2018 – 5 titres – 20’56 Label : Autoprod Style : Pop Electro Origine : France, Paris Date de sortie de l’album : 9 mars 2018
Notre avis :
Par Mike S.
En marge d’Exsonvaldes, les deux musiciens Martin et Simon unissent leur force pour lancer un autre projet baptisé Ravages. En contrepied du roman qui porte presque le même nom, le duo propose une musique vive, enjouée et pleine de couleurs électroniques.
Bienvenus dans le nouvel univers poétique imaginée par deux musiciens que l’on suit depuis maintenant au moins une quinzaine d’année… Si la musique d’Exsonvaldes tentait régulièrement des explorations dans la French Touch de la Pop, celle de Ravages y plonge totalement en proposant ce nouvel EP cinq titres 100% dans la langue de Chateaubriand.
Et à ce jeu-là, les deux parisiens ne sont pas les derniers à savoir magner la rime et les beaux sentiments. C’est sur des mélodies électro totalement entêtantes que le duo place des textes mélancoliques et attachants mis en relief par des refrains qui devraient vous obséder pendant une bonne partie du jour et de la nuit. A l’instar du single Gamma, qui introduit le EP, et laisse le refrain tournoyer dans nos têtes (« Jusqu’à ce que le corps ne suive , laisse nos esprits se perdre ») jusqu’à ce qu’il soit gravé de façon indélébile dans les moindres recoins de nos méninges.
Et loin d’être un accident isolé, les gênes de ce single imparable ont été soigneusement sélectionnés et clonés pour en concevoir 4 autres sur ce même EP. Sur des notes electro ludiques et vintage, Renaissance nous ensorcelle à nouveau comme le ferait la musique d’un jeu vidéo des années 80 en 8-Bit. La voix de Simon participe elle aussi à nous charmer à chaque couplet, à chaque nuance, à chaque mot. Même Taïkonaute devient le mot le plus poétique qu’il soit sous les nuances vocales de son chanteur. Déjà clipé, Abraxas avait été l’ambassadeur de cet EP, en nous faisant rêver sur les images de labyrinthe du « théâtre » de Noisy-le-Grand, imaginé par Ricardo Bofill (« Les Espaces d’Abraxas »). Une image qui me parle d’autant plus que je l’ai eu pendant des années sous les yeux depuis la fenêtre de mon bureau… et qui a déjà servi de décor au film Brazil ou plus récemment Hunger Games.
Moins passionné au premier abord par Syracuse ou Disparition totale et définitive, on finit par écouter les cinq titres comme un seul, et à le passer en boucle. Alors, attention à vous, si vous ne voulez pas, comme moi, être kidnappé par les mélodies synthétiques, les refrains enivrant ou les rythmes eighties de Ravages, ne jeter surtout pas, même une oreille sur cet EP. Sinon, telle la cassette maudite de La Boucle (Ring), vous serez condamné à court terme, à être prisonnier de leur musique envoûtée !!
Ravages – Renaissance
2018 – 5 titres – 20’56
Label : Autoprod
Style : Pop Electro
Origine : France, Paris
Date de sortie de l’album : 9 mars 2018
Notre avis :
Par Mike S.
Bienvenus dans le nouvel univers poétique imaginée par deux musiciens que l’on suit depuis maintenant au moins une quinzaine d’année… Si la musique d’Exsonvaldes tentait régulièrement des explorations dans la French Touch de la Pop, celle de Ravages y plonge totalement en proposant ce nouvel EP cinq titres 100% dans la langue de Chateaubriand.
Et à ce jeu-là, les deux parisiens ne sont pas les derniers à savoir magner la rime et les beaux sentiments. C’est sur des mélodies électro totalement entêtantes que le duo place des textes mélancoliques et attachants mis en relief par des refrains qui devraient vous obséder pendant une bonne partie du jour et de la nuit. A l’instar du single Gamma, qui introduit le EP, et laisse le refrain tournoyer dans nos têtes (« Jusqu’à ce que le corps ne suive , laisse nos esprits se perdre ») jusqu’à ce qu’il soit gravé de façon indélébile dans les moindres recoins de nos méninges.
Et loin d’être un accident isolé, les gênes de ce single imparable ont été soigneusement sélectionnés et clonés pour en concevoir 4 autres sur ce même EP. Sur des notes electro ludiques et vintage, Renaissance nous ensorcelle à nouveau comme le ferait la musique d’un jeu vidéo des années 80 en 8-Bit. La voix de Simon participe elle aussi à nous charmer à chaque couplet, à chaque nuance, à chaque mot. Même Taïkonaute devient le mot le plus poétique qu’il soit sous les nuances vocales de son chanteur. Déjà clipé, Abraxas avait été l’ambassadeur de cet EP, en nous faisant rêver sur les images de labyrinthe du « théâtre » de Noisy-le-Grand, imaginé par Ricardo Bofill (« Les Espaces d’Abraxas »). Une image qui me parle d’autant plus que je l’ai eu pendant des années sous les yeux depuis la fenêtre de mon bureau… et qui a déjà servi de décor au film Brazil ou plus récemment Hunger Games.
Moins passionné au premier abord par Syracuse ou Disparition totale et définitive, on finit par écouter les cinq titres comme un seul, et à le passer en boucle. Alors, attention à vous, si vous ne voulez pas, comme moi, être kidnappé par les mélodies synthétiques, les refrains enivrant ou les rythmes eighties de Ravages, ne jeter surtout pas, même une oreille sur cet EP. Sinon, telle la cassette maudite de La Boucle (Ring), vous serez condamné à court terme, à être prisonnier de leur musique envoûtée !!
Des mots et des mélodies ensorcelants !
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Line-up :
Martin Chourrout
Simon Beaudoux
Tracklist :
01. Gamma
02. Disparition totale et définitive
03. Renaissance
04. Syracuse
05. Abraxas