Indochine - Amnéville 2018 vignetteLe Galaxie

Indochine

Le 21 Décembre 2018 – Amnéville (57)

Notre avis :


Le Galaxie d’Amnéville accueillait ce vendredi soir l’ultime date de la 2ème vague du 13 Tour d’Indochine. La foule des grands jours était bien évidemment présente pour ce moment si particulier. L’excitation était palpable, avec un petit zeste de mélancolie pour la dernière date de cette belle et longue tournée. Indochine nous a offert comme d’habitude un show intense, avec un visuel monumental et impressionnant.

Le Galaxie archicomble attend le groupe avec impatience. Les applaudissements se font entendre. La salle est plongée dans l’obscurité. Les faisceaux lumineux rouges qui illuminent alors la scène laissent place à des halos de lumière blanche qui parcourent la salle. C’est l’hystérie générale. Le public est déjà chaud bouillant. Les sons caractéristiques d’une station spatiale envahissent l’espace. Le plafond de la salle s’illumine alors d’un damier circulaire sur lesquels sont projetés la coupole d’un silo de lancement. Les étoiles apparaissent. Le silo s’ouvre pour offrir une superbe nuit étoilée. Toute la salle se retrouve dans cette gigantesque fusée qui s’ébranle et décolle ! Au loin, la lune se rapproche. Nous la dépassons, nous rapprochant de Mars, et c’est finalement un défilé des planètes du système solaire auquel nous avons droit. Le groupe prend alors possession de la scène, et sous une ovation, le set est lancé avec « Black Sky ». Indochine nous emmène dans sa galaxie. Le temps d’une nouvelle ovation, Nicola se dote d’une guitare et enchaîne directement avec « Ceremonia ». Il va alors régulièrement parcourir l’avancée qui l’emmène de la scène jusqu’au milieu de la salle. L’artiste échange ses premiers mots avec le public. Ça va Amnéville ?!!! Le Galaxie est alors envahi par un nuage de confettis. Nicola lève les bras au ciel, et c’est toute l’assemblée qui le suit. Le public a les bras en l’air pour « 2033 ». Quelle ambiance !!!

Indochine - Le Galaxie 2018

Quelques flashs lumineux maintiennent notre excitation, jusqu’à l’apparition sur les écrans des visages des enfants qui figurent sur la pochette du dernier album. Ce melting-pot introduit « Henri Darger ». Nicola navigue sur l’avancée et harangue la foule. Vous êtes là Amnéville ?!!! Tout va bien Amnéville ?!!! Le titre se termine en chœur avant d’être tous plongés dans le noir. De retour sur la scène principale, une douche bleue-nuit laisse deviner Nicola au clavier qui chante lyriquement l’introduction anglaise de « Station 13 ». Une explosion de batterie, et toute la salle frappe dans ses mains. Les écrans de scène nous parlent alors de ces héros morts, chers au chanteur : David Bowie, Lou Reed et J.D. Salinger. Quelle ovation encore une fois ! Merci de votre accueil !!! Merci infiniment !!! Le public reconnaît d’emblée « Alice Et June ». Le Galaxie claque des mains encore une fois. Tout le public reprend avec lui. L’intensité est encore montée d’un cran ! C’est chaud bouillant dans la salle ! Nous remontons le temps avec « À L’Assaut (Des Ombres Sur L’O) », lancé à la batterie. Nicola est aux percussions sur ce morceau. Depuis l’avancée, il échange avec le public et touche les mains tendues vers lui. Il remercie les fans. Merci pour cette dernière !!! Merci à tous ceux qui nous suivent depuis 2 ans, 5 ans, 10 ans, 20 ans… Les premières notes de « La Vie Est Belle » résonnent alors.

Il fait quasiment noir, et seuls les spots blancs délimitant l’espace scénique sont allumés, comme si, toujours à bord de notre vaisseau, les étoiles nous guidaient. L’artiste fait chanter le public qui connaît le morceau par cœur. Quelques visages de spectateurs sont projetés sur les écrans de la scène. Nicola prend alors son bain de foule sur « Tes Yeux Noirs ». Traversant la fosse, il fait ensuite le tour de la salle en passant par les gradins. De retour sur scène, 2 mains géantes viennent se poser sur la verrière de l’immense plafond. On devine un visage, puis une silhouette. Il s’agit de l’actrice et réalisatrice Asia Argento. Un duo virtuel nous est alors proposé avec « Gloria », duo plus vrai que nature, renforçant la sensation de bulle au sein de notre vaisseau. Nous traversons ensuite des paysages enneigés, survolons un lac, en suivant une ambulance avec « Kimono Dans L’Ambulance ». Le trajet est aussi superbe que l’urgence d’arrivée monte dans les paroles. Ce morceau est dédié aux victimes des attentats, à tous les secours, les pompiers, la police, les ambulances… Nicola remercie à nouveau le public si fidèle. Merci beaucoup !!! Merci sincèrement !!! Quel honneur de commencer cette tournée dans l’Est et la finir dans l’Est !!! Nous continuons alors avec une chanson que nous n’avions pas encore eue dans l’Est : « Rose Song ».

C’est de la pure folie au lancement de « Little Dolls ». Nicola harangue encore la foule. Ça va Amnéville ?!!! Ça va La Lorraine ?!!! Des ballons de baudruche de toutes les couleurs font leur apparition. Le Galaxie frappe des mains au rythme de « Song For A Dream » avant une ovation finale. Est-ce que vous êtes prêts pour « Un Été Français ?!!! Le refrain est repris en choeur. On a une putain de chance d’avoir un public comme vous ! Merci beaucoup !!! Le groupe entame alors une série d’anciens tubes : « Canary Bay », « Les Tzars », « Paradize », « Adora », « La Machine À Rattraper Le Temps », « Kill Nico ». Tous ces morceaux se succèdent dans un rythme effréné et une énergie transcendante. C’est une ovation générale à la fin du medley ! Une partie des gradins est debout, et tout s’arrête soudainement pour le traditionnel rappel. Le retour est fait avec « J’Ai Demandé À La Lune », chanté en grande partie par les fans. Nicola, sur l’avancée, demande au public d’allumer les portables pour faire péter les étoiles. Les leds des téléphones ont remplacé les briquets d’autrefois. De très vieux morceaux sont annoncés… Certains n’étaient même pas nés quand ils sont sortis… En acoustique, se succèdent alors : « Salômbo », « La Chevauchée Des Champs De Blé » et « Kao Bang ». Le public chante. C’est impressionnant ! Et il donne encore plus de voix pour « 3ème Sexe » qui amène une nouvelle ovation.

Contre le harcèlement, le harcèlement sexuel, l’homophobie, « College Boy » est envoyé. Nicola arbore le drapeau du mouvement LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). Sur « Trois Nuits Par Semaine », les couplets sont au chanteur et les refrains au public, heureux de retrouver ce titre culte. Un intermède électro-rock permet à Nicola de présenter ses musiciens, avant une nouvelle vidéo. Nous voilà désormais sous l’eau, deux mains nagent au-dessus de nous pour revenir à la surface qui s’avère être de nouveau l’espace. Le voyage spatial s’accélère, et nous nous approchons dangereusement d’un soleil en même temps que monte doucement les notes de « L’Aventurier ». Le terme du concert approche aussi vite que ce soleil qui va finir par exploser ! Le Galaxie nage désormais au milieu des confettis et des traditionnels ballons géants sur le titre phare chanté par la foule ! La salle vibre, c’est une vague d’émotions sensorielles incroyable qui nous submerge. Nicola retourne une nouvelle fois dans la fosse. Une ovation envahit la salle. Merci beaucoup !!! C’est un jour spécial, c’est la dernière ce soir !!! L’artiste saisit l’occasion de faire venir toute l’équipe technique sur scène. Vous et nous sommes des survivants !!! Merci de votre accueil !!! Merci à tous !!! C’est avec « Cartagène » et « Karma Girls » que le tour de chant se termine. Le groupe salue son public avant de quitter la scène. Les écrans affichent un énorme MERCI sur fond du drapeau Lorrain. Ce show de plus de 2h30 met un terme à cette très belle et longue tournée ! Un moment exceptionnel, magique et émouvant !

Indochine - Le Galaxie 2018 (2)

Indochine :

Nicola Sirkis au chant et à la guitare.
Ludwig Dahlberg à la batterie.
Marc Eliard à la basse.
Boris Jardel à la guitare.
Olivier Gérard – oLi dE SaT – au clavier et à la guitare.

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Les photos de la soirée : ici.

Lucie G. et Fabrice A.