Millesium Rock Festival vignette

Le Millesium Rock Festival

Le 07 Avril 2018

Le Millesium – Epernay (51)

Notre avis :


Voici encore un événement que nous attendions avec impatience. Un concentré des meilleurs groupes de rock que nous avons pu voir ces derniers temps, tous réunis au même endroit pour les 10 ans de Rockenstock et ce 1er Millesium Rock Festival à Epernay ! Un rendez-vous concocté avec Les Moissons Rock, en collaboration avec 105DB, Le Millesium d’Epernay et Les productions Label LN. Une première édition plus que réussie, avec une programmation de qualité : Triggerfinger, Lysistrata, Mat Bastard, Flangers, Mademoiselle K et The Harts Industry !

THE HARTS INDUSTRY

C’est avec The Harts Industry que nous avons le plaisir de débuter cette journée. Originaire d’Auxerre, le groupe compte à son actif un premier EP intitulé « Cherokee Hell », dont quelques extraits nous ont été présentés. La formation s’installe sur scène et lance les festivités avec « Seven Years ». Les premiers applaudissements se font entendre, et le groupe échange quelques mots avec le public. Salut, c’est The Harts Indusrty ! Avec une corde de guitare cassée, Marien et sa bande poursuivent le show. Avec « Watch Me Bleed », le rythme s’envole encore un peu plus. Nous continuons alors avec « Night Call » et « Prodigal Son ». Le groupe nous fait part de sa joie d’être là ce soir, dans cette salle et cette programmation ! Le temps des applaudissements encore une fois, et voici « Six Feet Under » qui commence tout en douceur, avant de monter en puissance. C’est la dernière pour nous ! Merci Le Millesium ! Merci Rockenstock ! A bientôt ! C’était The Harts Industry ! Et c’est avec « Cherokee Hell » que le set se termine. Le groupe quitte la scène après une belle prestation offrant un mélange de son des années 90, de blues et de garage. The Harts Industry se définit comme un groupe indé, qui fait du rock tout en défendant le côté honnête et sauvage.

The Harts Industry 2018

The Harts Industry :

Marien au chant et à la guitare.
Kevin à la basse.
Pascal à la guitare.
Sullivan à la batterie.

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Les photos de la soirée : ici.

MADEMOISELLE  K

Sans temps mort, nous basculons à la Grande Scène où débute le show de Mademoiselle K. Le set est lancé avec « On S’Est Laissé ». Katerine se dote ensuite d’une guitare pour « Bonjour Bonjour », et « Hypnotisés Vers La Lumière » est envoyé. Ça va Epernay ?! Le show se poursuit avec « Sous Les Brûlures ». Le groupe reçoit une belle ovation et continue avec « R U Swimming? », l’occasion de nous offrir une petite séquence à la flûte traversière. « Hungry Dirty Baby (Fuck You) » est envoyé dans la foulée et reçoit encore un bel accueil du public. Nous continuons avec les morceaux en anglais avec « Suckin’ My Brain », « Morning Song » et « Glory ». Le public chante et reprend le o o o o. Le groupe communique assez peu et enchaîne avec  « Ça Ne Sera Pas Moi ». Dès les premières notes, nous reconnaissons « Ça Me Vexe ». Une longue intro instrumentale annonce ensuite le morceau « Final ». Sur les paroles est-ce que ça vous a plu, est-ce vous reviendrez, est-ce que tu reviendras… le public répond bien évidemment oui, et la salle chante pour terminer. Le groupe nous honore de ses salutations et quitte le plateau sous les applaudissements. Merci Epernay ! Merci beaucoup !  Merci pour les lumières ! Merci pour les sourires ! Merci pour le champagne ! Merci beaucoup !!! Entre volupté et rock’n’roll attitude, l’artiste a eu l’occasion de nous présenter quelques extraits du nouvel album intitulé « Sous Les Brûlures L’Incandescence Intacte ». Tantôt calme, tantôt énervée, il y a dans la voix quelque chose d’émouvant qui se réclame de la chanson française comme du rock.

Mademoiselle K 2018

Mademoiselle K :

Katerine Gierak au chant, à la guitare et à la basse.
Pierre-Antoine (Peter) Combard à la guitare et à la basse.
Colin Russeil à la batterie.
Jérémie Poirier Quinot aux claviers et à la flûte.

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FLANGERS

Le groupe prend possession de la scène et lance le set avec « Out Of Breath ». Les premiers applaudissements se font entendre. Merci beaucoup ! On s’appelle Flangers ! On est ravi d’être au Millesium ce soir ! « Confusion Of Mind » est envoyé dans la foulée, suivi de « Out Of Context ». Flavie se dote d’une guitare sèche pour « Not So Far », et le groupe nous présente ainsi quelques extraits du nouvel album intitulé « Short Cuts ». Retour à la basse pour « Duality », malgré une corde cassée dès le départ… puis nous continuons le tour de chant avec « Walking ». C’est avec « Basic Model » que le set se termine, avec un bel accueil du public. Merci ! Merci beaucoup !!! L’univers dans lequel évolue Flangers est empreint de mélancolie, bercé par une voix féminine envoûtante, une énergie brute et une musique rageuse. L’ensemble proposé par la formation se situe musicalement à la frontière du rock et de la pop. Après l’EP « Beauty And Disorder » sorti en 2010, Flangers signe sur le label LGSR en 2012 et sort dans la foulée son premier opus intitulé « Complex Puzzle ». Le nouvel album intitulé « Short Cuts » s’inscrit comme une suite logique de son prédécesseur, tout en ayant une vraie singularité. Des titres aux abords plus simples dans leurs constructions, qui se révèlent riches d’un point de vue instrumentation, au service d’une musique parfois plus aérienne.

Flangers 2018

Flangers :

Flavie au chant et à la basse.
Chris à la guitare.
Fred à la batterie.

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MAT BASTARD

Une petite intro musicale annonce le début du show. Le batteur s’installe, suivi du bassiste et des 2 guitaristes. La salle claque des mains, et Mat arrive à son tour. Ça va là d’dans ?! Le set est lancé avec « Wild », titre qui ouvre l’album « LOOV ». Les protagonistes sautent et courent partout sur scène. Le public est invité à lever les mains en l’air. Après une première ovation, « Shift The Control » est envoyé dans la foulée. Mat Bastard harangue la foule. Est-ce que vous êtes vivants ? La prochaine est une chanson interactive ! Pour « Rosemary », le public est invité à chanter et à reprendre le o o. Nous continuons avec des sonorités plus reggae avec « Honestly », suivi de « Stay Close To Me ». Mat n’hésite pas à venir au contact du public au premier rang. Ce soir, j’ai envie d’être romantique ! Maintenant, une chanson d’amour… C’est avec la reprise de Louise Attaque que nous poursuivons : « J’T’Emmène Au Vent ». En version plutôt musclée ! Pendant une minute, on va perdre toute dignité, et je veux vous voir danser ! Les bras sont en l’air, et le public chante. « The Incredible Story Of Bobby Lee » est envoyé, et Mat se retrouve à l’espace Nicolas Feuillatte. Le retour sur scène se fait pour « I’ve Got The World On A String », où le public est invité à s’asseoir avant de se relever énergiquement. Une chanson dédiée à Johnny Hallyday… « Don’t Want To Be A Star » ! Sur la prochaine, « No Remedy », le public est invité à chanter et reprend le oh yeah. Une nouvelle salve d’applaudissements, et nous continuons avec « Stand As One ». La chanson la plus vulgaire maintenant… « Vivre Mieux » ! Voici la reprise d’un groupe d’un pote à moi. Elle est dédiée à Lysistrata et à son énergie : « Warp » de The Bloody Beetroots. Le groupe reçoit une ovation et continue avec « Tamachute ». T’en veux encore ?!! Le public reconnaît alors « Ghost » dès les premières notes. C’est avec « Bastard Song » que nous arrivons à la fin du set. Mat passe à la batterie, le batteur à la guitare et le guitariste au chant pour entonner « Porcherie » de Bérurier Noir. Un beau et grand moment. Et quelle prestation encore une fois !

Mat Bastard Epernay 2018

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LYSISTRATA

La salle est plongée dans l’obscurité, et le trio lance les festivités avec « Small Box ». Lysistrata ne laisse aucun répit au public et enchaîne avec « The Thread ». Le groupe nous offre un déluge de décibels et de beaux changements de rythme. Le public apprécie et le fait savoir par ses applaudissements nourris. Le chant est partagé entre les 3 membres du groupe (Théo à la guitare, Max à la basse et Ben à la batterie). Les morceaux proposés sont percutants et présentent de longues phases instrumentales, à l’image de « Answer Machine ». Le show se joue en grande partie dans la pénombre et sous les stroboscopes. « Reconciliation » se veut tout aussi explosif que les titres précédents. « Asylum » amène une nouvelle salve d’applaudissements, et le show se poursuit avec « Sugar And Anxiety ». Théo, à la guitare, passe aux percussions sur la fin du morceau. Merci Le Millesium Rock Festival ! Nous, c’est Lysistrata ! « The Boy Who Stood Above The Earth » est annoncé comme le dernier morceau pour ce soir. Max, à la basse, termine debout sur la batterie. Lysistrata clôture le set de façon explosive et reçoit une très belle ovation. Originaire de Saintes, le groupe propose une synthèse entre post-hardcore, post-rock, math rock et noise, les quatre courants phares du rock moderne énervé. Enfants légitimes de Battles et Refused, les trois membres du groupe ont beau être issus d’horizons musicaux radicaux, ils parviennent à transcender les chapelles musicales via leur force de conviction et un enthousiasme jouissif. Un show brut et nerveux ! Et vraiment superbe !

Lysistrata 2018

Lysistrata :

Théo Guéneau à la guitare et au chant.
Max Roy à la basse et au chant.
Ben Amos Cooper à la batterie et au chant.

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TRIGGERFINGER

Les premiers sons retentissent, et la fresque sur le fond de scène s’illumine de lumières violettes. Le batteur s’installe et lance les festivités. Le reste du groupe arrive à son tour. Comme d’habitude, les protagonistes ont toujours la grande classe et arborent de jolis costumes. Celui de Ruben Block est plutôt kitsch ! Sur scène, le trio évolue désormais avec le renfort de Geoffrey Burton à la guitare. Ce dernier est connu pour être le guitariste d’Arno et pour avoir également officié avec Bashung. C’est avec « Colossus » que le set est lancé. Epernay ! Bonsoir ! Comment allez-vous ?!! Le temps des applaudissements, et « Upstairs Box » est envoyé. Mario, à la batterie, termine debout et harangue la foule. La prestation est survoltée. Le jeu de scène de Ruben enflamme la salle avec ses attitudes. Ses postures et ses déhanchés sont d’une efficacité redoutable. « And There She Was Lying In Wait » vient poursuivre le show. Le groupe reçoit une ovation. Merci !!! Nous continuons avec « First Taste », et la salle claque des mains au rythme de la batterie. « By Absence Of The Sun » nous est ensuite proposé. Vous habitez dans une belle région ! Pétillante !!! This song is specially for you… « Flesh Tight » ! Ruben nous annonce alors un événement très important. A minuit, c’est l’anniversaire de Mario ! « My Baby’s Got A Gun » démarre tout en douceur pour terminer de façon explosive. Sans temps mort, nous continuons avec « That’ll Be The Day ». Un petit solo de batterie nous est offert, avec une belle démonstration de Mario ! S’étant momentanément absentés, les autres musiciens reviennent pour l’accompagner aux percussions. Après une ovation, chacun retourne à son instrument respectif pour « All This Dancin’ Around ». Toute bonne chose ayant malheureusement une fin, nous arrivons petit à petit au terme de ce tour de chant avec « Bring Me Back A Live Wild One ». Geoffrey vient alors faire le show sur le devant de la scène. C’est avec « Let It Ride » que Triggerfinger termine ce set époustouflant. Le groupe nous a offert un set puissant et intense. Les riffs lourds et l’énergie phénoménale déployée par le groupe ont su électriser la salle. Un show impressionnant de puissance et d’efficacité !

Triggerfinger 2018

Triggerfinger :

Ruben Block à la guitare et au chant.
Mario Goossens à la batterie.
Monsieur Paul à la basse.
Geoffrey Burton à la guitare.

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Les photos de la soirée : ici.

Photos : Dimitri D.