2018 – 11 titres – 40’19 Label : Fabrika Records Style : Electro Indus Coldwave Origine : Grèce, Athènes Date de sortie de l’album : 13 avril 2018
Notre avis :
par Mike S.
Ils sont rares les groupes grecques à ne pas faire du Sirtaki, alors on ne boude pas notre plaisir à vous présenter le duo SELOFANE qui sort ici son cinquième album. Influencé par la Coldwave des années 80, le duo propose une musique électronique minimaliste, froide et aseptisée, qui a tout de la bande originale d’un film de science fiction.
Bien qu’on parle de musique électronique et de coldwave, on peut d’ores et déjà dire que Selofane ne s’interdit pas d’intégrer des sons plus organique à sa musique, tels que des saxophones, permettant ainsi de travailler les ambiances sombres mais hypnotiques. A la manière de groupe amblématique des années 80 tel que Front 242 ou Depeche Mode, les Selofane nous offrent des rythmes synthétiques, décharnés et rapides, sur lesquels ils fixent une voix atone et frissonnante, qui nous plonge dans les univers glauques de David Lynch, ce dernier ayant depuis quelques années donné quelques leçons musicales pour parfaire sa palette artistique.
A l’instar de Give Me A Reason, premier titre de l’album, le groupe est capable malgré tout de nous mettre des mélodies entêtantes dans leur composition, faisant de chaque titre des singles potentiels, malgré l’univers rétif dans lequel ils nous plongent tout au long des 40 mn de cet album. Ce qui nous fait forcément penser à des groupes tels que The Chameleons, Marquis de Sade ou Ultravox.
Européen convaincu, le groupe propose une musique universelle sur des textes qui vont de l’anglais à l’allemand en passant par le grec, même si le style musical permet de fondre la voix éthérée dans les nappes de sons, et de donner aux textes qu’un sens musical (Fouchsia Chameleon). Le groupe termine son album sur une cover – Υστερία (Hysteria) – d’un groupe totalement inconnu (par moi), Siekiera, groupe Cold Wave polonais ayant été en activité entre 84 et 88. Une version punk-industrielle totalement barrée. Alors quitte à avoir complétement manqué ce dernier, autant tenter de rattraper le coup en découvrant Selofane au Zénith de leur existence et à l’apogée de son art.
Selofane nous fait replonger la tête la première dans les années Cold Wave et nous livre sa vision d’un genre qui a laissé un souvenir indélébiles aux générations 80, marqué de coupes de cheveux extravagantes, de vêtement sombres bardés de lames de métal et de lanières de cuir, et de groupes incontournables (The Cure, Joy Divison, Bauhaus, Depeche Mode…). Un surprenant Retour vers le futur !
Selofane – Vitrioli
2018 – 11 titres – 40’19
Label : Fabrika Records
Style : Electro Indus Coldwave
Origine : Grèce, Athènes
Date de sortie de l’album : 13 avril 2018
Notre avis :
par Mike S.
Ils sont rares les groupes grecques à ne pas faire du Sirtaki, alors on ne boude pas notre plaisir à vous présenter le duo SELOFANE qui sort ici son cinquième album. Influencé par la Coldwave des années 80, le duo propose une musique électronique minimaliste, froide et aseptisée, qui a tout de la bande originale d’un film de science fiction.
Bien qu’on parle de musique électronique et de coldwave, on peut d’ores et déjà dire que Selofane ne s’interdit pas d’intégrer des sons plus organique à sa musique, tels que des saxophones, permettant ainsi de travailler les ambiances sombres mais hypnotiques. A la manière de groupe amblématique des années 80 tel que Front 242 ou Depeche Mode, les Selofane nous offrent des rythmes synthétiques, décharnés et rapides, sur lesquels ils fixent une voix atone et frissonnante, qui nous plonge dans les univers glauques de David Lynch, ce dernier ayant depuis quelques années donné quelques leçons musicales pour parfaire sa palette artistique.
A l’instar de Give Me A Reason, premier titre de l’album, le groupe est capable malgré tout de nous mettre des mélodies entêtantes dans leur composition, faisant de chaque titre des singles potentiels, malgré l’univers rétif dans lequel ils nous plongent tout au long des 40 mn de cet album. Ce qui nous fait forcément penser à des groupes tels que The Chameleons, Marquis de Sade ou Ultravox.
Européen convaincu, le groupe propose une musique universelle sur des textes qui vont de l’anglais à l’allemand en passant par le grec, même si le style musical permet de fondre la voix éthérée dans les nappes de sons, et de donner aux textes qu’un sens musical (Fouchsia Chameleon). Le groupe termine son album sur une cover – Υστερία (Hysteria) – d’un groupe totalement inconnu (par moi), Siekiera, groupe Cold Wave polonais ayant été en activité entre 84 et 88. Une version punk-industrielle totalement barrée. Alors quitte à avoir complétement manqué ce dernier, autant tenter de rattraper le coup en découvrant Selofane au Zénith de leur existence et à l’apogée de son art.
Selofane nous fait replonger la tête la première dans les années Cold Wave et nous livre sa vision d’un genre qui a laissé un souvenir indélébiles aux générations 80, marqué de coupes de cheveux extravagantes, de vêtement sombres bardés de lames de métal et de lanières de cuir, et de groupes incontournables (The Cure, Joy Divison, Bauhaus, Depeche Mode…). Un surprenant Retour vers le futur !
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Line up :
Joanna Badtrip
Dimitris
Tracklist :