2018 – 10 titres – 40’57
Label : Beg Rose records
Style : Rock
Origine : France, IDF, Paris (75)
Date de sortie de l’album : 12 octobre 2018
Notre avis :
par Mike S.
Derrière ce patronyme, deux hommes, et plus précisément, deux batteurs, Anthony Laguerre (Filiamotsa, Noctura…) et Jean-Michel Pires (Mendelson, Bruit Noir, The Married Monk). Pour les accompagner dans ce projet aux atmosphères sombres, noisy ou psychédéliques : G.W.Sok, Alexei Moon Cassel, Benoit Burello, Don Nino, Pascal Bouaziz, Marie Cambois, Manuel Bienvenu.
On pourrait imaginer que tout est dit quand on voit la liste des passagers… Une musique brute et tribale, des textes taillés au couteau, des voix désillusionnées, c’est le décor noir et dépressif, imaginé sur chacun des dix tableaux de cet album terriblement éprouvant, qui ne sont pas sans rappeler les travaux de Programme, Nonstop ou Bruit noir. La liste n’en finit pas de s’allonger, pour ces groupes qui ont un regard morose, presque funèbre sur la Société dans laquelle nous vivons, tant bien que mal, dans un monde que nous maltraitons, parfois malgré nous, faute de trouver une alternative réaliste. Il y a beaucoup à dire sur notre civilisation, le sujet semble inépuisable, même s’il faut bien reconnaître que les artistes ont tendances à tourner toujours autour des mêmes sujets.
Mais qu’importe, si les sujets se répètent ainsi, c’est qu’ils n’ont pas été bien compris. Ainsi, des titres bruts et directes viennent compléter la liste : Burn it all, Religion, Extremophile, etc. La musique, quant à elle, ne se cantonne pas vraiment à un genre, même si un mélange Rock et Free Jazz servent de colonne vertébrale à l’album. L’esprit générale est assez psychédélique, guidé par les percussions sèches et brutales des deux batteurs, et parfois perturbées par la folie contagieuse d’un saxophoniste ou d’un programmateur post-industriel ou bien encore par un claviériste angoissant.
Quoi qu’il en soit, et après plusieurs écoutes attentives de cet album au titre énigmatique, et provenant d’un groupe au nom tout aussi obscur, l’impression générale qui en ressort, est forte, perturbante, et finalement terriblement hypnotique. Club Cactus lance son pavé dans la marre et laisse les ondes se propager…
Bandcamp / Facebook
Line up :
Anthony Laguerre (Filiamotsa – Praag – Noctura … )
Jean Michel Pires (Bruit Noir – NLF3 – Mendelson – The Married Monk)
Tracklist :
1. Rue de Seine (feat. G.W. Sok)
2. Kim (feat. Manuel Bienvenu)
3. Burn it all (feat. Don Nino)
4. Religion (feat. Alexei Moon Casselle)
5. Extremophile (feat. G.W. Sok)
6. Beautiful again (feat. Benoît Burello)
7. Club Cactus (feat. Drums)
8. Lac (feat. Anthony Laguerre)
9. La Culture (feat. Pascal Bouaziz)
10. Une cigarette (feat. Marie Cambois)
Club Cactus – « 5 »
2018 – 10 titres – 40’57
Label : Beg Rose records
Style : Rock
Origine : France, IDF, Paris (75)
Date de sortie de l’album : 12 octobre 2018
Notre avis :
par Mike S.
Derrière ce patronyme, deux hommes, et plus précisément, deux batteurs, Anthony Laguerre (Filiamotsa, Noctura…) et Jean-Michel Pires (Mendelson, Bruit Noir, The Married Monk). Pour les accompagner dans ce projet aux atmosphères sombres, noisy ou psychédéliques : G.W.Sok, Alexei Moon Cassel, Benoit Burello, Don Nino, Pascal Bouaziz, Marie Cambois, Manuel Bienvenu.
On pourrait imaginer que tout est dit quand on voit la liste des passagers… Une musique brute et tribale, des textes taillés au couteau, des voix désillusionnées, c’est le décor noir et dépressif, imaginé sur chacun des dix tableaux de cet album terriblement éprouvant, qui ne sont pas sans rappeler les travaux de Programme, Nonstop ou Bruit noir. La liste n’en finit pas de s’allonger, pour ces groupes qui ont un regard morose, presque funèbre sur la Société dans laquelle nous vivons, tant bien que mal, dans un monde que nous maltraitons, parfois malgré nous, faute de trouver une alternative réaliste. Il y a beaucoup à dire sur notre civilisation, le sujet semble inépuisable, même s’il faut bien reconnaître que les artistes ont tendances à tourner toujours autour des mêmes sujets.
Mais qu’importe, si les sujets se répètent ainsi, c’est qu’ils n’ont pas été bien compris. Ainsi, des titres bruts et directes viennent compléter la liste : Burn it all, Religion, Extremophile, etc. La musique, quant à elle, ne se cantonne pas vraiment à un genre, même si un mélange Rock et Free Jazz servent de colonne vertébrale à l’album. L’esprit générale est assez psychédélique, guidé par les percussions sèches et brutales des deux batteurs, et parfois perturbées par la folie contagieuse d’un saxophoniste ou d’un programmateur post-industriel ou bien encore par un claviériste angoissant.
Quoi qu’il en soit, et après plusieurs écoutes attentives de cet album au titre énigmatique, et provenant d’un groupe au nom tout aussi obscur, l’impression générale qui en ressort, est forte, perturbante, et finalement terriblement hypnotique. Club Cactus lance son pavé dans la marre et laisse les ondes se propager…
Bandcamp / Facebook
Jean Michel Pires (Bruit Noir – NLF3 – Mendelson – The Married Monk)
Tracklist :
1. Rue de Seine (feat. G.W. Sok)
2. Kim (feat. Manuel Bienvenu)
3. Burn it all (feat. Don Nino)
4. Religion (feat. Alexei Moon Casselle)
5. Extremophile (feat. G.W. Sok)
6. Beautiful again (feat. Benoît Burello)
7. Club Cactus (feat. Drums)
8. Lac (feat. Anthony Laguerre)
9. La Culture (feat. Pascal Bouaziz)
10. Une cigarette (feat. Marie Cambois)