les mélodies, le rythme entraînant, les guitares rock’n’roll… La magie opère pleinement avec une qualité de son exceptionnelle qui fait la marque de fabrique de The Jesus And Mary Chain. William Reid, à la coiffure reconnaissable, joue de sa Gibson ES-335 avec une intensité remarquable. Une résonance qui frise l’excellence, la perfection. Très propre. Un mur sonore de guitares nous est offert par William et Scott Von Ryper – les cheveux au vent – de chaque côté de la scène. Basse et batterie impulsent le rythme. Le groupe nous sert ainsi les 10 titres de l’album, poursuivant avec « Nine Million Rainy Days », « April Skies », « Fall », « Cherry Came Too », « On The Wall » et « About You ». Les morceaux s’enchaînent sans temps mort et nous ne voyons pas le temps passer tellement c’est bon ! Ce concert est une perfection !
Le groupe s’éclipse le temps d’aller boire un petit thé aux dires de Jim 🙂 et fait son retour pour la seconde partie du show. « Happy Place » et « Everything’s Alright When You’re Down » sont envoyés, tous 2 extraits de « Barbed Wire Kisses », compile de nombreuses faces B et de chutes de « Psychocandy » notamment. « Taste Of Cindy » nous est ensuite proposé. The Jesus And Mary Chain passe en revue la plupart de ses albums : « Stoned & Dethroned », « Automatic », « Munki ». Les titres s’enchaînent sans baratin : « Drop », « God Help Me », « Up Too High », « I Love Rock’n’Roll », « Moe Tucker ». Avec « Come On » et « Kill Surf City », le moment se veut endiablé. Jouant simultanément à la guitare, Scott Von Ryper et William Reid sont d’une efficacité redoutable. Le volume sonore semble être monté d’un cran. L’ambiance se veut plus intense encore. Le groupe quitte la scène pour le traditionnel rappel avant de revenir avec 2 extraits de « Psychocandy » qui est décidément mis à l’honneur ce soir. Le classique parmi les classiques : « Just Like Honey » (chanté avec Audrey Bizouerne de Rev Magnetic) qui nous rappelle inévitablement la BO de Lost in Translation de Sofia Coppola. 35 ans après sa sortie, ce titre possède toujours le même charme ensorceleur. Le set se termine avec le très rock’n’roll « Never Understand » qui nous laisse pantois. The Jesus And The Mary Chain nous a ébahis, émerveillés, assemblant bruit et distorsion, douceur mélodique et textes sombres et envoûtants. Nous avons vu ce soir que tous ces titres ont résisté à l’épreuve du temps. Les morceaux n’ont pas vieilli d’un poil. Ils sont toujours d’une efficacité et d’une force incroyable. Nous avons assisté à un set en tout point remarquable. Une vraie leçon de musique et sans aucun doute le meilleur concert de rock qu’il nous ait été donné de voir ces derniers temps !
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Photos : Fabrice A.
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By Fabrice A. • Reportage Concert, Reportages • Tags: La Cartonnerie, Reims, Rev Magnetic, The Jesus & Mary Chain, The Jesus And Mary Chain