Vanessa Paradis le 22 06 2019 à L'Olympia vignetteVanessa Paradis

L’Olympia – Paris (75)

Le 22 Juin 2019

Notre avis :


Vanessa Paradis à L’Olympia, c’est jouer à domicile. Le public est conquis d’avance, l’ambiance est électrique, dès avant le début du set.

VANESSA PARADIS

À peine le rideau levé, les premières notes envoyées, on entend un gros mouvement de foule en bas dans la fosse. Hystérie de fans ? Pas seulement… J’apprends que la sœur et les enfants de Vanessa viennent d’arriver. Autant vous dire que le ton est donné, nous n’aurons pas droit à une prestation comme les autres. Et croyez-moi, nous ne serons pas déçus ! Nous avons d’abord droit aux incontournables du répertoire, avec un public survolté et une grosse énergie dès le départ. Pour vous dire : deux guitares électriques, une grosse batterie, plus des percus, ça envoie du lourd. C’est du bon gros rock. Et Vanessa me direz vous ? Une fille enfant qui s’éclate, qui chante, qui danse, qui n’arrête pas un instant, qui est en harmonie avec ce qu’elle dit, ce qu’elle fait. Ça se sent, et on ne s’y trompe pas. On en redemande même. Et comment vous décrire cette fille sur scène, à la fois une girl who wanna have fun de 14 ans et une maman qui dédicace sa chanson à sa propre fille dans la salle ? On va faire simple, et on va répéter Gainsbourg, « Paradis C’Est D’Enfer ! ». En tout cas, une sexy bête de scène qui connaît son taf sur le bout des doigts, une énergie électrique, tout un univers qui explose en live et donne toute la mesure de son talent au contact du public. En un mot, une frontwoman comme on aime ! La salle est vite debout (il paraît que c’est une tradition de mépriser les fauteuils de L’Olympia depuis Johnny) et le public descend dans la fosse. « Joe Le Taxi » est repris en chœur par toute la salle.

Vanessa Paradis à L'Olympia 2019

S’ensuit un extraordinaire medley de l’album concocté par Lenny Kravitz, un pur moment psychédélique, comme il se doit, avec des musicos juste parfaits. Elle enchaîne en solo guitare voix des moments plus intimes avec une chanson de l’incontournable Gainsbourg. Les titres s’enchaînent sans temps mort, ni pause dans le tempo. Votre serviteur, dans les gradins, a oublié qu’il avait un siège et finit debout à taper dans les mains, sauter, se déhancher, à l’unisson des fans de tout âge présents ce soir. Évidemment, pas question de la laisser s’en aller comme ça à la fin du premier set. Ça chante et ça tape dans les mains sans relâche pour rappeler « Vanessaaaaaaaaaaaa ». Du bon gros son comme celui-là on en veut encore évidemment. Ça reprend en douceur, guitare voix à nouveau. « Ces Mots Simples » qui parlent à tout le monde, « Dis-Lui Toi Que Je T’Aime », et c’est le public qui chante avec elle. Un vrai moment de partage. Elle reçoit de la salle autant qu’elle donne. La communion a pris entre elle et nous, tout ce qu’elle a à nous donner et tout ce qu’on veut lui envoyer en retour. Ça se termine avec « Divine Idylle », quoi de mieux pour illustrer le lien qu’elle entretient avec son public depuis si longtemps ? Un mélange de douceur, de tendresse sans mièvrerie, juste bien fait, de gros son électrique et psychédélique, de pur fun, avec un groupe ultra pro et une meneuse au top du top. À voir.

Vanessa Paradis (2019)

Report : Vincent W.

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