2018 – 13 titres – 53’42 Label : Gel production / Verycords Style : Blues / Blues Rock Origine : France, IDF, Paris (75)
Date de sortie de l’album : 15 février 2019
Notre avis :
Par Mike S.
Prévenez les autorités ! Manu Lanvin est de retour avec son The Devil Blues Band pour remettre le feu partout où sa tournée va le conduire… Son carburant : le Blues Rock ! Ses allumettes : de gros riffs de guitares et pas mal de sueur. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que sur le 7e album – « Grand Casino » – de Manu Lanvin, on ne manque ni de l’un, ni des autres !
Pour l’accompagner dans cette nouvelle page de son histoire, le power trio a invité une pléiade d’artistes, de grosses pointures du genre. La matière première, quant à elle, elle alterne entre des compositions originales inspirées par le patrimoine du Blues, et d’autres empruntées à l’Histoire du Rock et du Blues, deux genres intimement liés depuis plus de 60 ans.
L’album s’ouvre sur un premier titre baptisé The devil does it right, dans lequel on découvre une Beverly Jo Scott, la voix pleine de chaleur et de sensualité espiègle. Enregistré en condition live, le duo montre une belle complicité dans ce titre, qui a tous les ingrédients d’un classique du genre. Et c’est peut-être le compliment que l’on pourrait faire sur chaque composition originale de cet album. Sa collaboration avec Calvin Russell lui a apporté beaucoup. Le talent et travail acharné ont fait le reste ! A l’instar du single qui conclut l’album, Je suis le diable et qui voit se jouer un nouveau duo, avec, cette fois, Paul Personne, autre belle pointure du genre. Le résultat, c’est un titre Rock Blues en français qui tient parfaitement la route et qui renforce une fois de plus le statut de performeur accompli de Manu Lanvin : un single puissant, efficace, avec un refrain terriblement addictif.
Parmi les titres, il y a aussi quelques reprises emblématiques : le classique des classiques du Rock sixties : « Satisfaction » des Rolling Stones dans une version totalement méconnaissable, sur un rythme blues ralenti qui monte en puissance de minute en minute, tel un boléro. Autre classique, peut-être la chanson emblématique du Hard Rock cette fois « Highway to Hell » de AC/DC, un groupe qui a justement – très certainement – créé ce grand trait d’union entre le Blues, le Rock et le Hard Rock, tout au long de sa carrière dans les années 70. Cette nouvelle version est tout à fait bluffante. C’est comme si AC/DC avait retrouvé le son de son premier album et s’était mis au service de la voix de Manu Lanvin, grave, rocailleuse, puissante et des chœurs qui viennent donner une couleur plus Gospel sur la fin du titre. Un peu à la manière des lives de Joe Cocker.
En plus d’une dernière cover de Willie Dixon, géniteur du Chicago Blues, en duo avec Popa Chubby (Spoonful), d’autres titres originaux font des clins d’oeil à d’autres classiques : Shake it lady, rappelant à la fois La Grange de ZZ Top, Jean Genie de Bowie et Born To Wild des Stepenwolf avec un gimmick démoniaque inoubliable). Ou Hoochie coochie ya ya yeah, si proche du Lady Marmalade (rendu célèbre par Patti LaBelle).
Deux ans après nous avoir ensorcelé avec Blues, Booze & Rock’n’roll, nouveau coup de poker, et Manu Lanvin & The Devil Bluesraflent la mise en pariant sur le 13 (nouvelles chansons) et font sauter la banque ! A vous maintenant de jouer Grand Casinosur votre platine !
Line up :
Manu Lanvin : Vocal / Guitare
Nicolas Bellanger : Basse
Jimmy Montout : Batterie
Mike Latrell : Piano, Fender Rhodes…
Diabolo : Harmonica
Jérémie Lacoste : Slide guitare
+
Taj Mahal, Popa Chubby, Beverly Jo Scott, Paul Personne…
Tracklist : 01 The devil does it right feat. Beverly Jo Scott
02 Highway to hell
03 Shake it lady
04 When it’s too late
05 Satisfaction
06 Lost under the waves
07 Rock me baby
08 So come on down feat. Taj Mahal
09 Spoonful feat. Popa Chubby
10 A bluesman in Hong-Kong
11 I don’t love you
12 Hoochie coochie ya ya yeah
13 Je suis le diable feat. Paul Personne
Manu Lanvin & The Devil Blues – Grand Casino
2018 – 13 titres – 53’42
Label : Gel production / Verycords
Style : Blues / Blues Rock
Origine : France, IDF, Paris (75)
Date de sortie de l’album : 15 février 2019
Notre avis :
Par Mike S.
Prévenez les autorités ! Manu Lanvin est de retour avec son The Devil Blues Band pour remettre le feu partout où sa tournée va le conduire… Son carburant : le Blues Rock ! Ses allumettes : de gros riffs de guitares et pas mal de sueur. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que sur le 7e album – « Grand Casino » – de Manu Lanvin, on ne manque ni de l’un, ni des autres !
Pour l’accompagner dans cette nouvelle page de son histoire, le power trio a invité une pléiade d’artistes, de grosses pointures du genre. La matière première, quant à elle, elle alterne entre des compositions originales inspirées par le patrimoine du Blues, et d’autres empruntées à l’Histoire du Rock et du Blues, deux genres intimement liés depuis plus de 60 ans.
L’album s’ouvre sur un premier titre baptisé The devil does it right, dans lequel on découvre une Beverly Jo Scott, la voix pleine de chaleur et de sensualité espiègle. Enregistré en condition live, le duo montre une belle complicité dans ce titre, qui a tous les ingrédients d’un classique du genre. Et c’est peut-être le compliment que l’on pourrait faire sur chaque composition originale de cet album. Sa collaboration avec Calvin Russell lui a apporté beaucoup. Le talent et travail acharné ont fait le reste ! A l’instar du single qui conclut l’album, Je suis le diable et qui voit se jouer un nouveau duo, avec, cette fois, Paul Personne, autre belle pointure du genre. Le résultat, c’est un titre Rock Blues en français qui tient parfaitement la route et qui renforce une fois de plus le statut de performeur accompli de Manu Lanvin : un single puissant, efficace, avec un refrain terriblement addictif.
Parmi les titres, il y a aussi quelques reprises emblématiques : le classique des classiques du Rock sixties : « Satisfaction » des Rolling Stones dans une version totalement méconnaissable, sur un rythme blues ralenti qui monte en puissance de minute en minute, tel un boléro. Autre classique, peut-être la chanson emblématique du Hard Rock cette fois « Highway to Hell » de AC/DC, un groupe qui a justement – très certainement – créé ce grand trait d’union entre le Blues, le Rock et le Hard Rock, tout au long de sa carrière dans les années 70. Cette nouvelle version est tout à fait bluffante. C’est comme si AC/DC avait retrouvé le son de son premier album et s’était mis au service de la voix de Manu Lanvin, grave, rocailleuse, puissante et des chœurs qui viennent donner une couleur plus Gospel sur la fin du titre. Un peu à la manière des lives de Joe Cocker.
En plus d’une dernière cover de Willie Dixon, géniteur du Chicago Blues, en duo avec Popa Chubby (Spoonful), d’autres titres originaux font des clins d’oeil à d’autres classiques : Shake it lady, rappelant à la fois La Grange de ZZ Top, Jean Genie de Bowie et Born To Wild des Stepenwolf avec un gimmick démoniaque inoubliable). Ou Hoochie coochie ya ya yeah, si proche du Lady Marmalade (rendu célèbre par Patti LaBelle).
Deux ans après nous avoir ensorcelé avec Blues, Booze & Rock’n’roll, nouveau coup de poker, et Manu Lanvin & The Devil Blues raflent la mise en pariant sur le 13 (nouvelles chansons) et font sauter la banque ! A vous maintenant de jouer Grand Casino sur votre platine !
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Line up :
Manu Lanvin : Vocal / Guitare
Nicolas Bellanger : Basse
Jimmy Montout : Batterie
Mike Latrell : Piano, Fender Rhodes…
Diabolo : Harmonica
Jérémie Lacoste : Slide guitare
+
Taj Mahal, Popa Chubby, Beverly Jo Scott, Paul Personne…
Tracklist :
01 The devil does it right feat. Beverly Jo Scott
02 Highway to hell
03 Shake it lady
04 When it’s too late
05 Satisfaction
06 Lost under the waves
07 Rock me baby
08 So come on down feat. Taj Mahal
09 Spoonful feat. Popa Chubby
10 A bluesman in Hong-Kong
11 I don’t love you
12 Hoochie coochie ya ya yeah
13 Je suis le diable feat. Paul Personne