Pour sa 14ème édition, Le Main Square Festival 2018 nous accueille dans la magnifique Citadelle d’Arras. Au programme, pas moins de 36 concerts répartis sur 2 scènes, La Main Stage et La Green Room. Une programmation éclectique, parmi laquelle nous avons fait de belles découvertes.
Jour 1
PVRIS
Nous rejoignons La Green Room pour un premier concert électro-pop avec le groupe PVRIS et sa chanteuse (Lyndsey Gunnulfsen) à la voix angélique. C’est un démarrage piano voix pour le titre « Heaven », et la jeune femme poursuit à la guitare, accompagnée de ses 2 camarades pour « Eyelids ». On jumpe sur « « St Patrick », puis la foule reprend les hou hou hou de « Smoke » qui s’accompagnent d’un écran où fumée et poussière se mêlent dans une lente chute. Une introduction superposant voix électronique et cloche d’église ouvre « Half ». Le public apprécie et poursuit le concert dans une ambiance à la fois douce et envoûtante.
Chant & clavier : Lyndsey Gunnulfsen. Clavier : Alex Babinski. Basse : Brian Macdonald.
Dernier né des enfants de Bob Marley, Damian « Jr. Gong » Marley poursuit la voix paternelle en mélant reggae, ragga et dance hall. Les musiciens se baladent sur scène et s’amusent à filmer la foule qui s’est densifiée. Du fond de l’assemblée remonte jusqu’à la scène la grande nouvelle : La France s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe du Monde. La Marseillaise résonne dans la fosse en attendant l’artiste. Après une introduction musicale, un papy ratafaria vient présenter l’artiste et le groupe dans un slam Jamaïcain. Il chauffe l’assemblée en narrant La Jamaïque et plus particulièrement Kensington. La foudre s’abat sur les écrans géants sur fond de film noir et blanc de type militaire, où se superposent des discours politiques et des visages de la population Jamaïcaine. Un rasta fait tournoyer sur scène le drapeau Jamaïcain et Damian « Jr. Gong » Marley arrive sur scène pour enchaîner ses titres tels que « Make It Bun Dem », « Medication » ou « Welcome To Jamrock ». Le public est dense, emporté par le voyage.
Gojira est devenu en quelques années un groupe phare dans l’univers du death metal. Nous les retrouvons sur La Main Stage avec un public en effervescence. L’ambiance est noire et blanche, et des jets de fumée sortent de scène pour « Only Pain ». Les metalleux sont au rendez-vous, prônant au-dessus des têtes le sigle anarchique. La fosse est survoltée avec « The Heaviest Matter Of The Universe » et « Love ». C’est un lâcher de serpentins argentés qui introduit « Stranded », puis 5 jets de flammes au pied de scène réchauffe l’air tiède d’Arras. Trois requins gonflables se promènent dans la foule sur « Flying Whales ». S’en suit « The Cell », « Backbone », « Terra Inc. » et « Silvera ». Le concert se termine sur « Liquid Fire », « The Shooting Star » et « Vacuity ». Quel show !
Chant et guitare rythmique : Joseph Duplantier. Batterie : Mario Duplantier. Guitare solo : Christian Andreu. Basse : Jean-Michel Labadie.
Un an après s’être reformé, le groupe Pleymo nous ressert son énergie scénique et vocale au service du nu-metal, après 10 ans d’absence. Le chanteur Mark arrive en faisant voler le drapeau tricolore. Le concert démarre avec « United Nowhere », « Ce Soir C’est Grand Soir » et « Rock ». Quelle effervescence ! Mark, déjà torse-nu, dans son style surfeur, nous parle de sa belle rencontre avec le groupe Gojira avant « Adrénaline ». Tout le monde jumpe !, et la fosse s’exécute sur « Tout Le Monde Se Lève ». Ils interprètent ensuite « Chérubin », un titre plus heavy metal, tiré de leur 3e album « Rock », puis on reste dans la nostalgie avec « Nawak », tiré de leur premier opus « Keçkispasse ? » qui date de 1997, comme nous le rappelle son chanteur. Ils poursuivent avec « Muck », « Le nouveau Monde », « New Wave » et « Tank Club ». La Green Room chauffe sur « Polyester Môme » et « Zéphyr » pour un final survolté avec « Blöhm ».
Chant : Mark Maggiori. Chant, clavier, scratches : Franck Baileul. Batterie : Fred Ceraudo. Guitare et chœurs : Erik de Villoutreys. Guitare et sample : Davy Portela. Basse : Benoit Julliard.
On reste dans l’ambiance avec l’univers hard rock de Queens Of The Stone Age ! Sur l’intro de « If I Had a Tail », c’est d’abord « Regular John » qui s’impose avant de poursuivre le titre. Les riffs saturent et la foule se lâche. « Monsters In The Parasol » et « My God Is The Sun » précèdent « Feet Don’t Fail Me » dédicacé à Damian « Jr. Gong » Marley. « The Way You Used To Do » et « You Think I Ain’t Worth A Dollar, But I Feel Like A Millionaire » suivent. La scène se parent de couleurs, et des tubes de néons dressés à la verticale jonchent le sol de la scène. Le très attendu « No One Knows » met la foule en joie. Jon nous offre un solo de batterie incroyable. Nous avons droit ensuite à « The Evil Has Landed », puis « Smooth Sailing ». La fosse applaudit sur « Domesticated Animals » où Josh semble rendre hommage à son bassiste, la foule chantant alors « happy birthday ». Clope à la main, le chanteur lance « Make It Wit Chu », dont le refrain est repris par le public. On passe d’une ambiance douce et violine au set très rock avec « Little Sister », puis « Go With The Flow ». Le concert se clôture sur « A Song For The Dead » dans une ovation générale !
Chant et guitare : Josh Homme. Guitare : Troy Van Leeuwen. Basse : Michael Shuman. Clavier : Dean Fertita. Batterie : Jon Theodore.
Nous rejoignons La Green Room pour découvrir Jungle, un groupe londonien de pop-soul composé de 7 musiciens et chanteurs. La formation prend place sur scène et démarre avec « Smile ». Arras, comment ça va ce soir ? Le son est frais, dynamique et étrangement exotique. La foule frappe dans les mains au rythme de « Julia », puis « The Heat ». Le voyage continue avec « Happy Man », l’un de leur nouveau titre. « Platoon » et « Casio » nous illuminent de couleurs. Merci beaucoup ! Thank you so much ! L’ambiance est blanche, bleue et violine pour « Lemonade Lake » qui se termine par une ovation du public. Arras, tu vas danser ? Les artistes chaloupent sur « Crumbler », et c’est un son presque disco qui ressort de « Beat 54 ». Les flashs lumineux nous préparent au refrain explosif de « Drops », mais c’est avec leur tube « Busy Earnin’ » que la foule entre en transe. Arras, faites du bruit ! Et c’est sous un tonnerre d’applaudissement qu’ils entament leur dernier titre : « Time ».
Chant : Rudi Salmon et Andro Cowperthwaite. Chant, clavier, guitare : Tom McFarland et Joshua James Lloyd-Watson. Guitare : Fraser MacColl. Percussions : D. Whalley. Batterie : G. Day.
Ce groupe originaire de Middleton nous offre un rock indépendant so british avec des titres comme « Are You In Love With A Notion ? » et « Cavorting ». On les connait plus sous le nom The Courteeners, mais depuis 2012, la simplicité est de mise pour l’intitulé, mais pas pour le son. Devant une Main stage relativement sage, le set se poursuit avec « No One Will Ever Replace Us », « Summer » et « The Opener ». A mi-parcours du concert, nous avons ainsi déjà voyagé dans leurs 5 albums. La balade se poursuit avec « Lose Control », « The 17th » et « Modern Love » pour conclure avec « Not Nineteen Forever » et « What Took You So Long ? ».
Chant et guitare : Liam Fray. Batterie, percussions et chœurs : Michael Campbelle. Guitare : Daniel « Conan » Moores. Basse : Joseph « Joe » Cross. Clavier et choeurs : Adam Payne.
Direction La Green Room pour découvrir ce trio grunge anglais. Avec un EP et deux albums en seulement 4 ans, le groupe commence son concert avec « Breathe », « Husk » et « I’m Not Well ». Le titre suivant est le premier single de leur dernier album, un titre islandais : « Sæla », que le chanteur a composé lors de voyages dans ce pays. « Manic In Me » et « Oh, It Had To Be You » se succèdent avant un cover du tube « Lovesong » de The Cure. Le set se termine avec les titres « River », « Maple Summer » et « Joy ». Black Foxxes nous a offert un retour au grunge des années Nirvana, et ce n’est pas pour nous déplaire !
Chant et guitare : Mark Holley. Basse : Tristan Jane. Batterie : Ant Thornton.
De retour sur La Main Stage pour voir le quatuor Londonien Wolf Alice et son rock alternatif, teinté de cold wave, tout en flirtant de temps à autre avec la pop. L’arrivée sur scène est simple et chaleureuse, et le batteur, tout juste en place, attaque avec « Your Loves Whore », suivi de « Yuk Foo » et « You’re A Germ ». Ellie, la chanteuse lâche sa guitare pour « Don’t Delete The Kisses » et « Beautifully Unconventional ». Les cordes sont de nouveau à l’honneur avec « Formidable Cool », « Lisbon » et « Bros ». Avec deux albums à leur actif, on découvre tout l’univers du groupe avec des titres comme « Sadboy », « Space & Time » ou encore « Visions Of A Life ». Alternant un rock frais et quelques balades, le concert se poursuit avec « Moaning Lisa Smile » et « Fluffy », pour finir sur « Giant Peach » où les guitares des déchaînent et finissent en larsen. Une belle découverte !
Chant et guitare : Ellie Rowsell. Chœurs et batterie : Joel Amey. Chœurs et guitare : Joff Oddie. Chœurs et basse : Theo Ellis.
Kid Francescoli est un duo pop-électro, Franco-Américain, accueillant un troisième musicien lors des concerts. Plutôt minimaliste, le son est pourtant dense et recherché. Le groupe démarre avec « Come Online », suivi de « From America » et « The Player ». La chanteuse ondule et danse sur une version revisitée de « Clasico/Belmendo». Le concert se poursuit avec « Does She ? » et « Les vitrines ». Merci Arras, ça va ? Le chanteur nous invite à tous enlever nos lunettes et présente le titre suivant : « Bad Girls ». On va maintenant vous jouer une chanson d’amour… Mathieu se transforme le temps de l’intro de « Blow Up » en chauffeur de salle, puis Julia danse en conclusion du beat. Les applaudissements sont chaleureux, et dans cette belle ambiance est lancé « Disco Queen ». Mathieu tombe enfin la veste, et Julia le rejoint sur « Prince Vince ». Elle se munie de claves pour le morceau final : « Moon ».
Chant et clavier : Julia Minkin. Chant et clavier : Mathieu Hocine. Batterie : Mathieu Chrétien.
Après une pause de plus de 3 ans, les BB Brunes reprennent du service, et la fosse se réveille enfin sur La Main Stage, bien qu’essentiellement des cris aiguës de jeunes filles… Le quatuor démarre avec le titre « Midi Minuit » de leur nouvel album « Puzzle ». Le style ne change pas et fonctionne bien. Retour immédiat à leur début avec « J’Écoute Les Cramps ». Le set réveille, et ils poursuivent avec « Pyromane » et le célèbre « Lalalove You ». Avec leur look des années 80, lunettes multicolores, les titres s’enchaînent dans une ambiance dynamique avec « Pyjama », et surtout « Coups et Blessures ». On découvre une petite ballade : « Terrain Vague », me rappelant étrangement l’univers du chanteur Christophe. Retour dans leurs précédents albums avec « Perdus Cette Nuit », « Nico Teen Love » et « Dis-moi » qui enchantent les fans. On arrive doucement au terme du concert avec « Parade », les tubes « Stéréo » et « Le Gang », et enfin « Éclair, Éclair ». Finalement, ce pop-rock teinté de vintage n’a pas une fausse note dans ce festival, un vrai plaisir scénique !
Entre punk et rock, Basement met tout de suite le feu à La Green Room ! Dès le premier titre « Whole », la fosse saute énergiquement. Forts de 6 albums, nous découvrons des morceaux comme « Fading », « Earl Grey » ou encore « Brother’s Keeper ». Que ce soit sur scène ou dans le public, personne ne tient en place !
Chant : Andrew Fisher. Guitare et chœurs : Alex Henery. Guitare : Ronan Crix. Basse : Duncan Stewart. Batterie : James Fisher.
Avec sa nonchalance caractéristique, son parka et ses lunettes de soleil, on se demande toujours si Liam Gallagher éprouve du plaisir à monter sur scène. Bien qu’attendu, on se doute que la fosse regorge de fans d’Oasis, comblés par les titres « Rock ‘n’Roll Star » et « Morning Glory » qui démarrent ce show. Pauses figées et sourire au placard, le chanteur poursuit le concert avec 4 titres de son album solo intitulé « As You Were ». On découvre donc « Greedy Soul », « Wall Of Glass », « Bold » et « For What It’s Worth ». Et c’est essentiellement un concert d’Oasis auquel nous allons désormais assister avec des titres comme « Some Might Say » et « Listen Up ». Retour à son album avec « I’ve All I Need », pour finir sur des tubes de l’ancien groupe comme « Whatever », « Supersonic » et « Cigarettes & Alcohol ». Le très attendu « Wonderwall » arrive enfin et « Live Forever » conclut ce concert.
Un ovni venu de Belgique prend place sur La Green Room. Il s’agit du groupe Oscar And The Wolf et sa dream pop envoûtante. On plonge direct dans cet univers avec « The Game », où le chanteur se déhanche dans cette mélodie suave, presque érotique. L’expérience se poursuit avec « So Real » et « Exotic ». La danse est à la fois aérienne dans sa légèreté, teintée d’invitations charnelles, avec des poses lascives subjectives. L’ambiance se confirme avec « You’re Mine », « Runaway » et « Breathing ». On se laisse bercer par « Fever » et « Princes », avant de sortir de cette douce rêverie avec « Touch Down » et « Strange Entity ».
Chant : Max Colombie. Clavier : Ozan Bozdag. Batterie : Claudio Arduini. Guitare : Filip Brans.
L’assemblée de La Main Stage est incroyablement dense pour accueillir le groupe Depeche Mode. Les jambes de l’album « Spirit » marchent et grandissent sur l’écran scénique jusqu’à l’arrivée du groupe et de « Going Backwards ». Les rois de la new wave mettent le feu à La Citadelle avec « It’s No Good » et « A Pain That I’m Used To » dans sa version remixée par Jacques Lu Cont. Quelle énergie ! Ils arrivent à nous faire oublier la fatigue de cette journée. Dave est véritablement une pile électrique ! Toute la fosse applaudit en rythme sur « Precious ». Thank you very much ! Après « World In My Eyes », c’est un voyage dans l’espace avec « Cover Me ». Martin chante à son tour sur « Somebody ». Nous poursuivons encore avec d’anciens titres comme « In Your Room », « Everything Counts » et « Stripped ». Le public vibre au son de « Personal Jesus », et au terme de « Never Let Me Down Again », il applaudit la prestation et les artistes qui quittent la scène. Arrive l’heure du rappel avec « Walking In My Shoes », le très attendu « Enjoy The Silence » et « Just Can’t Get Enough ». Ovation générale ! Qui à parler de papys du rock ? Certainement pas La Citadelle ce soir !
Chant et guitare : Dave Gahan. Chant, guitare et clavier : Martin L. Gore. Clavier et basse : Andrew Fletcher. Clavier et chœurs : Peter Godeno. Batteur : Christian Eigner.
De son vrai nom Hadrien Federiconi, le DJ Français va transformer La Main Stage en véritable discothèque à ciel ouvert ! Accompagné de la chanteuse Emmi pour le titre « Blind », ou encore de son chanteur live (Dan Barcles, semble t-il) pour « Back For More », Feder s’entoure d’un écran géant et d’une platine reprenant l’écran du fond pour ne former qu’un et offrir un show digne d’Ibiza ! Les serpentins volent dans le ciel, tandis que les tubes comme « Goodbye », « Breathe », « Keep Us Apart » ou encore « Lordly » se succèdent mêlés à des titres plus club qui font danser La Citadelle.
Le Main Square Festival
Arras (62)
Du 06 au 08 Juillet 2018
Notre avis :
Pour sa 14ème édition, Le Main Square Festival 2018 nous accueille dans la magnifique Citadelle d’Arras. Au programme, pas moins de 36 concerts répartis sur 2 scènes, La Main Stage et La Green Room. Une programmation éclectique, parmi laquelle nous avons fait de belles découvertes.
Jour 1
PVRIS
Nous rejoignons La Green Room pour un premier concert électro-pop avec le groupe PVRIS et sa chanteuse (Lyndsey Gunnulfsen) à la voix angélique. C’est un démarrage piano voix pour le titre « Heaven », et la jeune femme poursuit à la guitare, accompagnée de ses 2 camarades pour « Eyelids ». On jumpe sur « « St Patrick », puis la foule reprend les hou hou hou de « Smoke » qui s’accompagnent d’un écran où fumée et poussière se mêlent dans une lente chute. Une introduction superposant voix électronique et cloche d’église ouvre « Half ». Le public apprécie et poursuit le concert dans une ambiance à la fois douce et envoûtante.
Chant & clavier : Lyndsey Gunnulfsen.
Clavier : Alex Babinski.
Basse : Brian Macdonald.
Les photos : ici.
DAMIAN MARLEY
Dernier né des enfants de Bob Marley, Damian « Jr. Gong » Marley poursuit la voix paternelle en mélant reggae, ragga et dance hall. Les musiciens se baladent sur scène et s’amusent à filmer la foule qui s’est densifiée. Du fond de l’assemblée remonte jusqu’à la scène la grande nouvelle : La France s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe du Monde. La Marseillaise résonne dans la fosse en attendant l’artiste. Après une introduction musicale, un papy ratafaria vient présenter l’artiste et le groupe dans un slam Jamaïcain. Il chauffe l’assemblée en narrant La Jamaïque et plus particulièrement Kensington. La foudre s’abat sur les écrans géants sur fond de film noir et blanc de type militaire, où se superposent des discours politiques et des visages de la population Jamaïcaine. Un rasta fait tournoyer sur scène le drapeau Jamaïcain et Damian « Jr. Gong » Marley arrive sur scène pour enchaîner ses titres tels que « Make It Bun Dem », « Medication » ou « Welcome To Jamrock ». Le public est dense, emporté par le voyage.
Les photos : ici.
GOJIRA
Gojira est devenu en quelques années un groupe phare dans l’univers du death metal. Nous les retrouvons sur La Main Stage avec un public en effervescence. L’ambiance est noire et blanche, et des jets de fumée sortent de scène pour « Only Pain ». Les metalleux sont au rendez-vous, prônant au-dessus des têtes le sigle anarchique. La fosse est survoltée avec « The Heaviest Matter Of The Universe » et « Love ». C’est un lâcher de serpentins argentés qui introduit « Stranded », puis 5 jets de flammes au pied de scène réchauffe l’air tiède d’Arras. Trois requins gonflables se promènent dans la foule sur « Flying Whales ». S’en suit « The Cell », « Backbone », « Terra Inc. » et « Silvera ». Le concert se termine sur « Liquid Fire », « The Shooting Star » et « Vacuity ». Quel show !
Chant et guitare rythmique : Joseph Duplantier.
Batterie : Mario Duplantier.
Guitare solo : Christian Andreu.
Basse : Jean-Michel Labadie.
Les photos : ici.
PLEYMO
Un an après s’être reformé, le groupe Pleymo nous ressert son énergie scénique et vocale au service du nu-metal, après 10 ans d’absence. Le chanteur Mark arrive en faisant voler le drapeau tricolore. Le concert démarre avec « United Nowhere », « Ce Soir C’est Grand Soir » et « Rock ». Quelle effervescence ! Mark, déjà torse-nu, dans son style surfeur, nous parle de sa belle rencontre avec le groupe Gojira avant « Adrénaline ». Tout le monde jumpe !, et la fosse s’exécute sur « Tout Le Monde Se Lève ». Ils interprètent ensuite « Chérubin », un titre plus heavy metal, tiré de leur 3e album « Rock », puis on reste dans la nostalgie avec « Nawak », tiré de leur premier opus « Keçkispasse ? » qui date de 1997, comme nous le rappelle son chanteur. Ils poursuivent avec « Muck », « Le nouveau Monde », « New Wave » et « Tank Club ». La Green Room chauffe sur « Polyester Môme » et « Zéphyr » pour un final survolté avec « Blöhm ».
Chant : Mark Maggiori.
Chant, clavier, scratches : Franck Baileul.
Batterie : Fred Ceraudo.
Guitare et chœurs : Erik de Villoutreys.
Guitare et sample : Davy Portela.
Basse : Benoit Julliard.
Les photos : ici.
QUEENS OF THE STONE AGE
On reste dans l’ambiance avec l’univers hard rock de Queens Of The Stone Age ! Sur l’intro de « If I Had a Tail », c’est d’abord « Regular John » qui s’impose avant de poursuivre le titre. Les riffs saturent et la foule se lâche. « Monsters In The Parasol » et « My God Is The Sun » précèdent « Feet Don’t Fail Me » dédicacé à Damian « Jr. Gong » Marley. « The Way You Used To Do » et « You Think I Ain’t Worth A Dollar, But I Feel Like A Millionaire » suivent. La scène se parent de couleurs, et des tubes de néons dressés à la verticale jonchent le sol de la scène. Le très attendu « No One Knows » met la foule en joie. Jon nous offre un solo de batterie incroyable. Nous avons droit ensuite à « The Evil Has Landed », puis « Smooth Sailing ». La fosse applaudit sur « Domesticated Animals » où Josh semble rendre hommage à son bassiste, la foule chantant alors « happy birthday ». Clope à la main, le chanteur lance « Make It Wit Chu », dont le refrain est repris par le public. On passe d’une ambiance douce et violine au set très rock avec « Little Sister », puis « Go With The Flow ». Le concert se clôture sur « A Song For The Dead » dans une ovation générale !
Chant et guitare : Josh Homme.
Guitare : Troy Van Leeuwen.
Basse : Michael Shuman.
Clavier : Dean Fertita.
Batterie : Jon Theodore.
Les photos : ici.
JUNGLE
Nous rejoignons La Green Room pour découvrir Jungle, un groupe londonien de pop-soul composé de 7 musiciens et chanteurs. La formation prend place sur scène et démarre avec « Smile ». Arras, comment ça va ce soir ? Le son est frais, dynamique et étrangement exotique. La foule frappe dans les mains au rythme de « Julia », puis « The Heat ». Le voyage continue avec « Happy Man », l’un de leur nouveau titre. « Platoon » et « Casio » nous illuminent de couleurs. Merci beaucoup ! Thank you so much ! L’ambiance est blanche, bleue et violine pour « Lemonade Lake » qui se termine par une ovation du public. Arras, tu vas danser ? Les artistes chaloupent sur « Crumbler », et c’est un son presque disco qui ressort de « Beat 54 ». Les flashs lumineux nous préparent au refrain explosif de « Drops », mais c’est avec leur tube « Busy Earnin’ » que la foule entre en transe. Arras, faites du bruit ! Et c’est sous un tonnerre d’applaudissement qu’ils entament leur dernier titre : « Time ».
Chant : Rudi Salmon et Andro Cowperthwaite.
Chant, clavier, guitare : Tom McFarland et Joshua James Lloyd-Watson.
Guitare : Fraser MacColl.
Percussions : D. Whalley.
Batterie : G. Day.
Les photos : ici.
Jour 2
COURTEENERS
Ce groupe originaire de Middleton nous offre un rock indépendant so british avec des titres comme « Are You In Love With A Notion ? » et « Cavorting ». On les connait plus sous le nom The Courteeners, mais depuis 2012, la simplicité est de mise pour l’intitulé, mais pas pour le son. Devant une Main stage relativement sage, le set se poursuit avec « No One Will Ever Replace Us », « Summer » et « The Opener ». A mi-parcours du concert, nous avons ainsi déjà voyagé dans leurs 5 albums. La balade se poursuit avec « Lose Control », « The 17th » et « Modern Love » pour conclure avec « Not Nineteen Forever » et « What Took You So Long ? ».
Chant et guitare : Liam Fray.
Batterie, percussions et chœurs : Michael Campbelle.
Guitare : Daniel « Conan » Moores.
Basse : Joseph « Joe » Cross.
Clavier et choeurs : Adam Payne.
Les photos : ici.
BLACK FOXXES
Direction La Green Room pour découvrir ce trio grunge anglais. Avec un EP et deux albums en seulement 4 ans, le groupe commence son concert avec « Breathe », « Husk » et « I’m Not Well ». Le titre suivant est le premier single de leur dernier album, un titre islandais : « Sæla », que le chanteur a composé lors de voyages dans ce pays. « Manic In Me » et « Oh, It Had To Be You » se succèdent avant un cover du tube « Lovesong » de The Cure. Le set se termine avec les titres « River », « Maple Summer » et « Joy ». Black Foxxes nous a offert un retour au grunge des années Nirvana, et ce n’est pas pour nous déplaire !
Chant et guitare : Mark Holley.
Basse : Tristan Jane.
Batterie : Ant Thornton.
Les photos : ici.
WOLF ALICE
De retour sur La Main Stage pour voir le quatuor Londonien Wolf Alice et son rock alternatif, teinté de cold wave, tout en flirtant de temps à autre avec la pop. L’arrivée sur scène est simple et chaleureuse, et le batteur, tout juste en place, attaque avec « Your Loves Whore », suivi de « Yuk Foo » et « You’re A Germ ». Ellie, la chanteuse lâche sa guitare pour « Don’t Delete The Kisses » et « Beautifully Unconventional ». Les cordes sont de nouveau à l’honneur avec « Formidable Cool », « Lisbon » et « Bros ». Avec deux albums à leur actif, on découvre tout l’univers du groupe avec des titres comme « Sadboy », « Space & Time » ou encore « Visions Of A Life ». Alternant un rock frais et quelques balades, le concert se poursuit avec « Moaning Lisa Smile » et « Fluffy », pour finir sur « Giant Peach » où les guitares des déchaînent et finissent en larsen. Une belle découverte !
Chant et guitare : Ellie Rowsell.
Chœurs et batterie : Joel Amey.
Chœurs et guitare : Joff Oddie.
Chœurs et basse : Theo Ellis.
Les photos : ici.
KID FRANCESCOLI
Kid Francescoli est un duo pop-électro, Franco-Américain, accueillant un troisième musicien lors des concerts. Plutôt minimaliste, le son est pourtant dense et recherché. Le groupe démarre avec « Come Online », suivi de « From America » et « The Player ». La chanteuse ondule et danse sur une version revisitée de « Clasico/Belmendo». Le concert se poursuit avec « Does She ? » et « Les vitrines ». Merci Arras, ça va ? Le chanteur nous invite à tous enlever nos lunettes et présente le titre suivant : « Bad Girls ». On va maintenant vous jouer une chanson d’amour… Mathieu se transforme le temps de l’intro de « Blow Up » en chauffeur de salle, puis Julia danse en conclusion du beat. Les applaudissements sont chaleureux, et dans cette belle ambiance est lancé « Disco Queen ». Mathieu tombe enfin la veste, et Julia le rejoint sur « Prince Vince ». Elle se munie de claves pour le morceau final : « Moon ».
Chant et clavier : Julia Minkin.
Chant et clavier : Mathieu Hocine.
Batterie : Mathieu Chrétien.
Les photos : ici.
BB BRUNES
Après une pause de plus de 3 ans, les BB Brunes reprennent du service, et la fosse se réveille enfin sur La Main Stage, bien qu’essentiellement des cris aiguës de jeunes filles… Le quatuor démarre avec le titre « Midi Minuit » de leur nouvel album « Puzzle ». Le style ne change pas et fonctionne bien. Retour immédiat à leur début avec « J’Écoute Les Cramps ». Le set réveille, et ils poursuivent avec « Pyromane » et le célèbre « Lalalove You ». Avec leur look des années 80, lunettes multicolores, les titres s’enchaînent dans une ambiance dynamique avec « Pyjama », et surtout « Coups et Blessures ». On découvre une petite ballade : « Terrain Vague », me rappelant étrangement l’univers du chanteur Christophe. Retour dans leurs précédents albums avec « Perdus Cette Nuit », « Nico Teen Love » et « Dis-moi » qui enchantent les fans. On arrive doucement au terme du concert avec « Parade », les tubes « Stéréo » et « Le Gang », et enfin « Éclair, Éclair ». Finalement, ce pop-rock teinté de vintage n’a pas une fausse note dans ce festival, un vrai plaisir scénique !
Chant et guitare : Adrien Gallo.
Guitare : Félix Hemmen.
Basse : Bérald Crambes.
Batterie : Karim Réveillé.
Les photos : ici.
BASEMENT
Entre punk et rock, Basement met tout de suite le feu à La Green Room ! Dès le premier titre « Whole », la fosse saute énergiquement. Forts de 6 albums, nous découvrons des morceaux comme « Fading », « Earl Grey » ou encore « Brother’s Keeper ». Que ce soit sur scène ou dans le public, personne ne tient en place !
Chant : Andrew Fisher.
Guitare et chœurs : Alex Henery.
Guitare : Ronan Crix.
Basse : Duncan Stewart.
Batterie : James Fisher.
Les photos : ici.
LIAM GALLAGHER
Avec sa nonchalance caractéristique, son parka et ses lunettes de soleil, on se demande toujours si Liam Gallagher éprouve du plaisir à monter sur scène. Bien qu’attendu, on se doute que la fosse regorge de fans d’Oasis, comblés par les titres « Rock ‘n’Roll Star » et « Morning Glory » qui démarrent ce show. Pauses figées et sourire au placard, le chanteur poursuit le concert avec 4 titres de son album solo intitulé « As You Were ». On découvre donc « Greedy Soul », « Wall Of Glass », « Bold » et « For What It’s Worth ». Et c’est essentiellement un concert d’Oasis auquel nous allons désormais assister avec des titres comme « Some Might Say » et « Listen Up ». Retour à son album avec « I’ve All I Need », pour finir sur des tubes de l’ancien groupe comme « Whatever », « Supersonic » et « Cigarettes & Alcohol ». Le très attendu « Wonderwall » arrive enfin et « Live Forever » conclut ce concert.
Les photos : ici.
OSCAR AND THE WOLF
Un ovni venu de Belgique prend place sur La Green Room. Il s’agit du groupe Oscar And The Wolf et sa dream pop envoûtante. On plonge direct dans cet univers avec « The Game », où le chanteur se déhanche dans cette mélodie suave, presque érotique. L’expérience se poursuit avec « So Real » et « Exotic ». La danse est à la fois aérienne dans sa légèreté, teintée d’invitations charnelles, avec des poses lascives subjectives. L’ambiance se confirme avec « You’re Mine », « Runaway » et « Breathing ». On se laisse bercer par « Fever » et « Princes », avant de sortir de cette douce rêverie avec « Touch Down » et « Strange Entity ».
Chant : Max Colombie.
Clavier : Ozan Bozdag.
Batterie : Claudio Arduini.
Guitare : Filip Brans.
Les photos : ici.
DEPECHE MODE
L’assemblée de La Main Stage est incroyablement dense pour accueillir le groupe Depeche Mode. Les jambes de l’album « Spirit » marchent et grandissent sur l’écran scénique jusqu’à l’arrivée du groupe et de « Going Backwards ». Les rois de la new wave mettent le feu à La Citadelle avec « It’s No Good » et « A Pain That I’m Used To » dans sa version remixée par Jacques Lu Cont. Quelle énergie ! Ils arrivent à nous faire oublier la fatigue de cette journée. Dave est véritablement une pile électrique ! Toute la fosse applaudit en rythme sur « Precious ». Thank you very much ! Après « World In My Eyes », c’est un voyage dans l’espace avec « Cover Me ». Martin chante à son tour sur « Somebody ». Nous poursuivons encore avec d’anciens titres comme « In Your Room », « Everything Counts » et « Stripped ». Le public vibre au son de « Personal Jesus », et au terme de « Never Let Me Down Again », il applaudit la prestation et les artistes qui quittent la scène. Arrive l’heure du rappel avec « Walking In My Shoes », le très attendu « Enjoy The Silence » et « Just Can’t Get Enough ». Ovation générale ! Qui à parler de papys du rock ? Certainement pas La Citadelle ce soir !
Chant et guitare : Dave Gahan.
Chant, guitare et clavier : Martin L. Gore.
Clavier et basse : Andrew Fletcher.
Clavier et chœurs : Peter Godeno.
Batteur : Christian Eigner.
Les photos : ici.
FEDER
De son vrai nom Hadrien Federiconi, le DJ Français va transformer La Main Stage en véritable discothèque à ciel ouvert ! Accompagné de la chanteuse Emmi pour le titre « Blind », ou encore de son chanteur live (Dan Barcles, semble t-il) pour « Back For More », Feder s’entoure d’un écran géant et d’une platine reprenant l’écran du fond pour ne former qu’un et offrir un show digne d’Ibiza ! Les serpentins volent dans le ciel, tandis que les tubes comme « Goodbye », « Breathe », « Keep Us Apart » ou encore « Lordly » se succèdent mêlés à des titres plus club qui font danser La Citadelle.
Les photos : ici.
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Report et photos : Lucie G. et Teddy M.
By Fabrice A. • Reportage Festival, Reportages • Tags: Arras, Basement, BB Brunes, Black Foxxes, Courteeners, Damian Marley, Depeche Mode, Feder, Gojira, Jungle, Kid Francescoli, Le Main Square Festival, Liam Gallagher, Main Square Festival, Oscar And The Wolf, Pleymo, PVRIS, Queens Of The Stone Age, Wolf Alice