2018 – 9 titres – 23’27 Label : Finalistes Style : Chanson Origine : France, IDF, Paris (75)
Date de sortie de l’album : 18 janvier 2019
Notre avis :
Par Mike S.
3 ans après « Toi non plus », Maud Lübeck transforme l’essai en enregistrant un nouvel album, qu’elle considère aussi comme le second volet d’un diptyque consacré aux humeurs de l’amour, avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses douleurs. Sans être plus jouasse que le premier, « Divine » s’affiche pourtant comme le pendant positif du premier, déjà écrit comme un concept-album scénarisé marquant le début, la vie et la fin d’une relation amoureuse.
Après La Fabrique en 2012 et Toi non plus en 2016, Maud Lübeck s’installe dans le paysage musical français, doucement mais assurément. A la fois auteure, compositrice et interprète, elle nous livre des albums empreints d’une introspection, proche du dénuement le plus profond. Sa voix douce et fragile, sa musique d’une grande mélancolie, et ses textes intimes qui font mouche. Autant d’éléments propices à provoquer des émotions fortes. A la manière de Barbara dit-on. Mais c’est aussi, et surtout, dans la Chanson française actuelle qu’on peut trouver des liens et des sensations semblables : Karin Clercq, La Féline, Jeanne Cherhal, La Fiancée. Autant de noms qui sont capable de donner des frissons à chaque écoute d’une de leur chanson, par la simple intonation de voix, un mot, un arrangement magique.
Et Maud Lübeck fait définitivement partie de cette nouvelle école. Avec sa façon d’écrire des textes simples et touchants, de les lier les uns aux autres, comme s’il s’agissait des chapitres d’un roman dramatique, d’un tragédie grecque. Avec quelques notes détachées sur un piano, cette mélancolie qui s’écoule et se répand (L’autre part, Ne me dit pas…). Avec ces mélodies et ces arrangements qu’on pourrait comparer à des nocturnes de Chopin ou de Fauré, s’il n’y avait pas les lignes de programmation synthétiques qui venaient rappeler le siècle de Divine. Avec tout cela, et plus encore, que vous pourrez découvrir d’écoute en écoute, Maud Lübeck nous confie un nouveau volet de sa vie amoureuse tourmentée et une dernière révélation, en fin du dernier épisode : « Que tu sois mon dernier amour, Celui qui durera pour toujours ». De quoi, nous rendre impatient d’entendre la prochaine saison…
Mais nous n’en sommes pas là. Pour l’instant, on apprécie la beauté de Divine. Simple et sophistiquée à la fois.
Maud Lübeck – Divine
2018 – 9 titres – 23’27
Label : Finalistes
Style : Chanson
Origine : France, IDF, Paris (75)
Date de sortie de l’album : 18 janvier 2019
Notre avis :
Par Mike S.
3 ans après « Toi non plus », Maud Lübeck transforme l’essai en enregistrant un nouvel album, qu’elle considère aussi comme le second volet d’un diptyque consacré aux humeurs de l’amour, avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses douleurs. Sans être plus jouasse que le premier, « Divine » s’affiche pourtant comme le pendant positif du premier, déjà écrit comme un concept-album scénarisé marquant le début, la vie et la fin d’une relation amoureuse.
Après La Fabrique en 2012 et Toi non plus en 2016, Maud Lübeck s’installe dans le paysage musical français, doucement mais assurément. A la fois auteure, compositrice et interprète, elle nous livre des albums empreints d’une introspection, proche du dénuement le plus profond. Sa voix douce et fragile, sa musique d’une grande mélancolie, et ses textes intimes qui font mouche. Autant d’éléments propices à provoquer des émotions fortes. A la manière de Barbara dit-on. Mais c’est aussi, et surtout, dans la Chanson française actuelle qu’on peut trouver des liens et des sensations semblables : Karin Clercq, La Féline, Jeanne Cherhal, La Fiancée. Autant de noms qui sont capable de donner des frissons à chaque écoute d’une de leur chanson, par la simple intonation de voix, un mot, un arrangement magique.
Et Maud Lübeck fait définitivement partie de cette nouvelle école. Avec sa façon d’écrire des textes simples et touchants, de les lier les uns aux autres, comme s’il s’agissait des chapitres d’un roman dramatique, d’un tragédie grecque. Avec quelques notes détachées sur un piano, cette mélancolie qui s’écoule et se répand (L’autre part, Ne me dit pas…). Avec ces mélodies et ces arrangements qu’on pourrait comparer à des nocturnes de Chopin ou de Fauré, s’il n’y avait pas les lignes de programmation synthétiques qui venaient rappeler le siècle de Divine. Avec tout cela, et plus encore, que vous pourrez découvrir d’écoute en écoute, Maud Lübeck nous confie un nouveau volet de sa vie amoureuse tourmentée et une dernière révélation, en fin du dernier épisode : « Que tu sois mon dernier amour, Celui qui durera pour toujours ». De quoi, nous rendre impatient d’entendre la prochaine saison…
Mais nous n’en sommes pas là. Pour l’instant, on apprécie la beauté de Divine. Simple et sophistiquée à la fois.
Site officiel/ Facebook
Line-up :
Paroles, musiques et arrangements de Maud Lübeck.
Tracklist :
1. Divine 02:37
2. Amoureuse 02:56
3. A deux 02:44
4. L’autre part 02:50
5. instrumental, pop, french, chanson, – Cardiophonie 01:56
6. Ne me dis pas 02:39
7. L’absente 01:59
8. Cœur 02:30
9. Dernier amour 03:16