James Eleganz – The Only One

2019 –  10 titres – 38’37
Label : ZRP
Style : Folk, Pop, rock
Origine : France, Bretagne, Rennes (35)
Date de sortie de l’album : 12 avril 2019

Notre avis :


Par Mike S.

James Eleganz était entre 2007 et 2017 le chanteur du groupe electro-rock Success. Retour aux fondamentaux du rock et de la Folk, en 2019, avec son premier album solo, intitulé The Only One. Entouré par plusieurs légendes du Rock du XXe siècle, James nous offre 10 chansons simples et classiques. 

C’est aux USA, et plus précisément à  Joshua Tree, Californie, dans le mythique studio américain Rancho De La Luna que James Eleganz est allé enregistré sa poignée de chansons, qui allaient devenir quelques semaines plus tard,  The Only One, son premier album studio, et même le premier album d’un frenchy enregistré dans ces mûrs, après Mark Lanegan, Iggy Pop, Dave Grohl ou encore l’excellent et vaste projet Desert Sessions. Au delà du lieu d’exception, il y a ceux qui ont participé au projet : Toby Dammit (Stooges, Nick Cave) et Mike Watt (Minutemen, Stooges) et qui ont apporté un peu de leur aura.

Avec autant de facteurs génétiques et environnementaux, The Only One ne pouvait vraisemblablement pas être un mauvais album ! Et après quelques écoutes assidues, force est de constater que l’élégant Eleganz a bien réussi son coup d’essai ! A commencer par le commencement, et ce Lasso the moon , premier volet de sa Californian Trilogy. Ce titre ouvre l’album avec simplicité et élégance, sur  une guitare à résonateur (ou à renfort de distorsions), qui évoque d’un coup, sans autre effet, les grands espaces américains, les chevaux sauvages, la liberté… Et en parlant de chevaux, le titre est suivi de The Horse Song, un titre plus racé, plus électrique, plus profond, plus tendu aussi accompagné par une voix plus fragile. Autant d’indications sur la direction que l’album va prendre.

Et pas d’erreur, l’album emprunte un chemin sinueux, entre cette folk nonchalante et mélodieuse (Hide Away), parfois même accompagné de chœurs féminins, façon Leonard Cohen, et un Rock plus rugueux, plus expérimental, ou plus cinématographique, voir même théâtral, façon Nick Cave (Forgive Me, Forget Me).  Sur certains titres, comme sur Consolation, James partage carrément le micro avec une voix féminine, pour ce même effet brut, presque primitif. Poussé au maximum sur le final, The Wedding Song, l’album prend de l’altitude, devient presque psychédélique, avec des guitares totalement libérées de leur entrave Folk, des voix angéliques en arrière plan, et cette voix sur le devant, fulminante, extrême, affligée.

A la fois noir, torturé mais aussi romantique et mélancolique parfois, ce premier album de James Eleganz est un très beau premier aperçu des possibles.

 


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Line-up :
James Eleganz
+
Toby Dammit
Mike Watt 

Tracklist :
01 Lasso The Moon
02 The Horse Song
03 The Only One
04 Hide Away
05 Forgive Me, Forget Me
06 Consolation
07 Better Man
08 Every Time I’m With You
09 The Last Walk
10 The Wedding Song